Suite d'une histoire sans début...[Pv avec Eléa]

[--->L'île noire ]

Nervan avait suivit sa route...son chemin, ou son sentier , peu importe son nom...Ce fait qui faisait qu'elle posait sans fin un pied devant l'autre...cette envie d'aller de l'avant, peu importe où...avancer, encore et encore...juste un peu, encore un peu...voir ce qui nous attend....enfin, voir est une bien grand mot...

Et puis..Pour l'instant, a par sans cesse les mêmes sensations d'oppression et de danger, elle n'avait pas vu grand changement depuis qu'elle avait quitté la grotte.

Le seul changement avait peut être été que, dans son obscurité quotidienne, il y avait un souvenir, une voix, un ressenti plus qu'une image, celle d'un enfant, d'un jeune vampire, et peut être bien son premier ami..Le premier depuis sa nouvelle condition en tout cas...

Mais ils s'étaient quittés et, chose normale, ils avaient reprit chacun leur chemin..seul et pourtant un peu moins dans cette île qui n'en finissait pas de mettre des ronces sur le chemin de Nervan.

Le faucon sur son épaule l'aidait un peu dans son avancée...régulièrement elle se débarrassait des ronces d'un geste négligent..elle avait une priorité...elle avait faim...

Ca allait faire bientôt deux jours qu'elle n'avait pas bu la moindre goutte de sang et même si elle savait qu'elle pourrait tenir encore vingt quatre heures elle ne tenait pas à se pousser dans ses derniers retranchements...Pas si elle ne voulait pas tuer...
Alors trouver quelque chose, n'importe quoi de vivant, de préférence de sang chaud...

Après quelques secondes, minutes, heures, d'errance, elle finit par entendre, ou du moins ressentir un coeur qui battait....une animal, pas bien grand, un faon, peut être un petite biche.
Le stratagème habituel comença.

Wrang s'envola, venant se poster devant l'animal..Nervan ne pouvait pas parler directement à l'animal mais le faucon en était capable....Le discours, toujours le même, passa sans interruption d'un cerveau à l'autre...ce ne serait pas long, pas douloureux, c'était de l'entraide...

Alors , comme bien souvent, la bête se laissa faire..l'aveugle s'approche, cherche la veine, capte les pulsations, ecarte l'égèrement le pelage et plante ses crocs...Pas longtemps , comme promi...juste assez pour caller sa dent creuse sans trop affaiblir l'animal...

Une fois qu'elle eut accomplit sa tache, la jeune vampire passa sa main droite sur la plaie, la cicatrisant immédiatement.Autant tuer quelqu'un qui la genait ne la dérangeait pas, autant elle se refusait de tuer un animal sans défence...elle préférait largement qu'il l'aide de cette manière...

Remerciant l'animal, elle se redressa puis reparti sur sa route, son chemin, son sentier....

Cela faisait déjà plusieurs jours qu’Eléa ratissait l’île d’ondes invisibles, elle cherchait son élève, et elle savait qu’il n’était pas là, mais quelque part le lieu l’apaisait. Il était parti, elle pouvait l’admettre, mais elle devait le retrouver, il était parti trop tôt, beaucoup trop tôt. Elle ne lui avait encore rien apprit. Elle n’aurait pas dû lui autoriser la bibliothèque tout de suite, il avait peut être trouvé qui était Hollow, et il avait décidé de partir sur un coup de tête. Il était si jeune, et les jeunes étaient connus pour être impulsif. Pour le moment il était en vie, s’il mourrait, elle s’en rendrait compte, elle le sentirait. Le lien était fort entre eux, et s’il était mort, un vide se dessinerait en elle. Elle était allée si loin en lui, aucun de ses précédents élèves n’avait montré de tels pouvoirs, elle n’avait jamais pu s’imprégner autant dans l’un d’eux. Et si elle s’en était félicitée les premières heures, maintenant elle le regrettait. Il ne devait rien lui arriver ou elle souffrirait, du moins à ce stade de son évolution.

Ces derniers jours, elle avait ressenti des présences au travers de ses ondes, quelques uns de ses frères s’étaient dessinés par les images renvoyées par le son inaudible. Aucun n’était Ichigo bien sur, mais elle avait remarqué quelques individus intéressants. De vieux vampires qu’elle avait connus bien avant son isolement, mais surtout des jeunes mordus qu’elle n’avait pas encore rencontré. Elle avait vu l’image d’un enfant, bientôt rejoint par une jeune femme, puis ils s’étaient séparés, après un combat remarquable qu’Eléa avait observé des airs. Ils étaient jeunes tous les deux, vraiment très jeunes, de jeunes mordus… elle était repartie ce jour là, les pensées comblées de souvenirs et de nostalgie du temps où elle aussi apprenait à vivre avec on état. Les jours suivant si elle ne trouvait plus le garçon, elle suivait les avancées de la fille, ou femme, d’ailleurs, elle ne savait pas vraiment comment la qualifier.

Ce jour là, elle fut témoins d’un évènement assez étrange, elle ne comprit d’abord pas ce qui avait poussé cet animale à offrir son sang à sa sœur. Puis en balayant les lieux d’ondes après son départ elle décela toutes les traces de magies. La petite se débrouillait plutôt bien pour un si jeune vampire. Eléa était de plus en plus intriguée. Elle avait même fini par arrêter ses recherches, et elle se consacrait désormais à l’étude du vampire. Elle avait décidé de la rencontrer. Pour le moment, elle savait qu’elle était invisible, elle était bien trop haut dans le ciel, et ses ondes finissaient de cacher sa présence. Elle allait préparer le terrain, elle ne voulait pas la croiser n’importe où, elle voulait apprendre qui était la jeune fille. Si elle débarquait comme ça, elle apparaîtrait d’avantage comme étant une menace, alors elle allait l’attirer à elle. Elle s’installa dans l’une des clairières les plus grandes de l’île, une clairière vide de toute vie, entourée de nombreux arbres. Puis, l’île vivant en harmonie avec la Voix sembla frissonner, c’était comme si les arbres s’écartaient devant Nervan pour lui indiquer un chemin. Et pour plus d’assurance quand à la réussite de son entreprise, Eléa lança un appel. Non pas l’Appel de rassemblement, mais un appel que seule celle qu’elle voulait voir entendrait. Une sorte de mélodie enchanteresse et envoûtante. Elle chantait, assise sur sa pierre, toute de blanc vêtue, et elle attendait celle qui l’intriguait depuis plusieurs jours déjà.

Nervan essuya d'un revers de manche le sang qui continuait de ruisseller légèrement autour de sa bouche...C'était tout de même assez désagréable de sentir le liquide chaud contre la peau froide...

Elle fut interrompue dans son geste par un impression étrange, la même impression étrange qui fit que quelques mètres plus loin elle s'arretait...Il y avait un changement, le faucon était d'accord avec elle...De toute manière, depuis le temps, il n'avaient presque plus qu'un cerveau pour deux..toujours en accord..comment sinon arriver à survivre? Il fallait bien qu'ils aient chacun une confiance absolue..Enfin, surtout elle envers lui...la réciproque n'était que pur respect...

C'était comme si....Comme si la terre avait quelque chose de vivant...come si le sol sous ses pieds bougeait au rythme d'une respiration...Il n'y avait personne d'autre que son faucon et elle, elle en était persuadée...pourtant, pourtant il y avait bien quelque chose d'autre, une autre vie...Plus grande, plus vaste...Comme intemporelle...
Nervan ne compranit rien de ce qui se passait, elle avait l'impression que la forêt lui parlait....un instant elle fut persuadée qu'elle était folle..Mais si elle était folle elle n'en aurait pas conscience...Alors pourquoi avait-elle l'impression que la forêt lui donnait des indications?

Et pourquoi, d'un seul, coup, cette voix était entrée dans son esprit..Pourquoi se chant? Elle était pourtant télépathe,ce qui était d'entrer dans l'esprit d'autrui, elle connaissait...Mais là il y avait quelque chose de différent..comme si on l'invitait à agir...

Oui mais pas de chance, Nervan était seule et comptait bien le rester..et elle n'avait pas la moindre envie qu'on lui dicte ses mouvements, aussi mélodieuses que soit la voix qui lui indiquait sa route...Etrangement, elle n'arrivait pas à définir si le chant était de l'extérieur et directement dans son crane...C'était definitif, elle était folle...forcément, sinon elle ne serait pas là à ne pas savoir d'où venait la voix alors qu'il n'y avait personne...

Et elle ne serait pas là et suivre , presque à se contempler en train de suivre cette voix...contrainte avec douceur, presque malgrè elle, elle avançait..sous la double injonction de la foret et de la voix...elle ne comprenait rien, ce qui ne lui plaisait pas..et en plus elle était en train d'avancer alors qu'elle n'en avait pas vraiment envie...

Elle finit par déboucher sur un espace plus large que les simples couloirs naturels,elle devina une clairière...Et devina presque aussitot qu'ils n'étaient plus seuls...Elle resta muette, légèrement sur ses gardes, et le faucon, contrairement à son habitude ne s'envola pas....Elle venait précisément d'arriver là ou elle avait été attirée...et ne savait pas vraiment si il y avait quelque chose de bon à en déduire....

Topic fermé, Nervan ne pourra pas continuer, donc ce rp ce termine ici!