L'ambiton d'Eléa

Eléa était maintenant décidée, elle allait reprendre sa place. Depuis trop longtemps déjà on se moquait d’elle, on la rabaissait, mais tous ignoraient combien elle était puissante. Elle pouvait les écraser presque en un claquement de doigts. Les anciens ne vivraient pas plus longtemps. Elle allait lancer la confrontation. Elle allait prendre de force la place que ces vieux croulants lui refusaient depuis si longtemps déjà. Pourtant aucun d’entre eux n’était aussi vieux ni aussi sages qu’elle. Et s’ils refusaient de l’admettre, ils le savaient. Elle avait beaucoup plus sa place dans leur ordre que chacun d’eux. Elle avait prouvé sa valeur et était digne d’être au conseil des anciens. Mais maintenant, elle avait terminé de se laisser faire. Elle était revenue après cent ans d’isolement plus forte qu’elle ne l’était déjà, et même s’ils étaient plus nombreux qu’elle, elle les détruiraient jusqu’au dernier, parce qu’elle l’avait décidé.
Le conseil avait reçu sa missive, elle leur avait donné rendez-vous dans l’Arène, ils devaient bien se douter du but de cette convocation.
Avant, l’Arène était le lieu des défis et des combats entre dragonniers, puis avec le temps elle n’était devenue qu’une simple place d’exécution des prisonniers. Qui d’ailleurs se faisaient de moins en moins nombreux. La place avait perdu tout son prestige d’entant. Ici Eléa avait assisté à des combats magnifiques entre dragonniers, des tournois étaient organisés, le village des Dragonniers était alors à l’apogée de son pouvoir. Mais quand elle était partie, le clan si important dont elle faisait partie commençait à décliner, et pendant son absence, le chef qui avait repris les rênes n’avait pas su redresser la pente dans laquelle les dragonnier avaient sombrés. La petite espérait que la nouvelle s’en sortirait mieux. Mais ce n’était pas son affaire pour le moment. Il était temps pour elle de livrer un combat décisif dans sa vie.
Elle attendait qu’ils arrivent, ils seraient déshonorés s’ils ne venaient pas, ils viendraient donc. La poupée était perchée sur Pupuce, la dragonne arborait fièrement son collier de diamants, Elle était d’une majesté que peu de dragons portaient. Elle était magnifique et éclatante. Ses écailles d’une blancheur immaculée reflétaient les éclats du soleil, ses écailles d’argent étaient étincelantes. Sur la selle d’argent couverte des plus belles pierreries, Eléa se tenait tout aussi fièrement que son amie. Elle portait une robe qu’elle ne sortait que très rarement. La tenue qu’elle avait portée durant la grande guerre et qui lui avait valu de nombreuses appellations toutes plus gratifiantes les unes que les autres. Elle portait une robe aussi blanche que sa dragonne, si grande qu’elle retombait sur les côtes de la monture, atteignant même le sol. La selle sur laquelle elle trônait était d’ailleurs presque invisible tant il y avait de tissus. Et comme si tant d’étoffe ne suffisait pas, elle portait de nombreux bracelets d’argent aux poignets, et un impressionnant collier de diamants descendant sur ton son torse jusqu’à sa taille. Pour ajouter à sa majesté, elle portait une fine couronne de diamants et d’argent. Une couronne digne des plus grandes reines des Elfes. Ses cheveux étaient lisses, de chaque côté de son visage, et ils n’étaient pas aussi dorés qu’à l’ordinaire, ils étaient presque blancs. C’était comme si elle s’était métamorphosée pour ce combat. Ils retombaient sur ses épaules et plus bas encore, jusque dans le bas de son dos. Ils étaient légèrement soulevés par le vent très doux de ce début d’après midi.
Elle avait l’allure d’une reine, elle était plus impressionnante que jamais, et malgré qu’elle soit prisonnière d’un corps d’enfant qu’elle a choisit, elle dominait tout. Alors, on pouvait comprendre la peur ressentie par ses ennemis durant la grande guerre, lorsqu’ils se retrouvaient face a elle, dans toute sa grandeur et sa majesté.

Alors ils arrivèrent, les Anciens, vêtus de leurs toges rouges, brodées de leurs armoiries, avec leur longues capes safranées qui retombaient sur le sol, et semblait se mêler au sable imprégné du sang des prisonniers. Ils étaient déterminés, ils voulaient en finir rapidement. Les rubis de la taille d’un poing, accrochés à leurs bâtons lançaient une faible couleur rougeâtre, qui tentait vainement de lutter contre la lumière de la poupée et de son dragon. C’était déjà un terrible affront pour cette sois disant puissance des Anciens, que quelqu’un d’autre que le chef des dragonniers soit plus éclatant qu’eux était insupportable. Des regards se troublèrent quand ils tombèrent sur Eléa et Pupuce, ils reconnurent celle dont parlaient les légendes et les livres relatant la Grande Guerre. Ils reconnurent celle qu’on nommait entre autre « la Voix du ciel ». Les plus sages du conseil savaient qu’ils avaient déjà perdu. Mais menés par un chef assoiffé de pouvoir, il ne pouvait faire autrement que combattre. Du moins au début, ils ne tarderaient pas à reconnaître la supériorité de la petite. Parce qu’elle était digne de les diriger pour la prospérité du village. Elle serait meilleure qu’eux, et elle, ne voudrait pas détrôner Vanialye, elle oeuvrerait pour le bien des dragonniers, et non pour sa propre gloire. Mais il n’était pas encore l’heure des combats et des négociations, ou bien des changements d’opinion, une discussion était nécessaire avant toute décision, même si pour le chef des anciens, tout était déjà décidé, et qu’il se préparait au combats.

Eléa sondait les Anciens, elle essayait de retrouver leurs émotions, elle envoyait des ondes qui lui révélaient leurs auras. Elle souriait, elle savait que tous n’étaient pas contre elle, et qu’ils souhaitaient la rejoindre, mais il était encore trop tôt. Elle s’apprêta à descendre de sa monture, elle passa ses deux jambes du même côté, et se laissa glisser sur l’aile de la dragonne. Pupuce donna un grand coup d’aile quand la poupée arrivait à son extrémité, et elle se retrouva projetée dans les airs, sa grand e robe volant derrière elle, ses cheveux tournoyants avec le vent et l’air produit par la vitesse à laquelle elle allait. Puis elle retombera, en toute légèreté, aidée d’ondes elle mit sa robe en place, elle l’entourait de toute sa longueur, en un magnifique disque d’une blancheur éclatante. La poussière qu’elle avait soulevée en atterrissant retomba et laissa les Anciens la voir dans toute sa magnificence. Elle était peut être petite, mais elle n’en impressionnait pas moins que quand elle montait le dragon blanc. Elle souriait, elle était belle, elle était déjà victorieuse, alors que le combat n’avait pas commencé, elle savait qu’elle allait écraser ce conseil impuissant. On pouvait maintenant voir la splendide épée qu’elle portait dans le dos, son épée de nacre avec laquelle elle avait tant tué.

Je viens réclamer ma place parmi vous, il est temps de me laisser entrer dans vos rangs. J’en suis digne, nous le savons tous, il est temps de me laisser la place qui m’est due.

Elle était menaçante, tous devaient percevoir que s’ils ne lui laissaient la place qu’elle réclamait, ils ne s’en sortiraient pas facilement. Mais leur chef voyait en elle une rivale, il était aveuglé par sa soif de puissance et de pouvoir, personne ne lui résisterait, personne ne s’imposerait à lui, il devait la détruire, comme un jour il détruirait la chef des dragonniers, comme un jour il prendrait le pouvoir au sein des dragonniers, parce qu’il le voulait, que c’était selon lui son destin, et que personne ne pouvait le détourner de ce chemin déjà tracé. Pourtant, un nouvel obstacle venait de se dresser devant lui, c’était l’obstacle qui le détruirait, mais il ne le savait pas encore.

Nous allons voter, nous ne pouvons t’accueillir si la majorité d’entre nous ne veux pas te ta présence au sein de notre ordre.

Ils formèrent alors le cercle, devant Eléa, qui les observait, ils formèrent le cercle des anciens. Et contempla tout, et grâce à son pouvoir, aucune de leurs paroles ne lui échappa. Trois étaient pour son entrée au conseil. Cinq étaient contre, dont le chef e l’ordre, et il restait quatre indécis. Sur les quatre vieillards, deux choisirent de suivre leur chef, par peur des représailles, et les deux autres se rangèrent aux côtés de la minorité. Ainsi les anciens avaient votés. Eléa ne ferait pas partie de leur ordre, du moins elle ne l’intègrerait pas par le négoce.

Bien, puisque la négociation ne paye pas, j’emploierais la force. Seuls cinq d’entre vous survivrons !

[i]Elle dégaina son épée, et la pointa en avant vers les Anciens. Elle était prête à les recevoir, comme eux n’avaient pas souhaité le faire. Alors que sept des hommes qui lui faisaient face s’avançaient et se préparaient au combat, cinq autres restèrent en arrière, ce n’était pas leur combat, ils avaient choisit le camp de la petite, et ne participeraient pas à cette lutte. Ils invoquèrent leurs dragons, ou plutôt les esprits de leurs dragons, puisqu’il ne restait d’eux que les pierres de sang sur les bâtons des anciens. Les hommes avaient tous ou presque vu leur compagnons périr. Mais les esprits restaient à leurs côtés, ils les protégeraient éternellement, parce que c’était la mission d’un dragon, protéger son maître et ami. Pupuce se tenait prête, elle poussa un puissant hurlement, qui fit trembler les murs de l’Arène, elle était vieille désormais, et elle avait acquit une puissance incomparable. Elle était la dragonne la plus sage que Neverland portait, elle était respectée de tous ses pairs, et ce respect était fondé.

Pour Eléa, que ce soit des spectres et non des dragons en chaire et en os qui aient étés invoqués étaient une aubaine. Un de ses pouvoirs allait rapidement remédié à ce mini déséquilibre, elle prendrait le contrôle des créatures, mais elle ne les utiliserait pas, elle voulait un combat relativement égal, même si elle avait conscience que ce serait assez simple de vaincre. Elle se concentra quelques secondes, et elle invoqua ces mêmes esprits, puis elle imposa sur eux sa domination. Ils étaient dominés, et ne pouvaient plus suivre leurs cœurs, que les vieux arboraient fièrement au somment de leurs « sceptres ». Pupuce resterait à l’écart, la dragonne ne devait pas entrer dans le jeu des hommes et de leurs semblables. C’était un combat entre eux. Elle n’interviendrait que pour protéger Eléa, en dernier recours. La poupée se battrait seule, par la magie, et par l’épée. Ce serait son épée qui tuerait les Anciens. Elle leur transpercerait le cœur de sa lame de nacre rosée. Maintenant qu’ils étaient à égalité, le massacre pouvaient commencer.

D’abord, ils avancèrent vers elle, ils crurent l’immobiliser en marchant sur sa robe, alors qu’ils l’encerclaient. S’ils étaient un peu plus près, ils pourraient utiliser leurs pouvoirs, leur magie et ce serait si simple… Mais non, elle ne les laisserait pas approcher, ce serait elle qui s’approcherait. Elle envoya de puissantes ondes autour d’elle, Sa robe s’anima, c’était comme si des vagues de tissus fonçaient sur les membres du conseil qui luttaient. Elles les expulsèrent de la robe qui se décolla du sol, soulevée par les ondes. Un cri effrayant et paralysant retentit. C’était le premier cri d’Eléa dans cette lutte. Elle commençait vraiment, tout ce qu’elle avait fait pour l’instant n’avait été qu’un prologue. Sa robe s’ouvrit en deux, et elle en émergea, portant un autre vêtement lui permettant plus de mouvement. Elle se dirigea vers le premier de ses opposants, qui s’était déjà relevé. Il essaya de lancer des éclairs sur elle, alors qu’elle s’approchait, mais elle renvoyait un maximum d’ondes, qui formaient comme un bouclier autour d’elle, et les rayons de lumière électrifiant rebondissaient. Le vieil homme eu à peine de temps de réagir qu’elle était sur lui, il tenta de parer ses attaques avec son bâton, mais sa lame de nacre le trancha en deux. Il se débattait toujours, les autres se relevaient et essayent d’approcher, repoussés par les ondes, ils ne pouvaient approcher à plus de deux mètres. Ils essayèrent tout, mais rien ne pouvait franchir le bouclier qu’elle créait. Toute tentative se voyait échouer. Eléa était de plus en plus pressante, elle était une combattante aguerrie, et le vieux avait perdu l’habitude apparemment. Elle profita d’une seconde d’hésitation de sa part pour planter son épée dans son cœur. Il la regarda un moment, alors qu’elle retirait sa lame pleine de sang, et il s’écroula à terre. Pendant une minute, plus personne n’attaqua. C’était le sort de tous ceux qui s’opposaient à elle. La lame retrouva bientôt tout son éclat, le sang n’était pas resté, il formait une petite flaque sur le sol, une de plus. Le spectre de son dragon disparu dans le vent, dans un hurlement d’apaisement, il n’avait pas su sauver son maître, mais il était désormais libre de reposer en paix.
Maintenant elle allait choisir une autre victime. Elle gardait le chef pour plus tard, d’abord elle exterminait es suiveurs. D’abord les convaincus, et ensuite les hésitants. Ils n’avaient pas voulu d’elle, et même si c’était par égoïsme, elle ne le leur pardonnerait pas pour autant. Elle repéra celui qui mourrait en second. Elle se précipita vers lui, il para son premier assaut avec brio. Elle ne l’écraserait pas aussi facilement, il était meilleur combattant. Les autres avaient compris qu’il ne servait à rien de lutter d’avantage contre son bouclier, ils ne le franchiraient jamais. Son nouvel adversaire avait un pouvoir assez intéressant, qui rendant la tâche d’Eléa plus difficile. Il avait recouvert sa peau d’une couche de métal, et il se défendait bien. Quand elle le touchait, la poupée n’arrivait pas à faire beaucoup de dégâts. Elle l’aurait par l’usure. Elle espérait cependant qu’il ne soit pas trop résistant, elle ne voulait pas s’épuiser face à lui. Ses asseaux se répétaient. Mais il ne faiblissait pas. Elle ne se laissait pourtant pas démonter, et montrait plus de puissance à chacun de ses assauts. Il faiblissait. L’épée entaillait de plus en plus l’armure qui lui couvrait le corps, et dans un dernier geste, elle parvint à transpercer le métal qui couvrait son corps, et son épée entailla son flanc droit. La peau devenait de moins en moins solide, l’homme devenait de plus en plus faible, et elle transperça son cœur pour l’achever. Elle vit de la résignation dans son regard. Il acceptait la défaite, parce qu’elle méritait cette place. L’homme qu’elle avait combattu était un homme juste. Elle l’avait senti, et pour lui, elle devait montrer sa valeur, et elle venait de le faire en le tuant. Il acceptait la mort avec soulagement, il avait mérité la paix. Son dragon disparut à son tour dans le vent, sans aucun son, les deux amis allaient se retrouver dans la paix. Elle retira en douceur son épée du cœur qu’elle venait de pénétrer, et allongea l’homme avec délicatesse, parce qu’il le méritait.
Elle se redressa, et regarda les autres hommes. Elle en avait encore cinq à tuer. Et elle le ferait. Elle remit ses cheveux en place, repositionna sa couronne, et s’élança vers un autre de ses opposants. Celui qu’elle avait choisit n’avait pas de pouvoir particulier, elle le tua sans difficulté, sa seule force était l’esprit de son dragon, mais elle l’avait dessaisit de tous pouvoirs. Elle passa alors à un quatrième Ancien. Il n’était pas très puissant, mais il lui opposa une résistance non négligeable. Il était animé par la volonté, et parfois, les sentiments sont plus puissants que la magie. Mais Eléa s’imposa par une volonté encore plus grande. Elle ne réussit pas à riser tout de suite son bâton, auquel la volonté de l’homme donnait d’avantage de résistance, elle s’en prit deux trois coups, mais elle ne recula pas, elle continua d’avancer. Finalement elle réussit à le briser. Son aura était puissante, mais pas aussi forte que celle de la poupée. Elle lança un dernier assaut concluant, et le tua de la même façon qu’elle avait tué les autres. Les dragons disparaissaient petit à petit, libérés de toute emprises, il regagnait le royaume immortel où ils pourraient vivre leur mort, sans aucune menace de perturbation.
Elle n’avait pas terminé. Il lui restait trois hommes à détruire.

Pupuce observait les scènes de combat, sans bouger, elle était fière d’être la dragonne et l’amie d’Eléa. Elle était fière d’avoir une maîtresse aussi puissante. Elle se savait observée. Les cinq hommes qui avaient accepté la puissance de la petite admiraient la dragonne. Elle était magnifique, et Eléa savait la rendre encore plus belle. A cet instant, Certains s’en voulaient de n’avoir pas su protéger leurs dragons de la mort, ils auraient pu un jour devenir aussi beau majestueux et sages que l’était aujourd’hui la grande dragonne blanche.

Pendant ce temps, Eléa continuait son combat. Elle tua un des indécis sans difficulté, il était non seulement faible, mais il était aussi lâche. Quand elle s’était approchée de lui, il s’était mis à genoux et il l’avait supplié. Elle lui avait ordonné de se lever, et alors qu’il croyait qu’elle allait lui laisser la vie, il vit l’épée de nacre rosée, aussi propre qu’avant le premier cœur fendu, s’enfoncer dans sa poitrine et le tuer. Elle ne le regarda même pas s’effondrer sur le sol, il n’en valait pas la peine. Elle passa à l’homme suivant, un qui dès le début avait été convaincu qu’elle n’en valait pas la peine. Il avait admis s’être trompé, et il n’opposa aucune résistance à la mort. Il l’acceptait, parce que la petite méritait plus que lui de siéger au conseil des anciens. Il ouvrit donc les bras quand elle pointa son épée vers son cœur, et il la regarda avec admiration. Il mourut, et elle l’allongea, comme elle l’avait fait avec un autre de ses adversaires. Elle passa au dernier des indécis. Lui voulait vivre, et étant témoins de tout ce qui s’était passé avant, il savait qu’il devait se battre. Il envoyait des pierres dans sa direction, par télékinésie. Il avait apparemment besoin de beaucoup de concentration, et ne faisait pas trop attention aux avancées de la petite. Toutes les pierres qu’il projetait rebondissaient contre le bouclier, et il ne savait plus quoi faire. Il essaya alors de se concentrer d’avantage pour envoyer plus de pierres sur elle. Il ferma les yeux et ne la vit même pas le tuer. Elle ne prit pas une minute de repos, et elle se précipita vers le dernier des anciens à qui elle s’opposait : leur chef.
Il souriait. Elle pressentait qu’elle aurait du mal à le vaincre, mais elle réussirait. Elle ignorait la nature de son pouvoir, elle ne savait pas de quoi il était capable, et elle allait vers l’inconnu. Elle s’était promit de ne pas trop utiliser les ravages du son, mais s’il le fallait elle en userait et en abuserait. Elle s’approcha de lui, et elle sentit son énergie s’amoindrir. Comme s’il pompait ses dernières forces. Elle ne voulait pas utiliser celle de Pupuce, mais il semblait vouloir la pousser dans cette direction. Alors elle coupa le son, son bouclier d’ondes disparu. Elle garderait son énergie pour le combat, et elle n’irait pas utiliser les forces de son amie. Elle savait que c’était ce qu’il cherchait, ce qu’il voulait qu’elle fasse, elle sentait que tout était perdu si elle allait dans son sens. Alors elle avait choisit une autre méthode. Elle attaquerait le plus rapidement possible, parce qu’il continuait à pomper son énergie et qu’elle n’avait pas beaucoup de temps. Elle fonça droit sur lui, épée en avant, il se défendit un peu, elle faiblissait rapidement, mais il ne faisait pas le poids en combat rapproché. Elle lui trancha la tête. Il ne méritait pas de voir l’épée d’Eléa se planter dans son cœur. Mourir sous l’épée de la poupée était déjà trop d’honneur pour lui.

Elle avait réussit, elle était aller au bout de sa tâche. Elle avait détruit un ordre manipulateur, faible et vil, et avec l’aide des cinq Anciens restants, elle allait créer un conseil fort, bon et juste. Elle s’appuya sur son épée. Elle se permit de prendre un peu de force à la dragonne, elle en avait besoin. Elle s’approcha de ceux qui l’avaient accepté et s’agenouilla.[/i]

Plus rien ne s’oppose à mon entrée au sein de votre ordre. Je serais membre du conseil des anciens, et je vous mènerais vers la justice, la bonté, la bienveillance et la force. Ensemble, associée au chef des dragonniers, si elle le mérite, nous rendrons son prestige au clan des Dragonniers.

Ils s’inclinèrent, elle était leur nouveau guide, et comme la dragonne durant le combat, ils étaient fier d’être ses alliés. Le clan des dragonniers redeviendrait fort, ils en étaient certains, et ils étaient heureux de participer à l’entreprise qui les attendait pour rendre sa gloire au village des roches. Eléa se releva, elle ramassa l’étoffe qui lui avait servit de robe, elle le posa sur ses épaules, et elle grimpa sur Pupuce, elle devait se reposer avant tout autre chose.

Deux de sces hommes méritent les honneurs, je pense que vous savez de qui je parle. Ils doivent être transportés vers le village où je veillerais à ce qu’on les fête. Récupérez les pierres de sang, un autel sera érigé en l’honneur des sept dragons.

Elle leur sourit et s’envola vers sa grande demeure, sous le regard admiratif des hommes qu'elle avait rejoint…

[Je sais que ce n'est pas un RP classique, mais j'en avais besoin pour faire avancer le RP d'Eléa, merci à ceux qui le lisent en entier. Le Ancien étant des PNJ, je ne pouvais pas faire autrement, et le RP n'aurait pas été interessant si on avait suivit Eléa dans cette aventure. Je m'excuse pour le plus que double poste, mais le forum ne voulait pas tout en un seul message... L'ambiton d'Eléa 0104

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