Arrivée [PV Matias]

Cela faisait plus de deux ans que le jeune homme au bandeau noir était dans la nature, allant au jour le jour, vivant sa vie comme elle venait. Il voyagait et allait n'importe où, il avançait. Comment? C'était très simple, soit il marchait, soit il se cachait dans les bateaux de marchandises, c'était très facile, et il suffisait d'entrer et de sortir discrètement. Ainsi, John traçait sa route et allait. Mais un jour, alors qu'il était dans le port de Martuny, il s'infiltra discrètement dans un bâteau de marchandises, comme à son habitude, et s'y cacha. C'était un bâteau transportant des fruits et légumes frais. John n'avait pas manger depuis 2 jours, mais il se retint, il ne voulait pas faire de bruit. C'est alors qu'il sentit le bâteau bouger, ils partaient, enfin. trente minutes plus tard, le jeune homme se dit, qu'il pouvait au moins manger un fruit, il ne fera pas de bruit... Ils se donnait des raisons pour pouvoir manger. Il faisait complêtement noir ici, la lumière ne traversait pas la porte, que si on l'ouvrait. Pendant les deux ans où il avait erré dans la nature, il avait renié les pouvoirs de son oeil. Mais cette fois, il allait être utiles. Car en plus de pouvoir hypnotiser les gens, il pouvait voir dans le noir. Il détacha donc son bandeau, et maintenant son oeil à découvert, voyait très bien la salle, tel un chat.
Il saisit le premier fruit qui venait, c'était une pomme. Il l'as croqua à pleine dents, affamé, et pris du plaisir à la manger, elle était juteuse et sucrée. Mais a peine il avait fini de la dégusté, qu'il entendit le grincement de la porte. Aveuglé par la lumière, il ne vit d'abord pas qui était là, mais ensuite habitué, il vit que c'était un marin. John esseya de se faire tout petit, mais en se rétractant dans son coin, il fit craquer un cagot de pomme de terre. Alerté par ce bruit, le matelos marcha lentement dans sa direction, et fini par le voir. Rien qu'a voir le regard du marin, John savait déjà qu'il voulait le tuer. Oui, la vie était cruelle, elle voulait que des homme en tue des autre, pour rien du tout, enfin presque... Alors John tenta le tout pour le tout, de son oeil blanc, il fixa le marin, et esseya de l'hypnotiser. Il lui dit de revenir calmement en dehors du bâteau, et de faire comme si de rien était. Mais le matelos ne bougeait pas, au contraire, il commençait à appeller les autres, il avait raté! Toujours aussi calme, mais un peu paniqué, il courut vers le marin, et l'esquiva quand celui-ci voulu le bloquer. Il passa la porte, et d'un geste vif et habitué, il remit son bandeau en un temps trois mouvements. Des hommes courraient vers lui afin de l'arrêter, il allait sûrement mourir...
Alors soudain, il courru vers la bord, et plongea dans l'eau. Les navigateurs, sachant que John avait sûrement manger ou voler les fruits de leurs récoltes, ardent comme de la braise de rage, voulait qu'il meurt... oui, ils savaient que si ils le laissaient ici, il allait mourir, mais il voulaient plus, ils voulaient le tuer de leurs propre main! Les ficelles qui tenaient la barque tournaient, très vite... tellement préssés de le voir mourir, ils avait été trop vite. La barque brisa en éclat quand elle fit un plat sur l'eau, elle se cassa en plusieurs morceaux. marins lancèrent des jurons, et finalement, abandonnèrent, sachant qu'ils mourraient peut être si ils plongeaient. John rassembla ses dernières force pour s'approcher d'un morceau de la barque. Il s'alongea à moitié dessus, espèrant de pas se noyer. En entrouvant les yeux, il voyait le bateau, au loin...

Ventre au sable, et dos au ciel, un homme avait échoué sur la plage. Tout à coup, des toussements se firent entendre, et le jeune homme cracha de l'eau, la tête plein de grains de sable. Il n'y croyait pas, il était vivant..? Il cru d'abord que c'était un rêve, ou qu'il était mort, mais il se rendit compte que cela était vrai! Peut être que la chance lui avait sourie..? Il remarqua que ses vêtement était déhirés, sa chemise et son jean. Il prefera garder sa chemise et son jean, même si ils étaient mouillés et déchirés. Il s'était assit dans le sable, ne sachant que faire. Il ne savait pas si il était sur une île, ou sur un continent, et pour l'instant, ce n'est pas ce qu'il le préocupait le plus.
Ce qui le préocupais, c'était ces hommes, devant lui, qui étaient bizarrement habillés, avec des colliers vaudou en toutes sortes, et des os un peu près partout, en collier, dans le nez... En effet, John était confronté à des canibales. Pour l'instant, ils restaient imobiles, debout. John en profita pour se lever doucement, toisant intensément les canibales, de peur qu'ils se dirigent dans sa direction. Sur leurs visage, John vit de la déseption. C'était un peu normal, vu ce qu'il y avait à manger sur John... Mais ils allaient sûrement l'engraisser! Alors toujurs calme, et aussi un peu paniqué... Il couru soudainement, et, les canibales firent de même. Maintenant les canibales à ses trousse, il courrait de toutes ses forces, de peur qu'ils l'attrape. Jetant quelques coup d'oeil toute les 10 secondes, il tapa un sprint, et réussit à leurer les mangeurs d'hommes. Grâce à son sprint, il avair de l'avance sur eux, et tourna directement dans une entaille dans la roche, assez grosse pour qu'il puisse passer. Il vit les quelques canibales à sa pousuite continuer leurs chemin, sans s'être rendu compte qu'il s'était cacher. Soulagé, il poussa un soupire. Il attendit dix minutes environs, avant de sortir, de regarder si ils étaient toujours là, et bien sur, ils étaient partis.
Il s'en alla de sa cachette, discrètement, et resta sur ses gardes, il ne voulait pas être attaquer de nouveau.. Il faisait presque nuit, et il n'aurais jamais le temps de trouver une ville, et il n'était même pas sûr qu'il y en avait une. Alors, près de l'entaille où il s'était glisser, il trouva une grotte parfaite. L'entrée était assez petite, bien cachée, mais l'interrieur était grand! Assez grand en tout cas, pour contenir au moins deux personnes. Toujours sur ses garde, il scrutta les environs, à la recherche de bois, pour se réchauffer. Il trouva plusieurs morceau de bois, ainsi que des cailloux, pour faire un feu de camps comme dans l'ancien temps. Il disposa les pierres en rond, et mis les morceau de bois ramassés au milieux, et grâce à d'autres cailloux, il pu les frotter, ce qui provoqua des étincelles. Il dû réesayer plusieurs fois avant que le feu ne prenne, mais il y arriva! Maintenant à coté de feu, il réfléchissait à son futur... comment allait-il partir? Il avait entendu parler de "l'ile au canibales", c'était sans doute celle où il était en ce moment même... Un bruit l'enleva dans de ses pensés, c'était un bruit étrange... C'était John qui gargouillait. Il avait manger quelques pommes dans le bâteau, mais ce n'était pas suffisant! Mais il était trop fatigué, alors il s'endormit très vite, sans trop pensé à sa faim... le matin arriva, enfin, l'après midi. Il avait beaucoup dormi, tellement dormi qu'il était environs 2 heure de l'après-midi.
Cette fois, il avait vraiment faim, et, guidé par sa faim, il sortit de sa cachette, toujours sur ses gardes. Après plusieurs minutes, il atterit sur la plage. Des cocotiers étant présant, grâce à sa souplesse, il grimpa à un des arbres, et décrochat quelques noix, trois pour être plus précis. D'en haut, il voyait quelque chose dans la mer, quelque chose... nan, c'était quelqu'un! C'était un homme qui venait et repartait à cause ses vagues. Alors saisit de son elant, il sauta du haut de l'arbre, et courru dans sa direction. Enfin arriver à lui, il le pris dans ses bras. Si il le laissait là, il allait surement se faire attaquer par les canibales! Il ne voulait pas abandonné quelqu'un, le laisser mourire... Alors au passage, toujours l'homme dans ses bras, il pris deux noix de coco, ne pouvant en prendre plus, et alla dans la direction de sa grotte. Il l'installa avec soin, il mis des grande feuilles d'arbre, et l'allongea dessus, et lui mis sa chemise déchirée sur lui. Il était maintenant torse nu, mais il n'avait pas froid, le feu le réchauffait beaucoup. Alors, il s'endormit à son tour. Quand il se reveilla, il n'était toujours pas conscient, et cela pendant deux jours... en effet, le deuxième jour, alors que John se baissa sur lui pour prendre son pouls...

Un coeur qui bat, un battement de coeur, plus rien. Comme un somme sans fin. Il avait déja ressenti cette impression de néant. Sensation de flotaison changée en dur, plat, froid. En pierre?

- " Grr.. "

Son arrivée sur cette île inconnue l'avait effrayé, avec ces gens primitifs qui faisaient la course poursuite pour vous croquer dans une grande marmitte avec des petits oignons. Qu'avait-il fait de mal pour atterir ici? Transformer en loup en plus! Il se sentait plus fort que d'habitude, mais pourquoi? Est-ce que les sauvages parlaient sa langue? Il avait essayé de communiquer, mais la seule chose qu'il avait réussi c'était à se faire capturer. Battu par ces 'méchants', il réussit à s'enfuir sous son apparence d'animal. Trouvant cette forme insultante et vulgaire, il se jura de ne plus l'utiliser mais il se sentait tellement libre sous cet aspect... Les sauvages denouveau à ses trousses, il ne trouva d'autre solution que de fuir l'île. Comment? avec toute cette précipitation, il n'y eu que la nage qui lui vint à l'esprit. Alors il plongea. Les canibales se semblait pas apprecier l'eau, une chance pour lui. L'île s'éloignait peu à peu... Mais il n'était pas un nageur de haut niveau et il esperait peut être qu'un bateau trainerait dans le coin pour le secourir. Cela n'arriva pas. Ses forces s'épuisèrent très rapidement. Soudain, un sourire malicieux se décina sur son visage pâle : la fatigue l'emporta. Les flots le submergèrent mais il gardait ce même sourire satisfait jusqu'à disparaître de la surface de l'eau. Que la vie est belle quand on n'attend plus grand chose d'elle. Etait-ce la fin pour lui? Un coeur qui bat, un battement de coeur, plus rien à part quelques bulles remontant à la surface. Une dance silencieuse et morbide. Qui a parlé de la mort? Non, la vie n'était pourtant pas fini pour cet être à la dérive, qui n'avait rien demandé de spécial.Peut être qu'il était sensé se souvenir de tout ce qui c'était passé avant et après cela, pourtant il ne le sait pas. traumatisme crânien? En tout cas, un horrible mal de tête accompagné d'une quinte de toux sèche le sorti de son inconscience.

- " Qu'est-ce qu'.. !? " balbutia-t-il dans un murmure étouffé.

Sentant une main sur son coup, il eut le réflexe d'auto-défense de toute personne réactive : la saisir et la serrer fermement voir un peu trop fort avec sa propre main. Matias s'était relevé brusquement vers l'avant, ses yeux clairs grand ouverts. Il avait heurté dans sa trajectoire maladroite un inconnu qui le fixait depuis son réveil. Un oeil bandé? Un pirate? Dans quel monde était-il tombé? L'oeil visible de ce garçon était d'un vert émeraude envoutant. Un torse aussi? Que faisait-il à moitié à poil devant lui? Mais la vue n'était pas si dégoutant que ça, au contraire osa penser Matias. C'est tout ce qu'il eut le temps de remarquer sur son visage en dehors de ses lèvres. Car comme la nature et le hasard étaient particulièrement bien fait, lorsque notre Matias se releva, deux bouches se rencontrèrent brusquement et violement. Etait-ce un cauchemar ou un rêve? Non, il était bel et bien éveillé cette fois. Ce garçon aux lèvres tendres l'avait-il sauvé ou emprisonné? En tout cas, toutes ces questions s'envola à ce moment précis. Quelques secondes passèrent, Matias complètement paralysé, l'inconnu aussi apparement. Ils se fixèrent, d'oeil à oeil. Ce vert était vraiment envoutant. Lui qui n'est pas pourtant une personne extraverti, ne rougit pas. il garda son teint pâle jusqu'au bout.

Un gargouillement de ventre digne des dieux retentit dans l'endroit sombre.

Cela fit reprendre les esprits de Matias, qui détourna la tête en baissant les yeux remplis de honte. Que dire après cet accident? était-ce vraiment un accident d'ailleurs? Tout ce qu'il trouva d'intelligent à faire était de toussoter légèrement, une main sur la bouche. Il lâcha la main de l'inconnu d'un geste rapide et même violent. Ce n'était pas pourtant des plus désagréable..

On ne peut dire qu'après cette accident, que John ne fut pas gêné. En effet, ses pomettes décidèrent de prendre une petite teinte rosé, voir rouge. Oui, John semblait beaucoup embarassé après ce qu'il s'était passé, il avait... rougit. Bien qu'il avait un peu peur de la réaction de l'autre homme, il ne trouvait pas ça déplaisant, bien au contraire... Tout ça s'était passé en une fraction de seconde, il lui avait pris la main, l'avais heurté, et enfin, s'était un peu mis à l'écard, un peu gêné lui aussi. Mais, le jeune homme ne voulait pas arrêter la discution ici, elle qui avait si bien commencée. Un petit sourire se dessina sur les lèvres du garçon au bandeau.. Cela l'amusait beaucoup cette situation. Alors, lancé, il lui lacha sur un ton assez amusé :

-"Euh, Bonjours..."

Oui, John n'avais pas honte, d'ailleurs, il ne renie pas que ce baisé il l'avait aprécier. Il avouait aussi que cette personne était très charismatique, il le trouvait mignon. Un bruit se fit retentir dans le grotte, oui, on l'avais compris, cette homme avait vraiment faim. Heuresement, lorsqu'il avait trouver ce garçon, il avait pensé à prendre deux noix de coco. voyant la famine du jeune homme, il pris sa petit dague, et commença à ouvrir une des noix de coco. Elle était riche en lait de coco et en coco lui même, alors,après l'avoir coupé en deux,il tendit la moitié à son compagnon de grotte en lui disant d'un ton amical, avec un sourire au coin des lèvres, de la prendre.
Il pris l'autre moitier pour lui même. Cette sensation était bizarre c'est comme si il partagait tout avec lui, comme si c'était son autre moitié.. Le faim retira John de ses pensé, et il commença àlors à boire son jus de coco, et tout à coup quelque cose lui vint à l'esprit : Il ne s'était pas présenté... Alors, toujours la noix de coco à la main, il lacha, sans dire autre chose :

-"John Burrows."

Il voulait lui serrer la main, mais le moment n'était pas trop convenable, surtout après une scène embarassante. Il n'avais pas trop fait attention, mais tout à l'heure, il lui avait pris la main, et relaché violament... Il avait le sentiment d'être rejeter, il ne savait pas pourquoi... Mais il ne voulait pas se poser de questions maintenant. Il analysa ce jeune homme, et il vit qu'il avait les cheveux blancs, et non blonds, comme il avait cru voir avant. On ne pouvait rater ses yeux, il était d'un rouge... En faite, en les observant mieux, ils étaient marron, mais un marron qui débordaient beaucoup sur le rouge... ils étaient magnifique. Son visage était fin, mais pas trop son corp, il avait les épaules carrés, et on remarquait bien qu'il était musclé. Il remarqua qu'ils étaient pas trop pareil: John avait un corp un peu plus fin, et moins musclé.Il était aussi un petit peu plus agé, d'après ce qu'il voyait. Bien sur, on ne pouvait pas ne pas remarquer ses boucles d'oreille, deux sur l'arcade de l'oreille droite, en argent. John trouvait ça très beau, c'était viril. Physiquement, John trouvais ce jeune homme très beau.Mais il ne connaissait pas encore sa personalité, si il était sympa, gentil.. et il comptait bien l'apprendre!

Le ton de voix du garçon l'énervait. Il le detestait. Pourtant, une sensation de bien être inexplicable l'attirait vers lui. Quel était donc ce mystérieux sentiment profond? Un mélange de haine et d'autre chose d'encore secret. Bien que le garçon soit plus jeune que lui, Matias n'osa pas lui accordé un regard. Peut être était-ce sa timidité qui pointait le bout de son nez, ce n'était pas dans son genre pourtant, un gros gars aux allures de bûcheron face à un petit étudiant doué en athlétisme. Mais il ne faisait pas le poids mentalement. Faible? Idiot? Loin de là, simplement surpris d'être en vie. Il accepta la moitié de noix de coco sans un mot. Les deux hommes étaient en face l'un de l'autre. Le plus agé se jeta sur la boisson si chaleureuse, réconfortante, amical : une gorgée, deux gorgés, trois gorgés. Il tenait la noix comme un bon bol de bouillon.

La nuit devait être tombée puisque la seule source de lumière était un feu de camp grossier surement installé par l'hôte de Matias. Celui-ci se présenta. Ainsi, son nouvel ami avait un nom : John Burrows. Il ne dit rien pendant un moment, fixant son lait de coco. Si Matias plissait les yeux, il pouvait voir son reflet dans la boisson couleur neige. Qui était-il au juste, lui? Son reflet se tranforma en loup, gardant ses même yeux rouge-marron. Ses mains se mirent lentement à trembler; il laissa tomber la moitié de noix de coco par terre, renversant le reste de lait. Qui était-il? Ses yeux semblaient plonger dans un vide insupportable..

Un cri. Un hurlement plus précisement, animal. Un loup. Ce hurlement raisonna dans sa tête. Il ne savait pas qui il était. Soudain, des centaines d'images lui reviennent en mémoire : le loup, lui, la noix de coco. John. Il ne voulait pas l'effrayer. Il voulait lui faire du mal, le détester du plus profond de son être, mais il ne pouvait pas. Ce sentiment? Cette fois c'etait officiel : Il allait vraiment le prendre pour un fou.

Les mains s'appuyant contre sa tête, il voulait se souvenir. Il rouvrit alors les yeux et remarquer que John le fixait avec peur. Non, il était si... quel étrange sentiment. Il ne voulait pas lui faire de mal, le protéger, le remercier de l'avoir sauver et pourtant... Et pourquoi ce bandeau? qu'avait-il à cacher? Matias voulait savoir.. tout savoir. Mais comment apprendre à connaître quelqu'un quand on ne se connait pas sois même? Ce sentiment de malaise semblait si long... Un temps si précieux gaché. Soudain, il ouvrit la bouche et il a fallu quelques secondes pour qu'un son sorte :

- "Matias...Bluebird, c'est tout ce dont j'me souviens. " il fronca les sourcils d'un air contrarié.

Un son assez grave et dur, cachant une tendresse presque en pouvoir de rivaliser avec la douceur de la voix du garçon. Son oeil vert était vraiment envoutant à tout point de vue. Il s'était souvenu de son nom. Une bonne chose. Reprenant sa noix de coco pour essayer de récupérer les quelques gouttes qui restaient au fond mais c'était peine perdu. Matias jeta un coup d'oeil au corps de son compagnon : ses frêles épaules -par à rapport à lui- tremblait de froid, ou de peur. Pas très malin. Il se regarda, c'est lui qui avait sa chemise, ou du moins ce qu'il en restait. Matias était quelqu'un de robuste au froid. Alors il laissa tomber sa noix de coco, se leva pour poser le seul vêtement qu'il pouvait se partagersur les épaules de John. Dans un même mouvement, il s'assit tout près de lui, toujours sans aucun regard ni sourire. Il ne savait tout simplement pas comment réagir. Alors, il se mit en tête d'engager la conversation. Rien de mieux pour détendre l'atmosphère!

- " Et euh... ça fait longtemps que tu vis comme ça? "

En effet, John était un peu inquiet du comportement de son... ami? Oui, on pouvait dire cela, ils étaient tout deux coincé dans une île dangeureuse, voir, mortelle, alors c'est vrai qu'il ne valait mieux pas qu'ils soient ennemi, et qu'il était préférable d'avoir un allié. Le jeune homme bandé était perdu dans ses réflexions. C'est vrai que Matias, ainsi se nommait-il, était naturellement très charismatique, mais il était bizarre... très bizarre. On ne peux pas dire que John l'aimait, mais on ne peut dire non plus qu'il le detestait. Sans le faire attendre, il répondit imédiatement à la question posée;

-" Nan, deux ou trois jours." lacha-t-il.

Quand Il vint à coté de lui, John se sentit étrangement bien. Ce sentiment de bien être s'était accentué lorsque Matias lui avait remi sa chemise sur ses épaules... mais pourquoi? Il ne savait... Un gros silence s'était installé entre les deux hommes. Quesqu'il pouvait dire... Quand soudain il se souvint qu'il avait avouer être amnésique. Mais si il était amnésique, alors, cela voulait dire qu'il ne sait pas où il est, ni comment il est arrivé... John devait lui dire la vérité, où il était, et comment il était arriver là. Mais peut être qu'il ne voulait pas le savoir? Mais ce n'était pas le moment de se poser la question.

-"Tu ne sais sûrement pas où tu es... Tu es... sur l'île aux canibales. Je t'ai trouver inconscient, sur la plage, alors je t'ai sauvé, avant que les canibales te... enfin voilà, je voulais que tu le sâche." dit-il sur un ton sincère.

Après la "révélation", il baissa la tête. Il voulait le consoler, patager sa peine, mais il ne pouvait pas, ils ne se connaisaient pas assez pour qu'ils puissent avoir des sentiments d'amitier l'un envers l'autre, voir plus. Mais la chose qui préocupait le plus John, c'était une question qu'ils devaient tout les deux se poser : Comment allaient-il quitter cette monstueuse île..? La seule chance qu'ils avaient était qu'un bâteau passe à proximité de l'île, mais presque aucun ne passe ici, de peur de se faire attaquer par les canibales. Qui dit? Peut être leurs destin étaient croisés pour qu'ils se rencontrent, et qu'ils meurent ensemble. Mais, malheuresement pour cette hypothèse, John ne croyait pas à la destinée. Ses réflexion faites, il jeta sa noix de coco par terre, assez fort, sans pour autant être violant, et quitta la grotte, sans dire un mot. Il faisait nuit dehors, et il pleuvait sur cette île qui était presque tout le temps ensoleillée.Debout, au milieu de la pluie, il laissa tomber sa chemise. Elle ne lui servait plus à rien, tellement elle était trouée, déchirée. En lui même, il était énervé.. Il n'avait jamais vu ses vrai parents.. Peut-être étaient-ils vivants à cette heure ci? Il n'en savait rien, mais il gardait l'espoir pour que cette question ai une réponse positif. Quand il pensait à ses faux parents... qui ont eut la cruauté de se servir de lui, en faisant croire qu'il était leur fils.. Cela le dégoutait! C'était la première fois, après deux ans, qu'il repensait à son passé. Pourquoi maintenant? Il n'en savait rien. Défiant le ciel de son oeil ardent par la rage, rien qu'en repenssant à son passé, la pluie était de plus en plus forte. Un morceau de tissus noir tomba lentement par terre, dansant avec l'air, mais se faisant rapidement plaqué au sol à cause de la pluie. Le second oeil de John était à découvert, défiant, comme avec son autre oeil, le ciel. Il se souvenait d'un rire, oui, d'un rire gras et grave, d'un rire sadique... oui, le rire d'un homme indigne que fut le faux père qui l'éleva, si on peut dire qu'il l'as élever... Il se souvain d'un soir, alors qu'il était agé de neuf ans, il était sencé être couché, mais il ayant soif, il était descendu dans la cuisine. Sans père, enfin, son faux père, et sa fausse mère ainsi que ses faux frères étaient tous debout, et ils discutaient, ils disaient de garder le silence, mais un des frère n'était pas d'accord, il voulait que quelqu'un parte... bien sûr, innocent, John ne comprennait pas, et préfèra partir se coucher... Les gouttes éclataient violament sur son visage, et ainsi oposé au ciel, il restait calme, même si une rage puissante errait en lui. Les feuilles elles aussi dansaient avec le vent, et le bruit des gouttes sur celle-ci faisait un bruit sourd, assez bruyant. Pendant une fraction de seconde, John aurait aimer avoir l'handicape de son ami... une fraction de seconde...

'L'île aux canibales'? l'histoire allait se réveler plus amusante que prévut. Un sourire de surprise incrédule s'intalla ne serait-ce qu'une fraction de seconde sur le visage de l'homme loup. Il savait où il était, à peut près qui il était : un monstre hybride sans destinée, et maintenant? il allait faire quoi? De la panique tremblait en lui, il avait besoin de trouver quelque chose pour se calmer, reprendre ses esprits, le consoler. Mais en lui, une sorte de bête féroce grandissait, demandant quelque chose.. mais quoi? Ses mains se remirent à trembler. Il fallait trouver quelque chose, vite.

Il ferma les yeux, tentant de se concentrer sur une chose qui le rattachait à la terre. La noix de coco? John. Il ne fallait pas qu'il ait peur, cet homme si jeune, fragile, gentil, attentionné, la seul chose qui soit vraiment un souvenir pour Matias. Il ne le connaissait que depuis quelques minutes et pourtant, pourtant... Le loup hurlait en lui, il devait sortir ses griffes mais la pluie tombait de plus en plus fort. Même les larmes ne venaient pas, seulement une fureur intenable. Il n'était plus personne; il s'était perdu lui même. Les mains toujours tremblantes, il ne réussit qu'à balbutier quelques mots.

- " Je... j'.. " Ce bafouillage de paroles fut suivit d'une sorte de rugissement d'une bête blessée et enragée.

En moins d'une seconde, Matias s'était levé et avait plaqué son hôte contre une des paroies de leur refuge. Il l'avait projeté avec une violence bestiale incontrôlable. Il respirait fort et serrait sa proie au niveau des bras avec puissance. John, lui qui n'avait rien demandé avec son bandeau mystérieux, son seul véritable souvenir. Matias se rapprocha de lui, comme possedé par le diable. Seuls 2 cm les séparaient. Leur visages se touchaient pratiquement. La respiration haletante, Matias ressera son étreinte aux bras du garçon si fort qu'il pourrait lui briser les os.

Il aurait aimer lui raconter ses peines, ses joies mais il n'en avait aucune. Il s'était perdu. Il ne le connaissait même pas. Mais pourquoi ce John faisait-il autant pour lui? Une peur grandit en Matias qui se transformait en haine... mais comment retenir cette bête féroce?

Jamais John ne s'était retrouvé dans une pareille situation. Il faut que que c'était pas tout les jours qu'on se retouvait confronté à un amnésique dans une grotte au beau milieu d'une île perdue remplie de canibales. L'action de son compagnon de mésaventure fut tellement soudaine qu'il se réagit qu'en sentant une forte pression à ses bras, plaqué contre les paroies rocheuses. Cependant, la pluie continuait de verser ses gouttes sur les deux hommes, une pluie qui commençait à se transformer en orage peut être, mais le plus important n'est pas là. Son oeil vert émeraude fixait ceux de Matias. Il devait résister à son appel de détresse et pourtant il devait l'aider. Que faire dans ces cas là? La bête qu'il avait devant lui, il la comprenait, il comprenait ce sentiment d'incertitude, de ne plus savoir pourquoi la vie nous a sauvé. Cette pensée lui fit monter les larmes aux yeux, et il se reteint de ne pas perdre la face. John avait aussi la mauvaise manie de vouloir du bien de tout le monde, comme si il voulait sauver le monde, avec sa générosité excessive. Alors, il baissa les yeux, avala difficilement sa salive. Leur visages s'entretouchaient, comme une caresse plaintive, alors il murmura à l'oreille de l'homme :

- "... Fais-le Matias."

Il ferma frénétiquement ses paupières, peut être par crainte. Lui aussi sentait quelque chose qui appelait au secours au plus profond de lui. Une attirance vers Matias incontenable et pourtant, il ne pouvait pas. Il était si fatigué et boulversé. Il pouvait sentir la respiration difficile et irrégulière de Matias, cela lui provoqua comme une montée d'adrénaline incontrôlable, les battements de son coeur s'accelerèrent à une vitesse si surprenante. Ne sachant à quoi il allait se livrer, il se laissa faire par l'homme même si il sentait que c'était dangereux; il ne connaissait pas cette homme. Mais pourtant...

-"Fais-le..." répéta-t-il comme une plainte en peur de la transe qui dominait sur son bon sens.

Fais-le. Les mots de John se répétaient sans cesse dans la tête de l'homme-loup. Ainsi, il était libre de faire ce qu'il devait faire pour se soulager. Mis leur n'était pas trop à la réflexion. Ses yeux de prédateur n'eurent pas le temps de se fermer qu'il se colla à John. Fais-le. Il avait lâcher prise, tappant de ses poings sur la rocaille à quelques centimètres de la tête de sa proie. Il n'y avait aucun moyen pour son compagnon de s'échapper de son emprise maintenant. John était plus grand mais plus frèle que Matias. Fais-le. Il pleuvait averse, les cheveux des deux hommes ruisselient de gouttelettes d'eau froide. La bête féroce se rapprocha du cou de John. Fais-le; oui. Le démon sortit sa langue de perversion et ses dents tranchantes et Matias ferma les yeux.

John n'avait ni à parler, ni a bouger; il était totalement immobilisé. Les premiers contacts de la bouche Matias à son cou créèrent un frisson désireux qui s'étanda sur les corps des deux hommes. Jamais Matias ne s'était senti ainsi. Etait-ce parce qu'il avait peur? qu'il avait besoin de consolation? Etait-ce la bête féroce qui sommeilit au fond de lui qui appelait au secours? Tout d'abord une caresse puis une morsure, une caresse, une morsure... Un mélange de désordre et d'harmonie, de dégout et de désir, de férocité et de tendresse. Une inconsumable fièvre contagieuse émanait du corps de Matias. Il laissa échapper un soupir étouffé d'envie. Une caresse, une morsure, une caresse, une morsure...Déja une dizaine de minutes s'étaient écoulées mais il ne voulait pas stopper pour autant.

Pourtant c'est ce qu'il fit. Matias ouvrit bruquement les yeux clair pour avoir le cou et l'épaule droite de son compagnonqu'il avait sauvagement attaqué avec sa pulsion incontrôlable. La bête féroce avait eu son compte? Matias, lui, en voulait encore plus mais se retenait. Ses poings se resserèrent encore plus fermement et il marqua un temps d'arrêt. Que faisait-il vraiment? Il ne s'en rendait pas vraiment compte. Qu'allait penser John de lui, ça, il n'osait même pas l'imaginer. Effrayé? En colère contre lui-même? Matias s'enfuit, laissant son compagnon seul, plaqué contre la roche. Il s'enfuit à toutes jambes, aussi vite qu'il n'avait jamais couru, sous la pluie battante. Le tonerre retentit dans toute l'île. Il ne voyait pas où il allait, il faisait sombre, la nuit et la pluie formaient une barrière qui l'empêchait de voir plus loin que ses pieds. Et pourtant il courait, sautant entre les fougères, les lianes, les roches, comme avec un instinct de survie qui grandissait en lui. Son côté de loup l'aidait, sans doute. Il faillit se prendre plusieurs arbres dans sa course folle contre lui même. Est-ce que John le suivait? Esperons que non, il ne voulait pas qu'il se fasse mal ou qu'il attrape froid. Il trébucha contre une malheureuse pierre mais réussi à se rattraper en courant de plus belle. Etait-il au moins conscient que plus il avançait, plus il était susceptible de rencontrer les indigènes?

Tout cela était passer très vite en réalité, mais pour John, cela était long, long, très long. Pleins de question se formaient dans sa tête, avait-il aimé? lui même ne le savait pas. Quel était cette sensation de plaisir... pourquoi? Mais là n'était pas le moment de se poser toutes ces questions, car le jeune homme était déjà partis en cavale, mais pas n'importe où, vers le camps général des canibales, là où il risquait sa vie. Mais l'inconcient devait déjà être loin à l'heure qui l'est. Ne perdant espoir, et saisit d'une soudaine energie, il commença à courir, du plus vite qu'il put, dans la directions qu'avait pris son compagnon. Il ne devait pas faillir, courant, tel un guépard chassant sa proie, il voulait absolument le ratraper, le sauver... Mais pourquoi? Il venait de lui faire du mal.. mais ce n'était pas de sa faute, il n'était pas dans son état normal... la pluie tombait de plus en plus fort, le corp de John était trempé... Et c'est enfin, qu'il vit devant lui, un homme défilant à travers les arbre et les divers végétation qui complétait cette île, oui, cette homme était bel et bien Matias. L'espoir brillait dans les yeux de John, il ne voulait pas laisser cette occasion, alors, saisit d'une soudaine envi, il accélera, en allant au dela de ses limites, et enfin, arrivant juste derrière lui, il s'élança, et d'un bond, sauta sur son ami, ce qui le plaqua à terre. Maintenant sur lui, il esseya de la garder au calme, en lui saisissant les bras, mais il vit qu'il ne se laissait pas faire, il se débattait de toutes ses forces... il le fuyait, il le rejetait, mais pourquoi? Tant de questions trottait dans la tête de John... Matias profita du moment pour se retourner, ils était maintenant face à face, John sur Matias. Leurs torses musclés se touchaient, se frolaient de plus bel, ils ne formaient plus qu'un. Leurs visage aussi, se frolait, Matias s'étant calmer, les visage était proche, 2, puis 1 centimètre les séparait.. leurs lèvres se frolèrent, en un souffle chaud, pour qu'enfin, la bouche de John finisse à coté de l'oreille de l'autre homme. Il lui dit d'une voix chaude et sensuel, mais qui restait comme même sincère :

-"Nan, J'te pardonne.."

Son visage se releva, et il le regardait dans le yeux, et c'était réciproque. Ses yeux était d'un rouge-marron si pur.. si beau.. c'était un moment magique, que John n'oublira jamais. Les yeux dans les yeux, il lacha lentement Matias, et de la même manière qu'il l'avait laché, il se leva, laissant l'homme alongé, dans ses réfléxions. Il s'assit plus loin, en tailleur, le temps que Matias se manifeste. Il pouvait partir si il voulait, mais cette fois ci, John n'interviendra pas... si il voulait s'enfuir, si il ne voulait plus voir John, ou autre chose, il le laisserai faire, après tout, ce n'est pas John qui allait décidé de sa vie... 10 minutes au moins passère, mais aucun des personne présente ne bougaient, ilsl étaient là, comme des statues de pierre, sans parler. Ce silence était si paisible, que John aurais voulut qu'il continue plus longtemps, mais,même si le calme était agréable, la parole est d'argent, mais le silence endort. Il se leva donc, calmement, mais plus derterminé que jamais, et repartit vers la grotte, en marchant lentement. Marchant calmement, la tête vers le bas, il ne voulait pas perdre Matias, il était presque certain qu'il allait revenir, mais peut être que non. Alors, se trouvant des raisons, et perdu dans ses réflexions, il continua son chemin. A peine à 5 mètres de Matias, il murmura une phrase, la pluie s'étant un peu calmée:

-"J't'en veux pas... silteplais... reviens..."

Mais pourquoi? pourquoi lui avait-il couru après? Lorsque John le plaqua à terre dans un bruit sourd, il eut le souffle coupé. Matias se débattut de toutes ses forces contre son compagnon qui le tenait fermement mais après la mini course poursuite sous la pluie dans la forêt vierge. Ainsi, il se calma rapidement laissant John se rapprocher de lui. Leur corps se touchaient. Quelle étrange sensation de bien être. Tropt courte à son gout. John recula, le quitta, laissant un lourd vide dans le plus profond de Matias. Un coup de poignard dans le coeur. C'était quoi cette pensée? Il secoua lentement la tête comme un jeune en proie aux effets de l'alcool. Il se releva lentement avec un air renfrogné au visage.

-"J't'en veux pas... silteplais... reviens..." murmura John d'une voix à peine audible.

Les sens de l'odorat et de l'ouie plus développé que la normale de Matias le fit sursauter. Ainsi, il représentait quelque chose pour lui. Cette pensée le laissa bouche bée. Mais peut être comptait-il plutot sur ses muscles pour l'aider à fuir cette île maudite. Matias se leva lentement, toujours avec cet air énervé. Il tourna le dos à John sans lui prêter aucune attention pour l'instant. Pourquoi était-il sur les nerfs?

- "Argh... Et MERDE!" S'insulta-t-il d'une voix forte en tappant du pied dans un arbre non loin de lui.

C'était bien beau cette histoire, mais il ne devait pas rester dehors sous la pluie, meme si elle s'était quelque peu calmée, en proie aux canibales qui pouvaient surgir à tout moment. Il n'avait pas d'autre choix que de suivre John qui était parti il y a quelques temps. Heureusement, il réussit à retrouver sa trace avec son odorat développé : il avait retenu son odeur particulièrement agréable... Arrivé devant l'entrée de la grotte, Matias resta sur le seuil, peut être n'osait-il pas rentrer, ou peut être était-il en colère contre lui même. Il ne savait pas quoi faire. Si, partir de cette île et avec John..

Enfin arrivé devant la grotte, John se baissa, non pas de fatigue, mais pour ramasser un morceau de tissus noir qui n'était qu'autre que son bendeau. Comme il avait l'habitude de la faire, il le remit avec grâce et délicatesse, mais serra le noeud sauvagement, toujours déterminé. Il savait qu'il reviendrait, ou du moins, il l'esperait, il ne voulait pas le perdre... Mais pourquoi se sentiment si positif envers Matias, pourquoi lui apportait-il tant d'importance? Il n'en savait rien. Tant de question sans réponses... Regardant le ciel sous un air d'espoir, la pluie avait céssée, l'île était calme, presque aucun bruit n'entrait dans les fines oreilles de John. Calmement, et surtout, triste, il regagna la grotte à pas pesant, regardant le sol de son oeil vert émeraude. il s'assit, tête dans les bras, il ne voulait pas le perdre... Pourquoi cette atirance soudaine vers Matias?..Mais soudain, dehors, il entendit des pas, et plus rien. Un sourire se dessina sur les lèvres de John. Pourquoi n'entrait-il pas? Curieux comme il l'était, le jeune homme sortit de sa cachette, trouvant Matias devant lui, mais de dos. Agile comme il est, il réussit à se faufiler derrière lui, sans un bruit, comme un chat se raprochant de sa proie. Il saisit son épaule, et celui-ci, surpris, se retourna. Maintenant face à face, ils se regardaient dans les yeux, sans rien dire. La main de John se faufila sur la joue de son compagnon, il lui caressait son visage, tendrement, et sentant à travers cette peau si douce, sa pilosité assez piquante, mais il continua. Matias voulut se manifester, mais avant qu'il puisse dire quoi que ce soi, il lui mit sa main droite sur la bouche, et sa main gauche sur la sienne.

-"Chut..." chuchota-t-il.

Il lui pris les mains, doucement, et sourit. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça.. sans doute parce qu'il l'aimait bien. Mais saisit d'un envi folle, il lacha une des mains, et courru vers la plage, emmenant avec lui Matias avec lui dans sa course. Arrivé à destination,trébucha par terre, toujours en tenant son ami par la main, il l'accompagna dans sa chute. Il était allongé par terre, Matias assit sur lui. Il se débati de tout les sens, et réussit à faire des rouler-boulés par terre, mais ce fut John qui gagna cette fois ci. C'est comme si ils se battaient, mais ce n'était pas pour de vrai, c'était... pour rigoler..? Ils rigolaient au éclats, torse à torse, il toulaient le long de la plage, jusqua l'épuisement. Ils étaient maintenant alongés cote à cote, sur la plage, silencieux. Ils étaient bien là, tout les deux, mais il ne falait pas oublier qu'il étaient sur l'île aux canibales...

- " Ok... c'était quoi ça?!" s'exclama Matias dans un rire en tentant de reprendre sa respiration.

On aurait eu l'impression qu'il avait couru un marathon. Les bruits des vagues les berçaient lentement dans la froide nuit humide. Yeux au ciel, les étoiles étaient bien visibles maintenant que l'averse était passée. Le bruit des vagues... il l'avait connu, oh oui. Jamais il n'avait connu quelqu'un comme son compagnon, pas depuis des années. Il faut dire que sa mémoire était défaillante, donc seul lui pouvait se convaincre de ne connaitre quelqu'un de tout simplement... mieux que John. Il était si spontané, gentil, si... Lentement, à la hauteur du sable, la main droite de Matias cherchait. Il cherchait la main gauche de son compagnon qu'il trouva sans grande peine. Il la prit délicatement, et main dans la main, ils regardaient le ciel. Quelle magnifique nuit. En quelle saison se trouvaient-ils? Surement en été, étant donné le ciel qui s'offrait à eux. Soudain, le sourire de Matias disparut. Il déclara alors d'un ton sérieux en se frottant son mal rasé de sa main libre :

- "J'ai réfléchi.. On doit construire un radeau pour se barrer d'ici.."

Pour la première fois depuis leur rencontre assez insolite, Matias allait montrer à John ne serait-ce qu'un minimum de sentiment à son égard. Pourtant, il le haissait. Il le haissait de tout son corps, de toute son âme mais.. Il serra la main de John dans la sienne.

- " Ensemble." murmura-t-il dans un souffle.

Le bruit des vagues... Quelle douce mélodie à ses oreilles. Il ne voulait pas lui dire adieu, il ne voulait pas lui manquer, il ne voulait pas l'oublier. Il voulait rester avec lui; tout le temps. Il avait chassé de son esprit les quelques canibales qui se baladaient sur l'île. La seule chose à laquelle il pensait c'était simple. John et lui, sous le soleil brûlant, sur un petit radeau minuscule, en pleine mer, fuyant les canibales. Riant, ils riaient ensemble.

Pour une fois dans sa vie, Jon était heureux... Ce moment là, était un moment magique, un moment inoubliable... il se sentait bien. tout les deux, sur la plage... Un râdeau... oui, c'était une très bonne idée! Ils avaient enfin trouver comme s'échapé, comment partir de cette île maléfique! Il se raprocha de Matias sur la plage, il faisait bon... Une lumière rouge, jaune, puis de la chaleur, oui, c'était le levé du soleil! Il était vraiment magnifique, et c'e'zst ainsi que les deux homme,sur la plage, admiraient ce moment magique... Mais si le jour se levait, il y avait plus de chance que les canibales se manifestent! Alors, soudainement, ils se mirent au travail. John allait chercher les bambou, vu que l'interrieur était creux, il avait plus de chance de flotter. Matias lui, allait chercher les lianes solide, pour pouvoir soutenir les morceaux de bambous ensembles. Il s'aventura donc dans la forêt dense de cette île, à la recherche de ce végétal, qu'il avait vu auparavent... Mais il ne savait plus où. Alors, toujours méfiant à cause des canibales, il scrutait tout les moindres recoins. Quand enfin, il trouva enfin le bambou. Il en pris beaucoup, en tout cas, assez pour que deux personnes puissent flottés, car il ne voulait pas faire plusieurs aller-retour. Ils étaient assez gros, et solides, il les sélectionnait avec soin. Après une bonne demi-heure, il réussit enfin à retrouver la plage, l'endroits ou ils devaient se retrouvés. Matias, lui, n'était pas encore arrivé, alors, John profita de cet instant pour se reposer, mais ce moment ne dura pas longtemps, car au loin, John voyait déjà Matias transportant des lianes, les une plus grosse que les autres, il était costaud! Dans la bonne humeur, il commencèrent à construire le radeau, posant les bambou dans un sens, les fixant, et les posant dans l'autre sens, et en ficellant tout ça avec les lianes. Mes gros bambou étaient stables, les lianes tenaient bien, tout était parfait. Une journée épuisante pour les deux amis, car il n'avaient pas dormi, et avaient bossés toute la journée. Alors tout deux étaient assit dans le sable, cote à cote, ils allaient enfin partir de cette île du diable, enfin gouter à la liberté, être en ensemble...

-"Nous allons enfin partir... Ensemble." Chuchota-t-il dans un murmure chaud et heureux.

Ils admiraient alors, comme il l'avais fait ce matin, le coucher du soleil, après avoir pris le soin d'attacher le radeau. Main dans la main, il s'endormaient lentement, proche, très proche, l'un de l'autre. Il se tenaient chaud, c'était la raison que John s'était inventé, mais en vrai, il y avait une autre raison, qu'il ne savait pas encore... Quelqu'un reveillat John, oui, cette personne n'était autre que Matias. Le soleil n'était pas encore levé qu'il était déjà debout. Alors, c'était enfin le moment, le momentou ils partaient... Ensemble.

Voila, le moment était arrivé. Il n'avait ressenti au plus profond de son être, cet sensation. Son coeur se remplissait de joie... mais aussi de déchirement, de désespoir. Il avait tout calculé, pour une fois, et son plan était en place. Le radeau les attendait sur la plage. Ils n'avaient pas encore croisé les canibales, il fallait être rapide et efficace. John et lui se retrouvèrent sur la plage en deux sedondes. Le bruit des vagues. Pendant que son compagnon commençait à s'installer sur le radeau, Matias prit une grande inspiration. Soudain, les sens surdeveloppés de l'homme loup sentirent une odeur de rance, de saleté de l'autre coté de la plage, sur une falaise, les indigènes les avaient repéré. Non pas maintenant. Le bruit des vagues qui l'appelait, et John qui n'avait rien vu trop occupé avec les provisions. Bientot, les canibales allaient foncé sur eux, et les emener. Non, il ne pouvait pas renoncer maintenant. Et John? Ils seraient là bien avant que les deux hommes puissent aller dans l'eau. Le bruit des vagues... Sa gorge se serra à une vitesse impressionante, son coeur devint lourd : il savait ce qu'il avait à faire. Il prit la dernière liane qui trainait, une assez solide très grosse et longue, et il se jeta sur son compagnon. Celui ci ne comprit rien et se débattait. Matias posa un doigt sur sa bouche et il ne dit plus rien. Ce bruit de vague. L'appel de la liberté, il devait y renoncer. Pour lui. Il allait se battre. Pour lui. Il allait attendre. Pour lui.

John se débattait toujours mais il était maintenant attaché solidement au radeau. Il ne fallait pas. Les yeux de Matias s'embuèrent en quelques fractions de secondes. Leur visages étaient à quelques milimètres. Son coeur allait exploser. Leurs lèvres se touchèrent. Un déchirement dans son fort intérieur. Les langues se croisèrent, celle de Matias entrainant John. C'était mal. Ce désir incontenable. Il murmura entre deux respirations halletantes :

- " Attends... moi.."

Il poussa le radeau de toutes ses forces dans l'eau. Heureusement, John avait moins de force que lui et ne comprenait pas ce qu'il se passait. Peut être. Les canibales n'aimait pas l'eau, ils couraient sur la plage pour attraper les deux lascars. Mais les marées faisaient éloignées le bateau de bambou. Il y avait beaucoup de vent et de vagues. Matias pouvait entendre son compagnon au loin, crier son nom de toutes ses forces. Non, il devait arrêter, c'était trop dur. Les indigènes se mirent à rugir, plus que quelques dizaines de mètres les séparaient de Matias sur la plage de sable fin. Il leva les mains au ciel et dans un hurlement, l'homme aux allures sauvages disparut. Un loup. Un loup blanc aux yeux rouges se tenait devant les canibales. Pourtant, il s'était juré de ne plus jamais l'utiliser. Un grognement, des lances barbares, des os dans le nez, des yeux rouges, du sable, la mer, un radeau, des cris. L'animal se jeta sur ses adversaires d'un air enragé. John allait survivre, oui; mais lui? Peu lui importait du moment que cet être cher et détesté était en vie... Un coup de lance dans le ventre, un hurlement plaintif de loup blessé retentit jusque dans l'oreille de John qui était déja loin. Des grognements, des aboiements. Une larme le long de ce pelage blanc immaculé de tâches rouges... Le bruit des vagues...

[ suite ---> encore indéterminée ]