~¤~ Général ~¤~
Nom : Racaharan (Roi-loup en ancien elfique)
Prénom : Tarann
Age : 18 ans
Sexe : Masculin
Race : Lupin, possedant du sang elfique.
Clan : Indiens
~¤~ Physique ~¤~
Taille : 1m76
Poid : 63 kg
Description Physique : Souple, il a bien les airs de tout les hommes-loups. De taille et de corpulence normales en dehors de sa musculature assez importante et son manque de graisse remarquable en dehors de son ventre, Tarann est habituellement vétu d'une sorte de cape sombre suite à un rituel très ancien. Un bandeau du même genre est attaché sur son front, pour ainsi éviter que ses cheveux courts et ébouriffés ne le gènent. Sa cheveulure, qui est souvent sujet à des moqueries, est en effet bleu, d'un bleu ciel très pâle, qui laisse croire qu'elle est blanche. Cette couleur est due à son long séjour dans la Montagne aux Esprits. Ses yeux, très grands, sont aussi expressifs que sa fine bouche. Sa peau, pâle et d'une douceur glacière rapelle ses origines elfiques.
~¤~ Mental ~¤~
Caractère : Plus lunatique que l'importe qui, Tarann est un garçon tout de même gentil avec un minimum d'intelligence malgré ses airs barbares et primitifs. Doux idéaliste, il voudrait tout simplement que le monde soit proche de la nature autant que lui. Il trouve d'ailleurs cela normal car la nature est la seule ressource inépuisable, il faut donc lui vouer un culte sans pareil. Grâce à gros traumatisme crânien, Tarann n'a aucun souvenir de son lourd passé et ne désire pas restee naïf : il cherche par n'importe quels moyens de retrouver la mémoire, détestant ce gros manque en lui. Timide, dès qu'on parle d'un sujet quelques peu intimidants, il perd complètement l'usage de la parole et des gestes. Dans ce village, il passait toujours pour l'idiot du village, assez simple d'esprit et toujours fourré dans les mauvais coups. Dès que quelqu'un se moque de sa couleur de cheveux extraordinaire, il se précipite sur le méchant de la journée pour lui régler son compte ou plutot laisse ses amis s'en charger, préférant ménager ses forces au maximum.
Votre Personnage Aime : Tarann adore la pluie, faire la sieste, manger, les contacts physiques et la nature.
Votre Personnage Détèste : La chose la plus insupportable pour l'homme loup est surement d'entendre quelqu'un se moquer de lui. Tout le monde est comme ça, mais particulièrement Tarann. Il déteste aussi que quelqu'un bouge dans tout les sens pendant son temps de sieste.
Qualités : Attachant, timide, joueur, fidèle, protecteur, sociable, fétard et très affectueux comme sauvage.
Défauts : Paresseux, lunatique, bagarreur, naïf, goinfre et très susceptible, Tarann est un garçon des plus colèrique autant que lâche et mystérieux. Il peut aussi se montrer très affectueux, mais trop avec les gens qu'il apprécie beaucoup jusqu'à devenir collant. Il éprouve quelques problèmes d'infériorité, ne cessant de se sous-estimer.
~¤~ Histoire ~¤~
L'histoire de ce garçon, loin de là sans mystères, certains vieillards soi-disant sages peuvent vous la raconter. Avant de rentrer dans le fils du sujet, quelques informations sont à préciser. C'était il y a plus d'un siècle, à l'époque où le chef des Indiens, un grand homme-loup, agonisait sur son lit de mort et que son fils, Orca Racaharan l'insoucient, batifolait avec une elfe d'une beauté envoutante à l'avenir déja tout tracé. Les mois se succedèrent, la vie était belle, l'ancien était mort, Orca avait pris sa place, il s'était marié à l'elfe, qui attendait un nouveau venu. C'est maintenant que l'histoire commence.
Un soir d'orage, le tonerre rugissait et la pluie tombait sur les huttes des Indiens. Soudain, un cri déchira le ciel sombre : celui de la femme du chef. Un hurlement se joignit à lui. Quelques minutes plus tard, le silence orageux retomba sur le campement, et un vieillard sortit de la tente de bonne fortune, le dos courbé par les responsabilités : c'était le guérisseur du village. Il se hâta de rentrer dans sa propre hutte. Se fut un accouchement difficile, si bien que l'elfe ne tient pas le coup. S'en était maintenant fini de la resplandissante femme du chef, elle avait juste le temps de mumurer quelques paroles en elfique que personne ne comprit. Triste sort pour une créature si belle et pure. Et voila, Tarann était né. C'est le vieux manitou du village qui lui donna son nom comme la tradition l'exigeait. Tarann, autrement dit éclair dans le langage des anciens. Cette appelation lui convenait parfaitement, mais personne n'était encore au courant. Son père envisagea d'en faire un héritier parfait et de le choyer du mieux possible jusqu'à en faire un enfant gâté par les dieux.
L'enfant grandit très vite et bien, même si il n'avait dans son village, aucun enfant de son âge. Son père se trouva une autre femme, de la même race que lui cette fois, et eut un nouveau petit garçon dix ans plus tard et ne s'occupa plus de son premier fils, le jugeant trop hybride pour gouverner. Tarann, de son côté, adorait la chasse et partait souvent avec les guerriers de son clan, sous la protection de son oncle, un chasseur avisé mais possédant l'intelligence d'une simple morue. Un soir, non loin de ses 11 ans, son oncle invita Tarann à tester la nouvelle technique de chasse, qui consistait -soi-disant- à capturer le bétail pendant le sommeil. En tant que petit garçon curieux et naïf, il le suivit sans demander plus d'informations. Il venait surtout de se disputer avec son père, qui lui reprochait de n'être pas assez sympathique avec sa nouvelle 'mère'. Ce qui l'interessait surtout, c'était de faire une belle photo de famille sans rien avoir à se reprocher. Tarann montait alors la tente pour surveiller les bêtes sauvages avec son oncle à plusieurs kilomètres du campement. Enfant insouscient! Aussitôt la tente construite, l'adulte s'enferma dedans avec, lui faisant subir les pires dégradations envisageables. Les cris de Tarann ne servaient à rien et lentement, des nuages menaçant apparurent au dessus de la hutte de la perversion. Emprisonné, souillé, le garçon sentit une colère et une force bestiales grandir en lui. Son 'oncle', cet être abominable possédé par ses pires fantasmes ne sentait pas cette magie naître à l'intérieur de sa proie. Et la foudre s'abattit sur lui. Un éclair fulgurant le consuma en un instant, déchirant la tente, laissant des traces sur le sol. Pourtant, Tarann se releva lentement, indemme ou presque. Il avait provoqué cet éclair, il le savait. Il s'était bien vengé. Un grand rire démoniaque résonnat dans le ciel orageux. Ce n'est que quelques jours plus tard que le garçon rentra complètement changé de cette escapade dangereuse. Il avait peur de son pouvoir qu'il ne contrôlait pas mais le pire n'était pas là. Son oncle, qui était son seul ami, l'avait salement trahi. Les gens de sa famille étaient-ils tous aussi pourris que ce pédophile à tendance homosexuelle? Lui non plus, n'était pas trop attiré par les filles, mais par les garçons non plus. Cette 'expérience' le rendit totalement insensible aux yeux doux des petites filles de son village.
Pourtant, à l'âge 15 ans, son père décida de le marier à une très jolie dame de 21 ans, la plus jeune et sage. Tarann n'en voulait pas de cette vieille au début, il l'a trouvait trop grande. Mais les garçons de cet âge là ne sont en général pas très difficiles question vie sexuelle, alors il accepta tout de même. Son père l'encourageait tout les soirs de consevoir l'éventualité d'avoir un héritier de sa noble famille mais les agissements du chef étaient complètement vide de sens car son dernier fils qui avait maintenant 5 ans était en parfaite santé. Tarann, lui, préférait tout de même la chasse. Un soir, lorsqu'il revenait d'une course éfrainée contre un taureau de grosse taille, le garçon-loup tomba nez à nez avec l'amant de sa jeune épouse. L'amant en question, n'était personne d'autre que son père, le chef des Indiens. Tout ses discours sur la beauté de sa femme de 21 ans aux formes matures étaient bien beau, et tout prenait un sens dans l'esprit de Tarann. La colère montait en lui. Encore une fois, cette puissance incontrôlable allait se déchainer. Cette fois, pas un, mais deux éclairs retentirent et s'abattirent sur le campement indien. Première victime : son épouse, deuxième : la femme du chef. Etrange choix, mais il ne l'avait pas vraiment décidé. C'était sa haine qui décidait. Quelle étrange sentiment que cette puissante.
Le chef du village avait peur maintenant de son fils, et préparait quelque chose contre lui. Les jours passèrent et Tarann devint complètement absorbé par son pouvoir. Il était devenu fou, il ne sortait plus de chez lui, et on l'entendait rire d'une façon démoniaque. Sa vie était remplie d'injustice et il se les répétait sans cesse. Tout le monde le traitait de créature hybride, mélange d'un elfe et d'un homme-loup, il avait tué sa mère, avait été violé par son oncle, et s'était fait piqué sa femme par son père. Il n'aimait pas les filles de toutes façons. Il entendait des bruits, dehors, il sentait que tout le monde se montait contre lui. Il était jaloux de son pouvoir c'est tout, il n'avait qu'à les tuer et tout serait réglé. Propre et net. Persuadé que c'était l'idée du siècle, il sortit soudainement de sa hutte et son sourire malin se transforma en grimace horrifié : tout les hommes du village entouraient sa maison avec des reliques magiques, psalmodiant des incantations vieilles de plusieurs milliers d'années. Perdu, apeuré, il en appela à son seul recourd : la foudre. Il se concentra, aussi fort qu'il pouvait, sur toute sa misère, mais rien, aucun nuage : un beau ciel bleu. Ses jambes furent paralysées, son bassin, ses bras. Voila, les nuages qui apparaissaient au dessus des indiens. La foudre s'abattit sur quelques uns, mais c'était déja trop tard. Tarann était incapable de bouger. Ils avaient réussi à stopper le fléau. Ils emmenèrent le corps immobile dans le coin le plus reculé de la montagne aux esprits, dans un simple bois plein de ronses. Dans celui-ci, une petite clairière avec en son centre, un saule pleureur fletrissant. Le chef des Indiens colla le corps au tronc de l'arbre, et le vieux magicien du village se lança dans un grand discours donné aux cieux dans une langue étrangère et surement sacré. Bientot, les bras et les jambes de Tarann se confondirent avec le tronc. Sa tête redevint amovible, et le garçon hurla de douleur : il se retrouva prisonnier du saule pleureur. Comme dernier chatiment, le chef, son père, lui montra un pendentif en forme de goutte d'eau et dit de sa voix inexpressive :
" Lorsqu'il se brisera, libre tu seras sauf si les 101 ans tu dépasseras "
Et il l'attacha autour de son cou. Hurlant à la mort, Tarann sentit son âme quitter son corps. La pluie se mit à tomber à verse plus que jamais sur la montagne des esprits car en effet, l'esprit du garçon se retrouva emprisonné dans le collier, laissant son corps de vieil adolescent sans vie. Et les générations se succedèrent.
Mais, 100 ans et 11 mois plus tard, un terrible orage se déchaina et un garçon gai comme un pinson aux cheveux bleu clair descendit de la montagne des Esprits avec une faim terrible. Tout avait changé en lui, ou presque... Le pendentif s'était-il vraiment brisé? Personne ne le sut car personne n'était au courant de cette histoire. Orca Racaharan l'avait offert en cadeau aux dieux. La peau et la cheveulure de Tarann avaient pâli, surement la séparation de corps et âme trop longue, le corps avait commencé à dépérir. 1 mois de plus et il restait accroché à son saule pleureur pour l'éternité, dans ce néant complet. Pourtant, il ne s'en souvenait pas. Il ne connaissait que quelques élements de sa vie : son prénom, son âge, sa race d'homme-loup, et son savoir-vivre...