Déterminée... ?

Encore un matin comme les autres, encore un réveil morne sans autre compagnie qu’elle même et celle du petit lapin qui ne la quittait plus depuis qu’elle avait fait la rencontre de cette mystérieuse femme vampire. Ce n’était pas que ce lapin était lassant, discuté avec lui était toujours divertissant : C’était un petit comique dans son genre, mais elle aurait bien aimer pouvoir parler avec quelqu’un maintenant. Oui elle avait toujours un peu peur des autres, mais elle avait encore plus peur de resté toute seule pour le restant de sa vie. C’est alors qu’elle décida que ce matin n’allait pas être comme tout les autres. Elle allait sortir de sa petite chaumière au fin fond du bois. Elle n’allait pas partir pour longtemps, pour la journée tout au plus, mais elle allait sortir.

Déterminée, elle posa ses deux pieds par terres et se leva en s’étirant. La veille elle avait prit le soin de faire une réserve de fruit mûrs et juteux pour le déjeuner et il en restait encore quelques uns. Elle s’approcha de la petite table en bois et en prit un dans ses mains, le croquant avec délectation. Essuyant le jus qui avait coulé sur ses lèvres, elle se dévêtit et jeta sa tunique de nuit toute rapiécée. Elle attrapa une tunique qu’elle s’était faite deux semaines plus tôt avec du tissus que sa grand mère gardait en réserve et que Maïwen n’avait pas jeté lorsqu’elle était morte. Cette nouvelle tunique était d’un vieux bleu délavé mais cela lui donnait un certain charme et mettait en valeur les cheveux noirs et brillant de la jeune Elfe.

Maintenant habillée et nourrit, elle se retrouva devant un petit miroir tout sale. Elle essaya de voir à quoi ressemblait ses cheveux… Mais rien ne semblait cloché dans sa tignasse. Rassuré de son apparence, elle repéra un sac posé dans un des coins de la chaumière et elle se dépêcha d’aller le chercher. Elle y déposa quelques fruits, quelques feuilles médicinale et sortit dehors. Elle se dirigea vers l’étang, s’agenouilla et prit quelques bonnes gorgées d’eau.

Elle était maintenant prête… et elle se mit en route au travers du bois. Elle ne savait pas où aller, mais lorsqu’elle était plus petite, les étrangers qui venait voir sa défunte aïeule venaient tous d’envers l’étang. Elle prit donc cette direction…

***

Cela faisait… au moins 4 heures qu’elle marchait au travers du bois sans rien rencontré, elle suivait bien un petit sentier qui semblait avoir été utilisé il y avait déjà plusieurs années, mais elle ne rencontrait que des arbres et des plantes.

Elle pensait que son petit lapin ne l’avait pas suivie, mais que ne fut pas sa surprise lorsqu’elle le vit derrière elle alors qu’elle s’était arrêter près d’un ruisseau pour se désaltérer. Sa compagnie, bien que minuscule, la rassurait un minimum.

Elle commençait à être vraiment lasse de ce voyage, ses pieds la faisaient souffrir et ce sentier ne menait à rien =.=’. Elle allait s’asseoir sur une vieille souche pour manger un peu lorsqu’elle entendit des bruits. Ils étaient lointains, encore à une bonne heure de marche, mais ils étaient bien là. Oubliant sa faim, elle continua à marcher de plus en plus vite, toujours suivit du petit lapin qui prenait ceci comme une petite marche de santé…

***

Elle était arrivé à la source des bruits… Un regroupement de maison perchée dans les arbres se trouvait à quelques mètres d’elle. Elle avait prit le soin de se caché derrière un buisson épais et son petit lapin était juste à coté d’elle, se demandant ce qu’ils faisait caché à regarder des arbres donc les branches étaient difformes. Elle l’informa que c’était des habitations… Comme sa chaumière… Mais dans un arbres. Elle n’était pas certaine qu’il avait comprit, mais elle avait toujours essayé. Enfin… Ce qui l’intéressait plus c’était le village… Des gens vivait là. Des vrais gens… Des gens qui parlent… Mais qu’attendait-elle pour se lever et sortir de sa cachette ? …

* Mais s’ils m’attaquent ? Me prenne pour une intruse… Ou s’ils me rejettent ?… *

C'était la première fois que Natsu quittait son petit bout de forêt, qui était pourtant très grand pour une fée. Tous l'avaient avertie du danger, qu'elle ignora totalement en faveur de l'aventure. Elle venait de quitter son clan à la lueur de l'aube, espérant que personne ne tenterait de venir la rechercher pour la ramener.

Elle quitta en volant, sous sa petite forme de fée, passant presque inaperçue, si ce n'était du blanc qu'elle portait. Elle n'avait pas manger, n'avait d'ailleurs pas faim, son estomac se serrait de nervosité de rencontrer quelqu'un, seule, pour la première fois. Les gens chez elle, ne font pas confiance aux inconnus, de peur de disparaître.

Les heures de vols qui la séparait du reste du monde ne la dérangeait pas, ne faisait que lui rapeller le but de sa quête. Que de s'isoler de la sorte n'apportait pas que du bon. Elle voulait apprendre, évoluée. Maintenant qu'elle avait définitivement quitté le village de fées, elle savait qu'elle n'y retournerait pas. La vie de recluse ne lui allait définitivement pas.

Elle finit par croisée une petite cabane. Elle l'observa un moment, se demandant bien qui pouvait vivre aussi loin de tout, car elle n'entendait toujours pas la présence d'aucune autre vie aux alentours.

Elle s'assit sur le toit, se demandant si elle devait cogné ou non. Elle décida d'attendre, il était toujours tôt. Pourtant une femme sorti de la cabane. Une jolie jeune elfe. Quelque chose qu'elle connaissait. Elle en avait tellement rencontré avec son père. Elle se sentait en terrain familier. Peut-être aussi nostalgique.

La jeune femme ne remarqua même pas la fée. Son côté espiègle reprit le dessus et avec un sourire en coin, elle se posa sur le sol et se transforma en chien. La douleur lui parcourrue l'échine. Une douleur pratiquement indescriptible. Comme si ses os fondaient pour mieux se repositionner. La courte durée de l'épreuve la laissait maintenant indifférente. Non pas qu'elle n'avait plus mal, mais au bout d'un moment, de plusieurs centaines de transformations, elle devenait plus supperficielle qu'autre chose.

Sans prendre d'arrêt, elle continua sur son chemin, à la poursuite de l'étrange. Elle suivait une petite boule de poil blanc de prêt.

*Est-ce un lapin? *

N'en n'ayant jamais vu, elle ne pouvait qu'apposer le dessin qu'elle avait vu dans un livre. Elle se demandait, si le poil était aussi doux que les descriptions qui lui avaient été faite.

Elle avait parfois de la misère à suivre la femme dans ses heures de marche pour une destination encore inconnue. Le lapin, étant petit et n'ayant pas peur de se faire repéré, passait sois sous ou par dessus les obstacle, la femme, très grande comparé à sa taille de chien, enjambait ce qui se trouvait sur son passages. Entre les deux, Natsu avait de la difficulté à se faufiler partout sans se faire remarquer. Mais la femme semblait tellement décidée qu'elle ne remarquait pas sa présence à elle.

La femme finit par arrêter manger, et ses oreilles de chien lui dire qu'un village se retrouvait non loin de là, du moins au vol ce ne serait pas loin... quelques minutes à peine, à pied, et bien elle ne le savait pas. Elle n'avait jamais vraiment utilisé ce moyen de transport avant. Une première à tout.

Une fois les habitations rejointes, la femme et le lapin se mirent derrières des arbres comme elle en voyait souvent chez elle. Elle tenta d'expliquer à la bête où ils se trouvaient, mais elle ne semblait pas le savoir vraiment elle-même.

Au bout d'un moment Natsu perdit patience, ce n'était plus drôle de jouer à l'espionne. Elle se retransforma en fée de petite taille. Elle prit le temps de s'étirer tous les muscles du corps avec douceur, ils étaient un peu raides après une si longue marche. Elle prit son envol et alla se poser sur l'épaule de la fée avant de dire en un chuchottement:

«Qu'est-ce qu'on fait? On attend quelqu'un? Ils sont méchants?»

Le doute l’assaillait. Elle ne savait pas trop si elle devait rebrousser chemin… ou foncer vers cet attroupement d’habitation. Le petit lapin blanc sautillait nerveusement à ses côtés, se demandant quand ils allaient recommencer leur si belle marche de santé.

Maïwen ne se doutait pas le moins du monde qu’elle était suivit depuis qu’elle avait commencer cette marche. Elle qui habituellement remarque toute présence inconnue, avait complètement ignoré celle-ci. Ce n’est que lorsqu’un poids se fit sentir sur son épaule, et qu’une petite voie lui chuchota : «Qu'est-ce qu'on fait? On attend quelqu'un? Ils sont méchants?» qu’elle se rendit compte de celle-ci.

Le visage qu’elle fit lorsqu’elle entendit cette voie fut sûrement des plus comique à voir. Si quelqu’un l’aurait vue de face on aurais pu croire qu’elle venait de voir sa grand-mère vivante et en pleine forme devant elle. Ce qui n’était évidement pas le cas. Elle aurait poussé un cri d’enfer si seulement elle n’aurait pas eu tellement peur que des gens la surprennent.

Son premier réflexe fut d’essayer de s’éloigné le plus possible de cette minuscule créature, mais comme elle était posé sur son épaule, il lui était assez difficile de s’en éloigné. Ensuite elle pensa attrapé la créature entre ses doigts et la jeté plus loin, mais cela aurait été extrêmement… contre sa vrai nature. Finalement elle décida d’examiné la créature… et ensuite parler…

Elle était assez petite. Pour ne pas dire vraiment petite. Toute habillée de blanc on aurait pu la prendre pour du pollen. Une magnifique chevelure blonde ornait son crâne, et de petites ailes son dos. Elle ne semblait pas bien méchante, ce qui rassura Maïwen. Et en plus, lorsqu’elle lui avait parlé, elle semblait amicale. On aurait dit une elfe miniature. Enfin, c’est ce à quoi Maïwen pensa.

Ignorant la question de l’elfe miniature, et poussée par la curiosité, la jeune elfe lui posa (Avec un extrême manque de tact) cette question : Qui est-tu ?

Sous cette question on pouvait entendre : Qu’est ce que t’est ?

Comme Maïwen avait passé la majeure partie de sa vie seule… Personne ne lui avait fait d’instruction convenable sur les autres créatures qui peuplait ce monde et elle ne pouvait évidemment pas savoir que la minuscule créature était en fait une fée. D’ailleurs, ce manque de connaissance lui pesait terriblement.

Se remettant un peu du choc que lui avait causé la Fée, l’Elfe remarqua que son petit lapin fixait la créature avec étonnement. Il avait remarqué la présence du petit chien, mais n’avait pas trouvé bon d’en informé l’Elfe et lorsqu’il remarqua que l’énergie qui se dégageait de cette apparition était la même que celle du chien, il se posait d’énorme question pour son petit crâne de lapin. Maïwen prit connaissance des pensés de l’animal… Ainsi cette personne la suivait depuis un moment déjà ? Depuis quand elle ne le savait pas exactement le cerveau de l’animal était trop embrouiller… Mais elle la suivait ?
Enfin… Elle lui poserait la question plus tard. Elle devait se concentré sur son précédent dilemme : Y aller ? Rester ici ? Ou repartir chez elle ?. C’est en repensant à tout cela qu’elle se remémora la question de la Fée. Justement elle ne savait pas s’ils étaient méchant où pas… Et elle ne savait pas trop si elle devait faire part de ses inquiétudes à la créature… Mais elle le fit quand même.

- Eum… A vrai dire, je ne sais pas s’ils sont hostiles ou pas. Je n’ai jamais vraiment rencontré d’autres personnes… Et je n’ai jamais vue d’habitation aussi étrange… Je ne devrai pas y aller… Ils me repousseront sûrement… : Elle avait dit cela sur un ton incertain... Hésitant. Mais néenmoins amical...

La petite fée curieuse qu'elle était n'avait pu s'empêcher de faire le premier contact. Et quelle expérience! L'elfe eut une expression de peur et d'horreur telle que tout sont visage se contracta. Natsu ne put s'empêcher d'éclater de rire et se retint à l'une des mèches de cheveux de la jeune femme sur qui elle se tenait.

Elle jetta aussi un regard au lapin qui la regardait avec étonement. Elle lui fit un grand sourire et retourna son attention sur la jeune elfe. Elle était contente de se premier contact, elle n'avait pas encore la bonne façon d'approcher les gens, mais ça viendrait, un jour.

Ses oreilles remercièrent tout de même le fait qu'il n'y eut aucun cri. Elles étaient très sensibles et de si près, elle était sûre qu'elle aurait regrètée son manque d'inibitions.

L'elfe tenta d'éloigné la tête puis sembla hésité, probablement a l'envoyer se promener comme on fait avec un insecte. La pensée fit rire à nouveau la petite fée que rien ne dérangeait vraiment. Elle se sentit ensuite observée. Voulant satisfaire la curiosité de l'autre, elle fit un petit tour sur elle-même. De quarante centimètres de haut, elle arrivait à peine au front de l'efleet elle dût replier ses ailes pour ne pas accrocher le nez de la femme. Elle n'était pas certaine que ce serait apprécier...

Elle vit l'étincelle de curiosité qu'elle connaissait si bien chez l'autre. Elle se frotta donc les mains l'une contre l'autre, prête a répondre à tout. Elle manqua néanmoins de tomber à la reverse lorsque la question sortie.

«Qui es-tu?»

Elle se reprit de justesse, la chute était tout de même haute entre le sol et l'épaule de la jeune femme. Elle prit le temps de s'assoire confortablement et avec un grand sourire qui ne la quittait jamais, elle reprit la parole.

«Mais je suis une fée béta!»

Dit-elle avec un ton espiègle. Elle passa ensuite sa petite main sur le bout du nez de l'elfe, le rendant légèrement brillant, comme à peu près tout ce qu'elle touchait. Sa peau resterait brillante quelques secondes à peine, mais c'était toujours amusant de voir une empreinte de main sur le nez des gens.

«Je m'apelle Unmei Arashi Natsu. Tous m'apelle Natsu!»

Elle se leva à nouveau et fit une petite révérence avant de s'assoire à nouveau.

«Tu es une elfe n'est-ce pas? Quel est ton nom?»

Après un très court moment de réflexion elle ajouta:

«Et lui, c'est quoi? Et son nom?»

Elle écouta attentivement tout ce qui sortait de la bouche de l'elfe, comme hypnotisée par les paroles de l'étrangère. Elle prit ensuite le temps d'observer les habitations.

*Ils ont l'air pacifiques, comme les elfes des bois à la maison, ils accèptent bien les fées et les autres elfes eux. Pourquoi pas ceux-là? *

Elle se gratta le crâne avec douceur avant d'ajouter avec détermination:

«Ils ont pas l'air bien méchant! On peut aller voir! Mais ceux que je veux voir c'est les pirates, les indiens et les dragons! Tu veux venir avec moi ensuite?»

Elle ne voulait pas l'avouer, mais de la compagnie lui ferait du bien dans ses voyages. Une sécurité de plus et une compagnone de voyage, elle n'aurait peut-être même pas à voler!

La question que l'Elfe posa à la petite fée sembla la déboussolée... Sûrement que personne ne lui avait jamais demander ce qu'elle était… ! Naturellement… =.=’

Ainsi donc c’était ça une fée ? Maïwen n’en avait entendu parler que dans les histoires de sa grand-mère. Elle ne doutait pas de l’existence des Fées, mais elle n’en avait jamais vue une jusqu'à présent. Que c’était amusant rencontré de nouvelles personne ! Jamais Maïwen n’aurais cru pensé cela un jour, mais elle aimait bien.

La petite Fée se présenta comme étant Unmei Arashi Natsu… Effectivement : Natsu était beaucoup moins long, et la jeune Elfe trouvait que c’était plutôt mignon. Enfin. La Petite Fée ne s’arrêta pas là. D’autres questions suivirent la précédente.

«Tu es une elfe n'est-ce pas? Quel est ton nom? Et lui, c'est quoi? Et son nom?» Demanda-t-elle en regardant le lapin. Maïwen n’étant pas du tout habituée à questionnement ne savait pas trop par quoi répondre, et surtout par quelle question commencé… Elle choisit donc la méthode la plus simple : Répondre tout dans la même et unique phrase.

- Euum… Je m’appelle Maïwen… Maïwen sans aucun autre nom. Et oui je suis une elfe. Elle disait tout cela presque naturellement maintenant. Et lui c’est un lapin… Mais je ne connais pas son nom. En fait je ne lui ai jamais demander…

C’était vrai… Elle n’avait jamais ressentit le besoin de savoir le nom de ce jeune lapin. Mais maintenant que la question lui était posé, elle était curieuse de le savoir. Elle prit donc contact avec l’esprit du lapin, lui formulant sa question. Au début, comme il était encore entrain de se demander quel était le lien entre le chien et la fée, il ne se rendit pas compte de la présence de Maïwen dans son esprit, mais quelques secondes a peine après qu’elle lui ai demander son nom, il prit conscience d’elle. Il lui répondit rapidement.

- Son nom est Madul. C’est mignon non ? Enfin…Tu n’est pas oubliger de le trouvé mignon…

Elle n’était tellement pas habituée à donner son opinion qu’elle se sentait gêner de le dire… Mais quelques secondes après la petite fée lui redit quelque chose :

- Ils ont pas l'air bien méchant! On peut aller voir! Mais ceux que je veux voir c'est les pirates, les indiens et les dragons! Tu veux venir avec moi ensuite?

Des Pirates ? Des Dragons ? Des Indiens ? Toutes des choses dont sa défunte grand-mère lui avait parlé lorsqu’elle était jeune. Mais tout comme elle n’avait jamais vue de fée, elle n’avait encore moins vue de ces personnes. Soudain, l’irrésistible envie de voir le monde la prit. Pourquoi resterait-elle enfermée dans sa cabane alors que le monde semblait si beau ?Et c’était vrai qu’ils n’avaient pas l’air vraiment méchant. Son imagination lui jouait-il un sale tour ? Sûrement.

- Tu crois vraiment qu’ils nous laisserons passé chez eux ? Parce que si tu veut qu’on aille voir les Indiens et tout ce que tu ma dit… Il va falloir commencer par mettre les pieds dans cet étrange attroupement…

Voilà. Elle venait de s’engagé dans quelque chose qu’elle n’aurait jamais envisagé quelques semaines plus tôt. Elle aurait sûrement continué sa petite vie bien rangée, à coudre des tuniques avec les vieux tissus de sa Grand-Mère, continuer à se posé des questions sur ses parents, continuer à ceuillir ses fruits et à les manger en sollitaire…

La tête que l'elfe avait tiré en apprennant qu'elle valait son pesant d'or. Pratiquement de la même valeur que celle qui l'avait accueillie sur son épaule. C'est vrai que les fées comme elle n'aimaient pas se faire voir au grand jour et qu'elles n'étaient souvent qu'un mythe. Mais elle aimait bien se faire voir, donc, probablement qu'elle ferait changer d'humeur bien du monde. Elle avait un sourire de voyou juste d'y penser.

En écoutant attentivement les réponses, malgré son empressement et son habitude à ne pas tenir en place, elle en appris beaucoup sur l'elfe dans ses quelques mots qu'elle lui adressa.

«Euum… Je m’appelle Maïwen… Maïwen sans aucun autre nom. Et oui je suis une elfe.»

Les paroles semblaient venir difficilement au début, mais plus les mots sortaient, plus les suivants semblaient venir avec aisance. Elle ne devait pas avoir parler avec beaucoup d'étrangers, beaucoup de gens point. Les elfes sont d'une atitude réservée. Elle probablement plus que d'autre.

«Et lui c’est un lapin… Mais je ne connais pas son nom. En fait je ne lui ai jamais demander…»

Le lapin savait donc parler, ou du moins communiquer avec Maïwen... Comment, elle ne le savait pas encore, elle poserait la question un autre jour. De ce témoignage, elle comprit que l'elfe n'était pas d'une curiosité à toute épreuve comme elle. Probablement plus discrète aussi. Natsu avait tendence à parler beaucoup, de tout, mais surtout de rien. Fallais pourtant pas penser que parler beaucoup l'empêchait d'écouter les réponse reçue. Non, une personne pouvait très bien faire les deux.

Elle nota aussi la posture de plus en plus détendue de Maïwen. Que de parler semblait rendre plus sociable la jeune Maïwen.

Sans pouvoir sans empêcher, une petit bruit de joie s'échappa de sa gorge lorsqu'elle su que c'était bel et bien un lapin la créature blanche qui suivait la femme depuis la cabane. S'en était un pour vrai! Un lapin!

Madul c'était son nom... elle le testa à voix haute pour voir si elle aimait ou non et acciessa de la tête pour montrer son opinion. C'était un joli nom pour un animal magique. Enfin c'est ce qu'elle pensait, elle aussi. Elle ne connaissait d'ailleurs pas beaucoup de lapin magique.

«Tu crois vraiment qu’ils nous laisserons passé chez eux ? Parce que si tu veut qu’on aille voir les Indiens et tout ce que tu ma dit… Il va falloir commencer par mettre les pieds dans cet étrange attroupement… »

Aussitôt les paroles, bien que très incertaines, sortient de la bouche de l'autre, elle se lança dans ce qui aurait pu être considéré le vide pour elle. Elle ouvrit grand ses petites ailles et attrappa au passage le doigt de Maïwen qui se rapprochait. Elle l'entoura à deux bras et tira de toutes ses force, l'aventure l'appellait à nouveau! Elle voulait partir maintenant!

«Aller! Debout paresseuse! Il n'y a qu'une seule façon de savoir si ils vont nous laisser passer, c'est d'y aller!»

Sa figure devînt rouge à force de tirer sur le doigt. Et fatiguée, elle retourna s'assoire sur l'épaule de Maïwen, elle arriverait peut-être bel et bien par ne pas avoir à voler pour se rendre!

À ses mots, les yeux de la petite Fée semblèrent s’illuminé. Elle se précipita vers le doigt de notre jeune Elfe, et commença a lui tirer dessus, l’obligeant à se lever. «Aller! Debout paresseuse! Il n'y a qu'une seule façon de savoir si ils vont nous laisser passer, c'est d'y aller!». Elle devint vite fatigué, trop faible pour soulevée Maïwen seulement en la tirant par la doigt, elle vint se reposé sur l’épaule de celle-ci.

Mais c’est qu’elle avait raison cette Natsu. Comme ferait-elle pour savoir si ces personnes sont amicale si elle reste cachée derrière ce buisson toute sa vie ? Bonne Question. Probablement qu’elle aurait eu le temps de se desséché avant que quelqu’un se dise : Voilà, je vais aller regarder derrière se buisson tout d’un coup qu’il n’y aurait pas une jeune Elfe se demandant si nous sommes sympathique ! Et puis de toute façons, la seule chose qu’il pourrait lui arriver, ce serait qu’ils ne la regarde même pas. C’est avec cette belle pensé que Maïwen prit son courage à deux mains, et se leva. Oui, oui. Elle se leva pour allez voir ce village.

Maintenant à découvert ( le buisson ne la cachait que si elle était accroupie ), les autres pourrait la voir. Cette pensée l’effraya un peu, mais elle regarda la petite fée qui était toujours sur son épaule. Elle semblait si confiante en ces habitants qu’ils ne pouvaient pas être si monstrueux. L’Elfe, prenant bien soin de ramasser le sac dans lequel elle avait ranger ses provisions et ses feuilles médicinales, se pencha pour prendre le lapin dans ses bras. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose, d’un coup que les habitants de ce regroupement mangeait les petits lapins ! Quelle chose terrible. Elle l’avertie qu’ils allaient reprendre leur belle marche de santé, mais qu’ils ne retourneraient pas à la chaumière après… Ce qui lui fit regretter de ne pas avoir apporté plus de provision et quelques vêtements de rechanges… Par chance, elle avait été prévoyante, n’étant jamais certaine de la température qu’il ferait durant la journée, elle avait transporté avec elle quelques couverture plus chaude et imperméable.

C’est après toute ces vérifications qu’elle avança le premier pied. Un pas terrible… Mais lorsqu’elle avança le deuxième, il lui sembla qu’il venait beaucoup plus facilement que l’autre. Ce fut ainsi pour le troisième, le quatrième, et ainsi de suite. Elle marchait maintenant au milieu du village et personne ne l’avait encore tuer ! Formidable. Quelques jeunes Elfes courraient d’un côté et d’un autres, ne s’arrêtant que pour voir passer l’étrange voyageuse. Une elfe qu’il n’avait encore jamais vue et qui se baladait avec une Fée et un lapin o.O . Elle continua sa traversée. De plus en plus alaise. Quelques Elfes plus âgés sortait leur tête pour la voir passer, les plus jeunes les ayant avertie qu’une inconnue traversait. Encore aucune mortalité ! La jeune elfe se sentait vraiment brave… mais en même temps très idiote. Ces gens étaient normaux. Tout comme elle et sa pauvre Grand-Mère. Pourquoi les avait-elle évité toute sa vie ? Restant recluse au fin fond de la forêt…

- Tu avais raison. Ces gens sont… Normaux x) ! Pas plus vilain que toi et moi. Enfin… Je crois. Elle avait même réussit à dire cela avec un léger rire. Que d’évolution en quelques minutes.

Elles étaient maintenant rendue à la fin de ce village. Aucune bagarre x). Et elle était toujours en vie ! Oui bon personne ne lui avait adresser la parole mais ce n’est pas tout le monde qui à quelque chose a dire à un étranger. Elle-même n’aurait rien dit à quelqu’un qui aurait passer devant sa chaumière. Mais elle était assez contente du résultat.

- Voilà.

Elle prit soin de remettre Madul par terre. Elle n’aimait pas trop qu’il ne puisse pas jouir de la liberté qu’un animal sauvage avait et le transporté était lui en privé. Elle regarda la petite Fée, Natsu, et lui sourit.

Natsu prit le temps de respirer profondément pour se reposer, ce n'étais pas tant que Maïwen était lourde, plus qu'elle était trop petite, des ailes de 60 cm d'envergure ne peuvent que tirer une charge maximale... Peut-être que dans sa forme humaine elle serait parvenue à plus d'effet? Mais elle n'avait pas envie de se retransformer. Car si elle le faisait, fini le voyage sans exercice... et elle avait envie de se reposer.

Elle observa doucement les alentours. Les gens curieux les regardaient passé sans se soucier d'eux, probablement juste pour potiner un peu, plus tard quand le sujets des bêtises des enfants sera épuisé.

Elle prit le temps de regarder les jeunes qui courraient de ci de là. Leur petit groupe mal agencé semblait très peu les impressionné ou les intéressé. Les adultes semblaient leur porter plus d'attention, sans doute pour s'assurer qu'aucun mal ne serait fait à leur progéniture.

Mais quel mal pouvait venir d'une elfe, d'une fée et d'un lapin?

Ha si, le lapin pourrait être carnivore et dévoré les nouveaux nés. Non sérieusement, pratiquement rien du tout. Ce que dure réaliser rapidement les villageois qui les laissèrent passé sans leur adressé la parole.

«Tu vois c'était pas si terrible! Il n'y a pas pire peur que d'avoir peur de la peur. On en finit pas comme ça! Aller on continue! À l'avant tous!»

Elle pointa une dirrection quelconque et le groupe commença sa randonné. La fée toujours sur l'épaule de l'elfe et le lapin un peu à la traîne.

[uite au Canyon aux statues]