Byht

~¤~ Général ~¤~

Nom : … aller savoir… Fright

Prénom : Byht

Age : 22 ans en apparence mais en réalité il a environ 146 ans

Sexe: masculin

Race: vampire

Clan: nomade

~¤~ Physique ~¤~

Taille : 1,80m

Poids : 75kg

Description Physique : Byht est un jeune homme au teint blanc comme la neige, cette couleur de peau est dû à son manque de lumière mais également à des gènes très étranges. En effet, ses origines sont difficiles à comprendre, il est à la fois elfe noir, humain et vampire. Mais chez lui, se sont les gènes de vampires qui sont prédominants.
Il a une petite entaille sur la joue droite, qu’il maintient visible avec un petit couteau. Des yeux bleus comme une barrière de corail, cette couleur lui a été transmise par sa mère. Ses gènes d’elfe noir n’ont rien fais de particulier sur son physique, en effet, il n’a pas les oreilles des elfes et encore moins le teint de ceux-ci. Son côté humain lui a donné son apparence et le vampire qu’il est lui a offert le teint et la longévité.
Des cheveux blond couleur tournesol lui arrivent au niveau du cou, ils ne sont jamais coiffés. Un bandage se trouve autour de sa tête, celui-ci permet à Byht de maintenir ses cheveux. Mais cela ne les empêche pas de lui tomber légèrement sur les yeux.
Byht est habillé de couleur claire, car le sombre lui fait encore plus ressortir son teint pâle et puis le soleil du désert le brûle déjà assez comme ça. Alors si en plus il doit mettre des vêtements sombres et comme on dit que le noir retient la chaleur, je ne vous dis pas dans quel état serait le jeune homme. Il porte souvent des lunettes sur les yeux afin de les cacher du soleil brûlant du désert car leur couleur bleu ont une certaine fragilité à la luminosité de l’astre lumineux.
Il a toujours une mini sphère accrochée autour de son cou, celle-ci renferme quelque chose de précieux aux yeux du jeune homme…

~¤~ Mental ~¤~

Caractère :
Byht est un jeune homme calme et posé. Qui n’attend rien du monde à part peut-être une chose… cette chose représente tout pour lui. Jamais vous ne pourrez l’empêcher de faire quelque chose. Quand il a une idée en tête, il est souvent très difficile de lui retirer. Byht est près à sacrifier sa vie pour les gens auquel il tient. C’est un jeune homme qui arrive à se tirer de n’importe quelles situations dangereuses même s’il en ressort parfois… à moitié mort. On peut compter sur lui en permanence car jamais il n’abandonnera les gens… tout le contraire de ses parents…

Votre Personnage Aime : Il aime la nature, le calme.

Votre Personnage Déteste : Byht est une sale horreur du soleil et il fait tout pour se trouver un coin d’ombre avant de se faire brûler la rétine des yeux.

Qualités : Oula vous demandez énormément de chose XD Ses qualités sont restreintes, il est agréable, amicale, sociable.

Défauts : Ses défauts sont multiples mais ses plus énormes défauts sont d’être un brin taquineur et moqueur.

~¤~ Armes et pouvoirs ~¤~

Armes :
Un sabre fabriqué avec le sable du désert. La lame est de la couleur du sable, la finesse et la légèreté des grains. Le pommeau quand a lui est noir avec des têtes de serpent sur ce dernier.
Byht a également un mini couteau qu’il a toujours sur lui afin de maintenir l’entaille qui se trouve sur sa joue.

Pouvoirs :
-nuage de sable : lui permet de se protéger en créant une bourrasque autour de lui grâce au sable
-créer des monstres à partir du sable : il crée n’importe quelles créatures à partir du sable, une attaque qui lui demande énormément de concentration et de force vitale.

~¤~ Histoire ~¤~

Une histoire, une vie, un cœur, une âme… voilà les mots qui caractérisent bien le passé et l’avenir de Byht.

Jour solaire couchant, un enfant étrange se retrouve abandonné dans un lieu chaud et mortel. L’enfant a la peau blanche comme la neige, une entaille sur la joue droite qui ne signifie rien mais pourtant tout à la fois. Le petit être a les yeux fermés, le soleil lui brûle les rétines. Qui pourrait avoir le courage d’abandonner un enfant dans un désert ? Les parents sont peut-être morts ? Non. Ils sont en vie au contraire. Mais alors pourquoi abandonnent-ils leur enfant dans le désert ? Ils ne veulent pas être responsable du bébé. Disons plutôt qu’il y a une autre raison derrière cet abandon mais quel est-il ? Que de questions se posent autour de cet enfant étrange qui ne crie pas, qui ne pleure pas. Rien.
Le soleil tombe sur les draps qui protègent le nouveau né, des tissus finement brodés avec des motifs elfiques. L’enfant est issu d’une famille d’elfe sinon il n’aurait pas ce tissu étrange. Mais pourquoi n’a-t-il pas les oreilles d’elfe ? A quelle race d’elfe appartient-il ? Que de nouvelles questions que l’on se pose sur l’origine du bébé. L’enfant neige ouvrit alors les yeux, le soleil ne lui faisait plus rien, au contraire ses rétines appréciaient ce ciel de couleur or. L’enfant aime donc la nuit mais pas le jour surtout quand le soleil est brûlant.
Des grains de sable viennent doucement effleurés le visage du nouveau-né, ce dernier lâche un petit cri d’amusement. Oui, l’enfant joue au lieu de pleurer. Il n’a pas faim, ni soif, tout ce qu’il fait c’est joué avec la nature du désert. Mais son jeu va malheureusement s’arrêter…

Un nez… non plutôt un bout de nez se met à sentir le bébé. Un soufflement profond s’en suit dans lequel le petit lâche un cri amusé. Le bébé attrapa le bout de nez qui se présente à lui avec ses mains. La créature auquel ce bout de nez appartient se laisse faire, c’est alors qu’une voix s’élève près de l’animal. Ce dernier relève la tête et cela fit lâcher l’enfant neige qui regarda autour de lui ce qui était entrain de se passer.
Une femme aux cheveux rouges s’approchait des linges que son cheval reniflait. Elle était vêtue du vêtement des touaregs, ce dernier cachait tout son corps sauf les yeux et les quelques mèches de cheveux rouges qui dépassaient de son vêtement. Les yeux de la jeune femme, c’est ce que vit l’enfant neige devant lui. Des yeux dorés comme les grains de sable du désert, le bébé tendit les mains vers elle, qui avec un sourire le prit dans ses bras.
Une voix masculine se fit entendre derrière elle, celle-ci demandait.

« Que se passe-t-il Akena ? »
« Elenor. Le désert a accueillit dans ses bras meurtrier un enfant. »
« Hein ?? »

L’homme était surpris de ce que lui disait la femme, il descendit de son cheval et alla la rejoindre. Les nomades ou touaregs qui faisaient partie de la même famille s’arrêtèrent. Une famille de touareg est composée des enfants, des oncles, des tantes, des grands-parents… bref toutes les personnes de la famille. C’est le cas pour cette famille qui voyage partout sur Neverland.
Elenor était le chef de la famille, il était vêtu de la même tenue que la femme mais ses yeux étaient de couleur verts comme l’écaille des serpents. Il s’approcha de la femme, quand il vit l’enfant, Elenor sursauta de surprise. Vu la taille du nouveau-né celui-ci avait dû naître il y a peu de temps. Mais le chef de la famille était surpris de voir qu’un être comme lui pouvait survivre ainsi dans la chaleur du désert. Akena prit la parole.

« Le désert ne l’a pas tué. Donc c’est un enfant de ce lieu… »
« Akena… il… il ne ressemble pas au fils que nous avons perdu et il ne le remplacera pas. »
« Elenor !! Tu le laisserais mourir ? Il ne tiendra pas un jour de plus !! »
« Il a bien tenue cette journée et c’est exceptionnel je l’admet. Mais… il ne… »
« Elenor !! Que tu sois d’accord ou non, je garderais cet enfant. Je sais qu’il ne remplacera jamais notre fils mais lui… lui, il deviendra le fils que nous n’avons jamais eu. Fait-moi confiance… »

Akena regarda son mari, elle adoucissait son regard. Elenor regarda les yeux dorés de sa femme, il avait craqué à l’époque pour la beauté, la finesse des traits de sa femme et là il craquait sous les yeux que lui faisait Akena.
Elenor regarda l’enfant, ce dernier sourie au chef et il tendit les bras vers lui avec un petit cri d’amusement. Akena vit que son mari semblait sourire derrière son masque car les traits de ses yeux s’adoucirent rapidement. Elenor parla alors à l’intention de sa femme.

« Je n’ai jamais pu te refuser quelque chose. Aujourd’hui encore, je capitule sous tes arguments et ta… beauté. »
« Tu as toujours su poser le pour et le contre correctement. Ma beauté ne fait rien dans tout cela, elle appuie juste les arguments que je te donne. Je te promets qu’il sera un bon fils. »
« Je te fais confiance mais quand il sera âgé de cinq années, je m’occuperais de son éducation. »

Akena sourit sous les tissus, Elenor se retourna et s’adressa aux membres de la famille. Il leur dit d’installer les tentes et de préparer un repas conséquent à l’évènement qui venait de se produire. Les hommes installèrent les tentes, les enfants plus âgés cherchèrent un puit d’eau et quand aux femmes et les enfants plus jeunes, ils allèrent auprès d’Akena pour voir l’enfant neige. Akena était heureuse, elle avait dans ses bras un fils. Oui, elle avait un fils car celui qu’elle et Elenor avaient eu, est mort un jour après sa naissance. La joie de la naissance de leur fils avait laissé place à la tristesse et à des remords de sa mort. Mais la venue de l’enfant neige avait redonné de la joie aux cœurs de la famille.
La tente d’Elenor fut rapidement monter et Akena y entra. Une femme lui apporta alors du lait d’une des juments pour l’enfant, Akena l’en remercie et prépara un biberon. Elenor entra alors, il retira le haut de son vêtement qui cachait son visage avec ses cheveux, il s’assit près de sa femme qui s’occupait de l’enfant avec beaucoup d’attention. Akena le regarda, les cheveux rouges de la jeune femme tombaient délicatement sur ses épaules, elle lui sourit doucement et reposa son regard sur le bébé.
La voix d’Elenor s’éleva alors doucement dans la tente.

« Il faut lui trouver un nom à ce petit. »
« Oui. As-tu une idée ?? »
« Peut-être… mais attend c’est quoi ça ? »

Elenor avança une de ses mains vers le cou du bébé. Akena l’observa mais elle vit rapidement ce qu’avait vu son mari. L’homme tira délicatement sur une chaîne en argent, l’enfant neige essaya d’attraper la chaîne mais Akena l’en empêcha. Elenor tirait de plus en plus sur la chaîne et il arriva à un médaillon qui était le symbole des elfes. Les deux adultes se regardèrent, ils posèrent leur regard sur l’enfant puis ils reposèrent leur attention sur le médaillon. Elenor le retourna délicatement et il pu voir des inscriptions sur ce dernier. Un langage elfiques mais pourtant bien lisible, il y avait décrit : « Byht Fright ».
Elenor regarda attentivement le médaillon puis l’enfant. Il déclara ensuite.

« Une famille d’elfe qui abandonne un enfant… c’est étrange. Mais lui, il ne ressemble pas à un elfe… »
« Sa famille est certes une famille d’elfe et alors ?? »
« Les elfes ne sont pas du genre à abandonner leur enfant. »
« Et bien ici c’est le cas, cette famille est donc irresponsable et par-dessus tout ignoble. »
« Tu as raison Akena. Quoiqu’il en soit son nom est clair. »

Elenor prit l’enfant dans ses bras et le souleva au-dessus de ses yeux. L’homme sourit devant le petit visage de joie que faisait le bébé.

« Ton nom est Byht… alors je t’appellerais Byht… mon fils… »

Elenor approcha Byht de son visage et l’embrassa sur le front. Akena sourit en voyant la tendresse et la joie de vivre qui illuminaient le visage de son mari. C’est alors qu’un enfant pénétra dans la tente et déclara heureux qu’ils avaient trouvé un puit. Le repas fait, une fête eue lieu afin de célébrer les deux évènements de la journée.
C’est alors que l’histoire de Byht commença réellement…


Dix années se sont écoulées depuis « l’adoption » de Byht par la famille de Elenor et Akena. La famille de touareg s’est déplacée dans tout Neverland. Le garçon avait tout vu, il savait tout, il connaissait tout. Et aujourd’hui, la famille était de retour dans le désert pour un petit moment car Elenor voulait voir si Byht savait se battre dans le désert…

Un nuage de sable a environ 500 mètres du campement de la famille, quelque chose ou quelqu’un approche du campement…
Byht est entrain de courir à toute vitesse en direction du campement, quelque chose le poursuit et cette chose ne se trouve pas très loin. Le jeune homme se concentra lors et un cheval de sable se mit à galoper près de lui. Byht prit son élan et il sauta sur le dos de l’équidé. L’animal se met à galoper encore plus vite mais faire apparaître des créatures affaiblit énormément Byht. Mais le jeune homme tient le coup, il regarde le sol sous lui et il voit le sable se renouveler dans les membres de l’animal.
Le campement n’est plus qu’à quelques mètres, Byht sauta alors du dos de l’animal, ce qui provoqua de le faire disparaître dans le sable du désert. L’énergie vitale qu’a du utiliser le jeune homme était importante mais il réussit à rester conscient. Une bourrasque se fit sentir, celle-ci était tranchante alors pour parer l’attaquer Byht utilisa son nuage de sable qui se mit à tourner autour de lui. Cela fit stopper l’attaque mais les sens du jeune homme étaient en alerte, quand l’attaque s’arrêta, Byht ôta son nuage…
Une épée s’abattit alors sur Byht qui eut juste le temps de lever la sienne afin de parer l’attaque de Elenor. Le père et le fils sourirent mais aucun d’eux ne voulaient lâcher prise. Byht attaqua mais son père le para et il réussit à mettre son fils par terre. Elenor leva son épée à la gorge de son fils et il déclara.

« Utiliser une créature t’a trop affaiblit si en plus de cela tu utilises ensuite un nuage pour te protéger… donc tu serais mort si je n’étais pas ton père. »
« C’est pas faux… »
« En tout cas, tu sais parfaitement bien utiliser le sable. Et c’est tout à ton honneur mon fils. »

Elenor tendit sa main vers Byht qui l’attrapa et se releva grâce à l’aide de son père...


[A suivre...]

[Suite...]


Les deux hommes se mirent à rire, Elenor expliqua à son fils ce qu’il aurait du faire afin de ne pas trop s’affaiblir de l’appel du cheval. Mais la discussion s’arrêta quand Akena arriva vers eux, la jeune femme s’adressa alors à son époux.

« Combien de fois faudra-t-il que je te dise qu’il ne doit pas utiliser la création. »
« Il est assez fort pour l’utiliser. »
« Mère ça va, ne t’inquiète pas ; déclara Byht. »

A peine eu-t-il prononcé ces mots que Byht s’écroula par terre épuiser. Quoi de plus normal lorsque l’on court en plein désert et qui plus est sous cette chaleur et qu’en plus de cela on se bat. Pas raisonnable du tout.

Byht ouvrit les yeux, il était allongé dans la tente de ses parents. Il n’avait pas ses lunettes qui protégeaient ses yeux des rayons du soleil. Byht se redressa, sa tête lui faisait mal mais cela allait, il attrapa ses lunettes et quitta la tente tout en faisant attention à mettre le tagelmust (voile qui cache le visage) de façon à que l’on ne voit que ses yeux.
Byht sortit de la tente quand Zenay arriva en courant dans sa direction. Le jeune homme s’arrêta face à Byht et lui demanda.

« Tu te sens mieux ? »
« Oui merci. »
« Cela te dirait de venir avec moi à l’oasis mais cette fois avec des chevaux ? »
« Je vois que tout le monde est au courant ; répondit Byht. »
« Qu’est-ce que tu crois. Alors tu viens avec moi ? »
« Allons-y. »

Zenay sourit et alla chercher deux chevaux. Les deux jeunes hommes partirent ensuite en direction de l’oasis. Les chevaux furent attachés à un des palmiers qui se trouvaient près de l’eau. Zenay se dirigea vers l’eau, il retira son bazin (nom donné aux vêtements des touaregs) et plongea dans l’eau. Byht lui resta sur le bord, il n’avait nullement envie d’aller dans l’eau surtout avec ce soleil qui risquerait de brûler sa peau pâle. Zenay sortit la tête de l’eau, ses cheveux blonds lui collaient délicatement dans le cou, le jeune homme déclara à l’intention de Byht.

« Qu’est-ce que tu attend cela te ferait du bien. »
« Non pas envie. »
« C’est ce qu’on va voir. »

Zenay sortit de l’eau et attrapa Byht qui se débattait parce qu’il n’avait pas du tout mais alors pas du tout envie d’aller dans l’eau. Mais Zenay était âgé d’un an de plus que Byht et il était légèrement plus costaud que lui, comme la loi du plus fort est toujours la meilleur et bien Byht se retrouva dans l’eau complètement habiller.
Byht sortit la tête, regarda Zenay qui riait et il finit par capituler, il retira son bazin et se précipita vers Zenay. Les deux jeunes hommes se chamaillèrent et cela se termina avec un Byht couché dans l’eau et un Zenay au-dessus de lui. Les yeux des deux jeunes hommes se croisèrent aucuns des deux n’osaient bougés. Byht prit la parole.

« Tu… tu… es sur moi… »
« Je… je… sais… »

Plus aucunes paroles, Byht n’osait bouger quand à Zenay, il baissait la tête vers celle de son camarade. Les yeux des deux jeunes hommes se vidaient l’un dans l’autre. Byht leva doucement la tête et Zenay finit par poser ses lèvres sur celle de son camarade.Les deux jeunes hommes gardèrent un instant les yeux ouverts mais le contact était doux et délicat, qu’ils finirent par fermer les yeux.
Le baiser aurait pu durer plus longtemps si les filles ne s’étaient pas ramenées (groumph saloperies !! >_<). Les jeunes filles criaient après les deux jeunes hommes, dans la panique, Zenay se releva mais il tomba dans l’eau et Byht se laissa couler quelques instants pour cacher sa gêne. Vingt secondes plus tard, Byht sortit la tête de l’eau et se releva. Il alla sur le bord de l’eau et s’adressa aux filles.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »
« On voulait savoir si tu allais bien. »
« Vous le voyez bien que je vais bien. Fallait pas crier comme des folles pour m’appeler. »
« Arrête de faire ton homme !! Parce que celui qui se sentait mal s’était pas Zenay s’était toi !! »
« Qu’est-ce que Zenay a voir dans l’histoire ? »
« Change pas de sujet !! »
« Je change pas de sujet c’est toi qui change. »
« Au lieu de vous énervés les jeunes, cela ne vous dirait pas les filles d’aller dans l’eau ? demanda Zenay. »
« Hors de question !! lâchèrent les demoiselles. »
« C’est ce qu’on va voir ; déclara Byht. »

Byht se concentra, une immense créature apparue derrière les jeunes filles. Cette créature était faite de sable, les filles crièrent de surprise mais elles furent stoppées dans leurs cris car ces dernières tombèrent toutes à l’eau. Pour quel motif ? La créature les a poussée sur ordre de Byht. Zenay et lui se mirent à rire en voyant les filles qui se plaignaient d’être mouillées. Mais elles se vengèrent rapidement, elles se jetèrent sur les deux garçons et elles essayèrent de les couler (quel garçon ne rêverait pas d’avoir tout plein de jeunes filles à ses pied ?? XD).

La soirée arriva doucement, Byht était au bord de l’oasis. Il était seul, il avait envie d’être seul mais disons qu’il mettait ses pensées au clair. Il sentait encore sur ses lèvres, le contact de celles de Zenay. Un doux et léger contact, un contact qui lui plaisait énormément. Le jeune homme prit une date et la mangea. Quand il entendit quelqu’un approcher, Byht ne réagit pas, il restait là devant l’eau de l’oasis. Une personne s’assit près de lui, il tourna la tête vers l’inconnu. S’était Zenay, le jeune homme était assis là, près de lui, il regardait lui aussi l’eau de l’oasis mais surtout le reflet de la pleine Lune dans l’eau.
Un silence était installé entre eux, puis Byht prit la parole.

« J’ai… quelque chose… à te dire… »
« Moi aussi… »
« Vas-y… »
« Non toi d’abord… »
« Non toi !! »
« Non toi !! Et c’est mon dernier mot ; dit Zenay. »

Byht le regarda, le jeune homme lui souriait doucement. Ils avaient tous les deux retirer leur tagelmust, ils pouvaient ainsi voir le visage de l’un et de l’autre. Le silence dura quelques minutes pendant lequel Byht cherchait ses mots et quand il les trouva enfin les mots, il déclara.

« Ce que je voudrais te dire… c’est que… le baiser de tout à l’heure… »
« Il t’a gêné ?? »
« Un peu… mais… cela te gêne pas de… »
« … t’aimer ?? Non. Pourquoi toi cela te gêne ? »
« N… non… »
« Alors… je crois que nous n’avons nullement besoin de nous excuser… Qu’est-ce que tu en penses ?? »
« Je… je suis d’accord avec toi… »

Zenay regarda Byht, il lui sourit et son camarade lui rendit son sourire. Byht était assez gêné, il n’avait jamais ressentit ce genre de sentiment, il avait le cœur qui lui faisait mal mais il appréciait cette douleur. Byht était plongé dans ses pensées, qu’il ne vit pas que Zenay s’était rapproché de lui. Ce dernier l’appela doucement.

« Byht… »
« Oui ??... »

Les mots n’étaient plus présent seul le contact de ce nouveau baiser parlait à la place des paroles. Le baiser se rompit quelques secondes plus tard, Byht posa ses doigts sur ses lèvres, il était rouge comme une tomate si ce n’est plus. Zenay se leva et déclara.

« Je dois y aller. Tu connais ma mère, elle veut que je rentre tôt. »
« Oui je sais. A demain. »
« A demain, endors-toi vite mon rayon de Lune. »

En disant ces mots, Zenay embrassa Byht sur le front. Il lui adressa un sourire et alla en direction de sa tente. Byht le regardait partir, le rouge lui prenait les joues mais cela ne le dérangeait pas. Le jeune regarda alors le sable, il prit une poignée de ce sable fin et délicat du désert, c’est alors qu’un serpent de sable apparu. Ce dernier se mit à s’enrouler autour de son poignet.
Une heure plus tard, Byht alla dans la tente de ses parents à son tour. La journée avait été merveilleuse et la soirée également. Il était heureux comme un prince, il avait envie d’hurler tellement qu’il était heureux mais il s’en retient.


Sept ans se sont écoulés depuis cette journée.
Quand un matin, Elenor reçu un message par aigle. Ce message disait qu’un des chefs de nomade célébrait le mariage de son fils. Cela aurait pu combler Elenor de joie mais le père qui célébrait ce mariage était du genre à vouloir des richesses de la part de ses invités et la richesse qui plaisait à cet homme était Akena. Une histoire vieille comme la nuit… mais elle n’a pas besoin d’être raconté ici.
Elenor n’avait nullement envie d’aller à ce mariage car il n’aimait pas l’homme mais en plus sa femme était enceinte. Alors un voyage de cinq jours à dos de cheval ce n’était pas très recommandé. Il en fit référence à sa femme qui lui dit simplement que le voyage ne lui ferait rien à elle et au bébé.
Le jour du départ, Elenor demanda à Byht de rester près de sa mère et c’est ce qu’il fit. De toute manière si son père ne lui avait pas demandé de rester près d’elle, il l’aurait fait de sa propre volonté. Byht alla près de sa mère, cette dernière sourit doucement à son fils qui lui rendit son sourire. A chaque fois que Byht voyait le sourire de sa mère, il trouvait quelle était aussi belle qu’un couché de soleil car les yeux dorés de cette dernière allaient parfaitement bien avec ses cheveux rouges. La famille se mit en marche, il fallait arriver au Canyon aux Statues dans les quatre jours. Une épreuve très dure pour toute la famille mais en plus compliquer pour Akena. La journée se passa sans soucis, les chevaux marchaient à un bon rythme, quand à Byht et Akena ils se racontaient des histoires pour passer le temps. Quand la venue de Zenay vient mettre un peu de piment à la discussion.
Akena lui demanda.

« Que me vaut l’honneur de ta venue parmi nous ? »
« Tante Akena, je viens te demandé l’autorisation de rester avec toi et ton fils. »
« Ma sœur t’a-t-elle donné son accord ? »
« Oui ma tante. »
« Byht es-tu d’accord ? »
« Euh… oui. »
« Merci Byht ; répondit Zenay. »
« Alors soit. J’espère que tu vas nous raconter des blagues et histoires marrantes. »
« C’est au programme ma tante. »

La journée et les jours suivant se suivirent sans soucis. Zenay racontait des blagues en tout genre et cela faisait rire Akena et Byht. Zenay aimait voir Byht rire et ce dernier aimait savoir Zenay près de lui, même s’il y a sa mère.
Le Canyon était visible a plus d’un kilomètre. Le voyage s’était déroulé sans soucis mais le lieu de célébration du mariage était assez étrange. Pourquoi faire un mariage dans ce lieu de mort ? Voici la question que l’on pouvait se poser. Byht n’aimait pas cet endroit et il avait raison. Depuis quelques temps, il avait l’impression d’être suivi, ses sens de vampire ne le trompaient jamais.
La famille s’arrêta près des autres, il y avait environ une dizaine de familles présentes en plus de celle qui célébrait le mariage. Il allait se dérouler dans le Canyon trois jours de fêtes, d’échange et de tournois. C’est souvent dans ce genre de fête que les parents recherchent des fiancés pour leur fille, des échanges d’animaux, de tissus mais des tournois de combat avait également lieu. L’art de se battre est dans les gènes de tous les touaregs, en effet, à l’origine ses hommes du désert sont et avant tout des guerriers.
Elenor discutait avec deux des chefs des autres familles quand Islo, le père qui célèbre le mariage de son fils arriva et commença à parler à Elenor. Pendant ce temps, Byht aidait sa mère, elle était très fatiguée mais le jeune homme s’occupait parfaitement bien d’elle. Il lui donna de l’eau, des dates, des sauterelles (très riches en vitamine) et un peu de viande. La jeune femme le remercia, son fils lui sourit quand Islo arriva près d’eux après avoir laisser Elenor partir s’occuper d’affaires importantes.
Islo s’adressa à Akena.

« Akena !! Tu es toujours aussi belle qu’un coucher de soleil !! »
« Garde tes arguments de séduction pour ta troisième femme, Islo. »
« Mes arguments avaient su conquérir ton cœur à l’époque. »
« Tu rigoles, je n’y ai pas cru un seul instant. »
« C’est ton fils adop… commença Islo. »
« Oui c’est Byht ; coupa Akena. »
« Enchanté jeune homme. Je vois que tu attends un heureux évènement, c’est pour quand ? »
« Que de questions. Dans trois pleines Lunes pour être précises. »

Akena soupira décidément Islo était d’un ennui mortel. Byht avait toujours sa mauvaise impression et elle ne cessait de croître. Une chose allait se produire mais la raison de cette chose était encore inconnue. L’attente serait longue avant de savoir de quoi il en retournait. En attendant, un mariage allait se faire au Canyon et il se déroula comme prévu.
Trois jours de fête, on pouvait se demander ce qu’avait bien trouver la fille au fils d’Islo. Mais comme à chaque fois, les mariages étaient arrangés depuis la naissance des enfants. Le sort de la fille serait entre les mains de cet homme. Byht lui se fichait complètement de ce mariage, son problème c’est que son état empirait, Zenay essayait par tous les moyens de savoir ce qu’avait son compagnon mais ce dernier ne disait rien. Jusqu’au dernier jour de la fête…

Un matin, Byht s’était levé beaucoup plus tôt que d’habitude. La chose qui le préoccupait était là, elle était près du campement. Byht s’avança vers la route qui menait à l’intérieur du Canyon, un appel lointain, une voix l’appelait. Cette voix voulait qu’il entre dans le Canyon, l’appel était trop fort, le jeune homme commença alors à rentrer dans le lieu. Mais il fut arrêt é par une main qui l’attrapa par l’épaule. Byht se retourna, s’était Zenay. Son compagnon lui disait de ne pas rentrer dans ce lieu car tout ceux qui y avaient pénétré, n’étaient jamais revenus ou alors dans des états impossible.
Byht l’écoutait d’une oreille mais son attention se reposa sur le Canyon, d’un mouvement il chassa la main de Zenay et avança. Son ami essayait de l’en empêcher mais rien n’y faisait, Byht avançait vers le lieu. Quand il s’arrêta tout à coup, une chose avait bougé dans le cœur.
Les sens de vampire de Byht se mirent directement en alerte, le jeune homme sortit son sabre. Zenay s’avança vers lui et lui demanda ce qu’il se passait. Byht lui dit simplement de prévenir les hommes, le jeune homme ne lui dit rien de plus. Zenay ne savait pas pourquoi Byht lui disait tout cela mais quand il vit les yeux de son ami, il comprit qu’il devait se dépêcher.
Byht se retrouva seul, son sabre à la main, son cœur battant à tout rompre dans sa cage thoracique, la peur lui prenant les tripes, une force grandissante dans ses muscles.
Des longues secondes s’écoulèrent avant que le jeune homme voie enfin la raison de ses nuits sans sommeil. Des créatures sortirent du bout de la nuit, un combat allait s’annoncer. Et c’est ce qu’il se passa un combat entre homme et monstre. De longues minutes de combat, qui aboutirent à la victoire des hommes.
La victoire était belle mais la cause de cette bataille fut mise sur le dos de Byht. Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi on lui mettait la cause du combat. La réponse arriva rapidement, il apprit ce jour là qu’il avait été adopté par la famille de Elenor. Byht eut un véritable choc, il resta cloué sur place. Il ne savait pas comment réagir vis-à-vis de cette révélation qui était pour lui comme un coup de poignard dans le cœur.
Le soir venu, il demanda une explication à Elenor et Akena qui lui expliquèrent la véritable raison de cette histoire. Byht fut d’un coup réduit à néant, il décida que le lendemain il partirait pour la Forêt Rouge afin de savoir les véritables raisons de son abandon.

Le lendemain, Byht quitta le campement en direction de la Forêt Rouge…
Arriver à destination, il continua à pied dans la forêt car à dos de cheval ne serait pas pratique surtout si la rencontre devait mal se passer.
Des heures de marches, Byht se demandait si ses parents habitaient réellement dans ce lieu mais la réponse arriva bien vite. Des bruits dans les buissons puis des ombres quand des elfes arrivèrent. Des elfes noirs. Byht ne réagit pas quand ceux-ci le menacèrent avec leur arme. Ils lui demandèrent ce qu’il faisait ici et il répondit simplement qu’il voulait voir les Fright.
Les elfes le regardèrent et lui demandèrent pourquoi il désirait les voir, le jeune homme répondit qu’il avait des questions à leur poser au sujet d’une vieille histoire. Les elfes le conduirent alors chez les Fright.
Le lieu de vie des elfes était magnifique, il n’avait rien à voir avec la tente de sa famille. Byht s’arrêta devant la demeure de Fright, une femme sortit, elle posa son regard sur lui. Les yeux de cette dernière étaient blancs comme la glace, elle avait des cheveux blancs comme le givre, ses vêtements étaient composés d’un haut rouge avec des fils puis d’une jupe de la même couleur. Un homme arriva ensuite derrière la femme, il était grand, des cheveux noirs gris, des yeux bleus, des vêtements sombres. Byht ne prononçait pas un mot, il observait ses deux géniteurs. Comment avaient-ils pu l’abandonner dans le désert ?
L’homme parla alors.

« Qui es-tu et que veux-tu ? »
« Je suis Byht Fright. »

L’homme et la femme furent comme crucifiés sur place, Byht avait dit les mots qu’il ne fallait pas. La femme commençait à dire que cela était impossible, qu’il aurait du mourir avec le temps. Elle semblait ne pas savoir pourquoi Byht était encore en vie, mais l’attitude de la femme changea d’un coup, elle jeta un regard noir sur le jeune homme et déclara.

« Tu es là pour « elle » ? Tu vas la protéger comme Huyj ? »
« Qui sont ces personnes dont vous me parlez madame ? »
« Ne fait pas l’imbécile !! Huyj est ton frère jumeau !! Il est mort à cause de cette… chose !! »
« Huyj… mon frère… mort… Attendez mais qui a tué mon frère ? »
« Ta sœur : Vanyalie ; déclara l’homme. »

Byht était surpris, en à peine quelques minutes, il découvrait qu’il avait un frère jumeau et qu’il avait une sœur. Mais une chose l’intriguait pourquoi sa sœur aurait-elle tué Huyj ? Il posa la question à ses géniteurs. Ce fut la femme qui répondit, elle était comme folle.

« Cette chose et toi… vous n’auriez jamais du naître !! Huyj était réel lui !! Lui au moins il était parfait !! Pas comme toi qui est à moitié elfe, humain et vampire et cette chose qui est elfe et vampire !! Lui au moins il n’avait pas les gênes de nos ancêtres !! Lui au moins il était un pur elfe !! »
« QUOI ??!! C’est pour cela que vous m’avez abandonné ?? Tout ça parce que je ne suis pas un elfe à part entière ?? Mais vous êtes fous !! »
« Mesure tes paroles avec ta mère ; dit l’homme. »
« JAMAIS !! Jamais je ne vous considèrerais comme mes parents !! Ceux que je considère mes parents sont ceux qui m’ont élevé !! Je préfère partir avant de faire quelque chose que je regretterais. Je ne vous dis pas au revoir mais adieu. »

Byht quitta la forêt sans se retourner. Il monta sur le dos de son cheval et partit à la recherche de sa sœur. Il voulait savoir certaine chose mais aussi se venger d’une chose… Pendant son voyage Zenay avait perdu la vie à cause de quelque chose ou quelqu’un.

Ainsi se termine le passé de Byht, la vie, la vengeance, l’espérance sont les mots qui hantent son cœur, son âme…

Vous faites le concours de l'histoire la plus longue ou quoi ?? xd xd
Bienvenu quand même a toi

J'aime beaucoup l'avatar et les pouvoirs. :]

Bienvenido ! :)

Sma langue, et alors ? :p