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 La rencontre de deux génies.

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Gabrielle Ange
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Gabrielle Ange


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MessageSujet: La rencontre de deux génies.   La rencontre de deux génies. Icon_minitimeVen 18 Juin - 20:43

Cela faisait si longtemps, si longtemps que je marchais dans la froideur de la nuit, si longtemps que j’errais dans les tréfonds de mon ennui, sans jamais faire une halte, sans jamais reposer mon âme. Je zigzaguais entre les différents territoires de chaque clan, espérant un jour croiser mon alter ego, celui qui serait capable de me plonger dans un bonheur plus que faux, mais qui serait toujours mieux que l’état dans lequel je me trouvais actuellement. Partout où je débarquais, les gens me regardaient d’un œil nouveau, toujours le même, celui qui dit « cette fille est bien jolie, mais que fait elle toute seule ? » Leur regard emplit de pitié me dégoutait. Que pouvaient-ils comprendre de mon désarroi, eux qui n’étaient même pas conscient de leurs propres faiblesses, qui étaient plus que nombreuses… D’un simple geste, je pouvais les broyer, d’une simple pensée les détruire. Mais ils m’intéressaient si peu…
Mon esprit divaguait, lui qui ne prenait jamais une minute de répits, sautant d’une idée à une autre, développant toujours plus toutes les possibilités qui s’offraient à moi pour rendre fou ma prochaine victime. Dans chaque ville que je traversais, je m’attachais à une femme, à un homme, un enfant, un chien, ou n’importe quelle bête qui présentait un tant soit peu d’intelligence, m’amusant de leurs malheurs, malheurs dont j’étais la première responsable. C’était si divertissant de voir ces insectes lutter pour leur survie tout en sachant pertinemment que tous leurs efforts étaient voués à un échec certain.
Cela avait commencé il y a déjà bien longtemps, alors que je n’étais même pas assez grande pour monter toute seule sur un banc d’école. Déjà j’admirais les vers de terre se débattre sur la route, pris au piège entre le soleil cuisant et le goudron brûlant, essayant vainement de rejoindre la fraicheur de la terre. C’était sans compter les oiseaux qui venaient abréger leurs souffrances à coup de bec ou les passant qui sans prêter attention les écrasaient d’un pas sûr. J’avais alors imaginé un système d’onde ultrason qui éloignait les volatiles, sans quoi ils devenaient fous, et qui agaçait les passants, les obligeant à changer d’itinéraire. Ainsi le supplice pour les lombrics s’allongeaient de façon non négligeable, pouvant s’éterniser jusqu’à la fin de l’après midi, jusqu'à ce que leur propre cœur s’arrête, épuisé de lutter contre l’ébullition du sang qu’il contient. Mon sadisme était infini…

Le décor n’arrêtait pas de changer autour de moi, et à mesure que le soleil commençait à se lever, de nouvelles couleurs venaient additionner ce tableau toujours plus inoubliable. Mais même la beauté du paysage m’attendrissait pas, je filais droit, au travers de la brume qui se levait, les quelques gouttes de vapeurs d’eau s’accrochant à ma peau sans se condenser. Sans prendre le temps de prêter attention au chant des rossignols qui ne manquaient pas d’accompagner et d’encourager le soleil à sortir ses plus beaux rayons, j’avançais comme une locomotive au travers des campagnes, m’arrêtant à chaque village en cherchant à jeter mon dévolu sur un pauvre humain ou autres créatures peuplant ces contrées. Je ne faisais aucune discrimination dans mes victimes, seules les personnes démontrant un tant soit peu de jugeote étaient un caractère recherché.
Je traversais alors un village lorsque qu’un vieillard m’intrigua. Il était assis, contre le mur de sa bâtisse en pierre, qui ressemblait d’ailleurs plus à une vieille grange à foin qu’à une véritable maison habitable. Pourtant ce petit vieux ne payait pas de mine, clame, assoupis, sa pipe en bouche, encore fumante. Il n’en fallait guère plus pour que mon cerveau malade imagine une mauvaise blague à expérimenter. Je m’approchais alors à pas de loup, sur la pointe des pieds, comme si je préparais un mauvais coup. Ce qui n’était d’ailleurs pas totalement faux mais bon. A l’aide d’une petite gouttière posée à même le sol, je fis glisser un peu de poudre de mon magnum dans celle-ci à distance raisonnable pour pas me blesser, mais suffisamment proche pour que l’une des extrémités du tube en ferraille soit dirigée juste au dessus du tabac tout juste en train de s’éteindre. Inutile de dire que l’explosion qui s’ensuivie fit éclater la pipe en mille copeaux de bois, brulant au passage la moustache du pauvre homme, frôlant la crise cardiaque. C’était si drôle de le voir hurler de douleur, les poils en feu, cherchant vainement un peu d’eau pour soulager son visage meurtri par les flammes.
La panique du vieillard était si flagrante que j’en riais aux éclats. Mais sans plus attendre, je continuais mon chemin, lassée de la course endiablée dans laquelle l’homme s’était engagé afin de lutter pour la survie de ses précieux poils.

En sortant du village, je remarquais l’état lamentable dans lequel se trouvait une vieille maison à une petite cinquantaine de mètres de là. Déjà, des bruits effrayants semblait s’en échapper, des bruits qui disait « Dégagez ! », des bruits que l’on avait envie de fuir, de ne jamais retrouver. Des cris de douleurs, des hurlements de torture, des beuglements tout aussi horrifiants les uns que les autres. Ils raisonnaient tous à la porte de mes oreilles, plus qu’aux tympans de n’importe qui d’autre. Pourtant ma curiosité avait été piquée. J’étais déjà partie en direction du manoir, sans même me poser la question du danger que cela représentait. Je n’avais pas eu besoin de m’approcher pour avoir déjà remarqué les gargouilles aux murs, les statues de pierre grisâtre qui gardait l’entrée, l’entrée d’une propriété en friche, laissée à l’abandon il y a bien longtemps par les maitres de maison. L’herbe haute m’arrivait à la taille, et bien que je ne sois pas très grande, cela restait assez impressionnant. Je m’immobilisais un instant, à l’écoute d’un sifflement de serpent mortel, sans en déceler un seul. J’avançais donc avec sureté vers la porte entrouverte, toutes de bois construite, et qui grinçait au rythme du vent qui s’engouffrait dans la bâtisse. Sans hésiter une seule seconde, je claquais la porte derrière moi. Un peu de poussière et de plâtre se décolla du plafond et vinrent lentement tomber en fines particules autour de moi, troublant l’air par la même occasion. Il n’y avait aucune lueur de frayeur dans mes yeux, seulement un éclat d’amusement, et d’excitation devant les surprises que le manoir pouvait me réserver.
Le soleil venait rarement s’immiscer dans la maison, à cause du peu d’ouverture qu’elle offrait. L’obscurité y était donc dense, mais néanmoins compromis par les quelques rayons qui aimaient le percer. Je décidais donc d’y attendre sagement la nuit, et celle-ci ne tarda pas à se montrer. J’avais dormi quelques heures sans même prendre la peine de retirer la couverture à fleur qui était posée sur le lit craquant. J’étais à l’étage et les reflets blafards de la lune se reflétaient sur les carreaux, illuminant faiblement l’intérieur de la pièce, mais de manière bien plus inquiétante qu’en plein jour. En me promenant dans le manoir, je m’attachais à découvrir tous les petits recoins qu’il présentait tout en cherchant activement le coin cuisine pour trouver des restes pas trop moisis à me glisser sous la dent.
Je circulais donc dans le dédale de couloirs, ouvrant chaque porte et en sentant l’excitation monter lentement dans mon corps, l’adrénaline se répandant dans chaque muscle de mes petits membres et chaque neurone de mon cerveau étaient en ébullition. Une sensation que j’aimais particulièrement, que je retrouvais que rarement pourtant. Une dernière porte en bois massif sur ma droite. Je l’ouvris lentement, étant persuadé que c’était là que je trouverais mon bonheur. Bingo. La cuisine. Seulement quelqu’un m’avait devancé, un homme, dans l’ombre du vaisselier, était assis sur une chaise baroque, comme s’il m’attendait…
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Judas
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MessageSujet: Re: La rencontre de deux génies.   La rencontre de deux génies. Icon_minitimeVen 18 Juin - 21:30

Judas était furieux. Contre lui-même. La dernière fois qu'il avait décidé de secouer les puces et d'aller voir ailleurs s'il y était, il était parti sans sa bouteille-maison. Depuis, pas moyen de remettre la main dessus. Le capitaine Krey lui avait encore filé sous le nez, à croire qu'il ne voulait pas de lui. Ce qui bien sûr était hautement improbable, mais néanmoins vexant.

D'une humeur massacrante, il avait quitté le désert en déclenchant une tornade de sable et réapparut avec perte et fracas chez les voleurs, laissant un cratère fumant de 3 mètres de diamètre derrière lui, attirant l'attention et la terreur des voleurs, qui n'étaient pourtant pas les êtres les plus impressionnables de Neverland. Cette pensée le ragaillardit.

Judas avait commencé par chercher Clotilde, le chef des voleurs, interpellant, alpaguant, menaçant, suppliant, mais personne ne semblait savoir où elle était. Puisqu'il ne pouvait pas faire sa demande de logement social dans les règles, il décida de réquisitionner un manoir plus ou moins abandonné et en tout cas sinistre. Pour être sûr d'être tranquille, le génie créa une "ambiance sonore" audible seulement de l'extérieur et à son goût très réussie. Personne n'aurait envie d'approcher un endroit où visiblement on était en train de torturer plusieurs personnes à la fois.
Les gens ne savaient pas qui était dans le château, ainsi personne ne pourrait indiquer sa présence. Si par hasard Krey le cherchait, il le saurait bien assez tôt pour prendre les dispositions nécessaires.

Enfin tranquille, Judas avait passé le plus clair de son temps à essayer de créer un rhum buvable à partir de rien, et de perfectionner les nuages colorés qui suivaient ses téléportations. Le dernier en date laissait flotter quelques secondes les lettres "Judas", dans un éventail de couleurs varié et modulable. C'était absolument splendide. Il se récompensa avec un verre de vin qu'il avait trouvé dans la cave du manoir. Bon, ça ne valait pas du rhum et il était probablement impossible de se soûler avec un si faible taux d'alcool, mais c'était pas mauvais. Il faudrait envisager d'organiser une réception, un de ces jours, d'ailleurs.

Ca y est, Judas en avait marre d'être tout seul. Personne pour l'admirer. Personne pour applaudir à deux mains ces créations nuagesques. Personne à mépriser. Rha. C'était l'enfer.

Il jeta un oeil par la fenêtre, espérant vaguement qu'il y aurait quelqu'un. C'était le cas. Une jeune femme pas bien grande et pas bien épaisse non plus, mais visiblement pas effrayée par les faux hurlements. Un peu d'action ! Les plumes multicolores qui encadraient le visage du génie semblèrent se raviver à cette idée.
Evidemment, quelqu'un qui n'avait pas peur de la torture était potentiellement quelqu'un de très peu recommandable, mais les pouvoirs de Judas étaient suffisants pour s'échapper ou riposter en cas de besoin. Il entendit la jeune femme entrer dans le manoir, traverser un immense couloir, et s'arrêter devant la porte de la cuisine. Il y en a qui savent où sont leurs intérêts.

Il se téléporta rapidement dans la cuisine, sans bruit ni effet pyrotechnique spectaculaire, et s'installa dans une énorme chaise en bois massif. Au pire il pourrait en arracher un barreau et frapper l'intruse avec.

La porte s'ouvrit. Judas compta jusqu'à 3 dans sa tête pour ne pas gâcher son effet, avant de se lever lentement et d'adresser une profonde révérence à la nouvelle venue.

"Bonjour Mââdemoâselle. Judas, génie, pour vous servir. Enfin, non, pas vous. C'est une façon de parler."

Il se redressa et leva un sourcil attentif. Cette fille était drôlement belle. Fallait pas la vexer, non plus.
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Gabrielle Ange
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MessageSujet: Re: La rencontre de deux génies.   La rencontre de deux génies. Icon_minitimeSam 26 Juin - 9:55

L’homme était immobile et semblait nu de toute âme vivante. Un corps qui tronait sur une chaise de bois massif… Sans vie. Je fut donc à demi surprise quand je vis quelques secondes plus tard la silhouette se lever et m’adresser la parole.

"Bonjour Mââdemoâselle. Judas, génie, pour vous servir. Enfin, non, pas vous. C'est une façon de parler."

La première chose que je remarquais chez lui, c’était qu’il était grand. Très grand. Trop grand. Et svelte. Il n’était ni très athlétique, ni très charpenté, mais sa posture suffisait à en imposer. Un brin d’arrogance dans la position, il paraissait tout connaitre de la classe. La grande classe même. Jusqu’aux extrémités des plumes. Oui, des plumes. Celles de son chapeau, multicolores, et qui ne cessait de s’agiter au rythme des mouvements de l’homme. L’intelligence rayonnait dans ses yeux d’un bleu presque abyssal. J’avais enfin trouvé quelqu’un capable de rivaliser avec moi. Je ne désirais donc plus qu’une chose à ce moment donné, commencer à jouer.

« Ce que vous en avez de belles plumes ! Je peux les brûler ? Ca doit faire des flammes de toutes les couleurs, comme un feu d’artifice… »

Sans même attendre un accord, je m’avançais déjà vers lui. Je n’avais pas de feu sur moi, mais bon, on aviserait après. Quoique. Peut être valait il mieux faire durer le plaisir. Ne pas le faire craquer de suite. Ca serait plus drôle. Mais est ce que j’aurais la patience ? Elles me narguaient toutes ces plumes la qui me chatouillaient presque le nez.
Je stoppais net. Il avait bien dit génie ? Génie ? Ceux qui exhaussaient les vœux ? Mais c’est que ca pouvait être drôlement rigolo tout ca. J’en avais entendu parlé, mais jamais eu l’occasion d’en rencontrer. Je le détaillais d’un peu plus près, l’œil inquisiteur du plus petit mensonge qu’il pouvait bien me dire. Je restais perplexe.

« Non, pas maintenant. Gabrielle Ange, Monsieur le génie. Elle est ou votre lampe magique ? »

J’avais toujours été curieuse de savoir si c’était bien vrai qu’ils habitaient dans des lampes à huile. C’était quand même très petit la dedans et il ne restait pas beaucoup de place pour y mettre le mobilier et tous les objets insolites propres à un génie. Si je trouvais le moyen d’aller vérifier par moi-meme. Peut être que je pourrais faire le vœu d’être toute petite pour y rentrer. Peut être même qu’il agrandirait sa maison exprès pour m’y offrir le thé. Ou le rhum.

« Je veux quand même brûler vos plumes après hein. Il faut juste que je trouve de quoi embraser les couleurs.»

L’innocence de mon physique continuait à contredire l’indécence de mes propos. Mais rien n’était nouveau la dedans. Je savais ce que je voulais et ferais tout ce qui est dans mon pouvoir pour l’obtenir. Et malheureusement pour Judas, je m’étais mis dans la tête de disséquer les comportements d’un génie de son état. Ce soir, j’avais trouvé ma victime…
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Judas
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MessageSujet: Re: La rencontre de deux génies.   La rencontre de deux génies. Icon_minitimeJeu 1 Juil - 14:27

« Ce que vous en avez de belles plumes ! Je peux les brûler ? Ca doit faire des flammes de toutes les couleurs, comme un feu d’artifice… »

Judas recula précipitamment.


"Brûler mes plumes ?! Non mais ça va pas bien ?! Est-ce que je demande si je peux brûler vos cheveux, moi ?"

Cette fille était folle à lier. L'entretien et le remplacement des plumes de sa coiffure lui prenait un temps fou. Et puis là, il avait trouvé des couleurs vraiment biens, pour une fois, et il ne laisserait personne y mettre le feu, non mais hein.
Heureusement, elle ne semblait pas avoir d'allumettes ou de briquet à portée de main. Restait à espérer que la génération magique de flammes ne faisait pas partie de ses pouvoirs. Ca lui était déjà arrivé, sur cette île remplie d'échappés de l'asile. Il se concentra un peu et généra une sorte de petit nuage pluvieux au dessus de sa tête. Bien que conscient du ridicule de la situation, il se sentait plus en sécurité avec un extincteur (presque) naturel à portée de plumes.

Il se racla la gorge.

"Et puis de toute façon ça ferait des flammes jaunes et rouges, pas de toutes les couleurs. T'as aucune notion de physique-chimie ou quoi ?"

« Non, pas maintenant. Gabrielle Ange, Monsieur le génie. Elle est ou votre lampe magique ? »

Ah. Ca c'était une bonne question. Aucune idée. Il était tout à fait possible que sa bouteille traîne sur l'île où il avait trouvé Moé et la soeur de l'elfe délavé, ou qu'elle se soit fracassée sur les rochers quelques mètres plus bas. Difficile à dire. C'était d'autant plus embêtant qu'il avait eu du mal à trouver une bouteille aussi confortable et lumineuse. Ce verre dépoli, c'était vraiment le top de l'habitat moderne.
Comment expliquer ça à cette euh... Gabrielle ? Ah !

"Ben j'ai pas de lampe magique, on est pas dans Aladdin. Et puis ça marche pas comme ça. Tu peux pas juste mettre un coup de plumeau à poussière sur une lampe et obtenir 3 voeux. Faut être chef de clan pour avoir un génie. Et tu m'as l'air un peu jeunotte pour être chef de clan, non ?"

Elle était quand même bizarre, cette fille. Judas n'osait pas trop essayer de lire ses pensées. Elle avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond. Un trop grand décalage entre son comportement et son physique, peut-être. Et puis bon, cette obsession du feu, c'était pas très sain.
Pour ne prendre aucun risque, il alla se placer de l'autre côté de l'énorme table.

"Quel mauvais hôte je fais. C'est l'heure du petit déjeuner, prends donc une chaise"

Le génie fit apparaître un gargantuesque petit-déjeuner. Même si elle ne mangeait pas, ça augmentait les obstacles entre elle et lui. Et puis quand il était angoissé, il aimait bien manger un morceau. Ou boire un verre. Ou les deux. Il attrapa un morceau de pain recouvert de miel long comme son avant bras et mordit dedans avec conviction sans abaisser sa vigilance pour autant.

"Vajy, Manche, Ch'est très bon."
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