Un petit génie

Vanyalie avait une rage folle au fond d’elle-même, Rémat le sentait mais il ne disait rien. Il observait sa dragonnière tranquillement, l’elfe noir avait vraiment de l’énergie à revendre. Mais cette énergie elle voulait la jeter sur les Anciens. Surtout sur le chef.

~¤~ Souvenir ~¤~

Ce type avait osé posséder l’esprit de Rozma afin que la créature tue l’ancien chef des dragonniers et il avait réussi. Mais contre tout attente, le précédent chef avait déjà nommé quelqu’un à la tête des dragonniers. Et ce quelqu’un n’était autre que Vanyalie. Un elfe noir rejeté de son clan, haie par son peuple. On l’accusait du meurtre de son frère, de la fiancée de celui-ci. Mais personne ne connaissait la vérité de cette histoire. La vérité c’est qu’elle n’avait jamais été présente le jour de la mort des deux jeunes gens. Elle était avec son maître dragonnier, elle suivait des entraînements intensifs avec Rémat et aussi l’épée.
Vanyalie avait quitté plus tôt son entraînement afin d’aller voir son frère et là… on lui cria dessus sur le faite qu’elle était la cause de sa mort et que les blessures qu’avait l’elfe avaient été causés par un dragon. Vanyalie avait alors regarder les blessures, celles-ci étaient beaucoup trop petites pour qu’elles soient engendrés. L’elfe noir n’avait rien dit, elle avait accepté qu’elle fût la cause des malheurs de sa famille et des malheurs de son clan.
Deux jours plus tard se fut au tour d’Eyin, la fiancée avait été retrouvée dans un état lamentable et une fois encore on lui rejeta sur elle.
Vanyalie sombra alors dans un profond sentiment d’injustice, le précédent chef lui avait alors dit.

« Pourquoi ne dis-tu pas la vérité ? »
« Ils ne me croiront jamais. Ma mère et mon père ont renié mon existence. Ils affirmaient que je n’étais pas issue de leur union, que j’étais issue d’un monstre et que le sort avait décidé que cela devait être à eux de s’occuper de moi. Alors je ne vois pas pourquoi je m’acharnerais à dire la vérité si on ne me croit pas. Je n’ai plus la force de me battre contre des gens qui ne m’ont jamais aimé. »
« Et si c’est moi qui te demande de ne pas reculer et de continuer d’avancer ? »
« Mais de quoi parlez-vous ? Je continue d’avancer… »
« Non, tu as envie de mourir. »

Vanyalie avait regardé le chef des dragonniers bizarrement comment savait-il cela ? Comment ? Puis la jeune femme avait alors regarder Rémat et celui-ci avait sourit à sa dragonnière. La voix du chef des dragonniers tira Vanyalie de sa rêverie.

« Rémat m’en a parlé. Alors si je te demande d’avancer et de continuer à vivre, vas-tu le faire ? »
« Oui… car vous êtes le seul qui ne m’ait pas renié. »

Le chef avait alors sourit, satisfait de la réponse de Vanyalie. Mais les choses décidèrent autrement du destin de cet homme. Il mourût quelques temps plus tard. On avait alors cru qu’aucun dragonnier avait été nommé pour le remplacer mais contre toute attente, il y en avait un qui avait été nommé.
Le chef des Anciens avait rigolé mais quand on lui annonça que s’était Vanyalie le nouveau chef du clan. Son visage s’était décomposé sous la colère et la surprise. Comment cette fille, qui n’avait aucun lien avec le clan, qui n’était pas née parmi les dragonniers. Comment pouvait-elle être nommer chef ? Comment ? L’Ancien était rentré dans une rage folle, il avait ensuite fais par la suite tout ce qu’il pouvait afin de détruire le nouveau chef et surtout pour prendre le contrôle du clan des dragonniers.

~¤~ Fin du souvenir ~¤~

Vanyalie marchait dans un lieu reculé du Village des Roches, elle cherchait quelque chose. Elle avait lu des écrits racontant diverses choses mais une d’entre elles avaient retenu son attention. Elle avait alors décidé de mener son enquête.
L’elfe noir était alors parti loin dans le territoire des dragonniers, Rémat prêt d’elle. Il ne la lâchait pas d’un pouce, il regardait autour de lui mais il surveillait attentivement sa dragonnière.
Le dragon et la dragonnière arrivèrent alors dans un endroit étrange, envoûtant, magique, paisible. Cette paix calma Vanyalie, son cœur s’ouvrait à chaque chose, à chaque être, à chaque son… en bref, elle se mettait en harmonie avec ce lieu. Le dragon d’or s’arrêta, il laissa Vanyalie pénétrer plus profondément dans ce lieu, il la voyait toujours mais il ne bougeait pas. Il n’avait jamais vu l’elfe noir aussi heureux de sa vie.
Un sourire apparu alors sur le visage de la dragonnière, elle tournait sur elle-même dans ce lieu magique. Elle sentait tellement bien, elle se sentait légère comme une plume. Vanyalie se sentait pousser des ailes dans le dos. Les légendes avaient raison, ce lieu était apaisant, il pouvait réchauffer le cœur de quelqu’un. Et c’est ce qui se produisait en Vanyalie.
Elle tournait encore et encore, l’herbe sous ses pieds frissonnait, le chant des oiseaux rendait la chef des dragonniers heureuse. Le dragon d’or l’observait, cette nouvelle Vanyalie avait beaucoup de sérénité. Elle dansait… oui Vanyalie dansait dans ce lieu magique. Mais un chant l’appela.
L’elfe noir ouvrit les yeux, on pouvait voir dans ceux-ci qu’elle était calme, tranquille et que rien ne pourrait la mettre en colère. Vanyalie avait trouvé le lieu parfait pour qu’elle puisse se ressourcer en tout sécurité et sérénité. Le chant appelait l’elfe noir.
Elle l’écoutait attentivement, une douce mélodie comme celle-ci jamais vous en avez entendu. Une mélodie charmeuse, envoûtante… elle était comme un doux chant d’une rivière dans le lit du fleuve. Vanyalie s’avança en direction du lieu d’où provenait la mélodie. Les pas de l’elfe noir étaient souple, léger… on aurait dit que Vanyalie ne marchait pas mais qu’elle volait.
Elle s’arrêta alors devant un arbre mais celui-ci était étrange. L’arbre semblait renfermer quelque chose dans son cœur. Vanyalie posa une main sur le tronc du végétal. Etrangement, la chef des dragonniers entendait comme un cœur qui battait dans le creux de l’arbre. Elle posa alors son oreille contre le tronc et cette impression avait raison d’elle, quelque chose battait dans le cœur du végétal. Vanyalie leva alors l’oreille du tronc, elle sourie de ce son. Un sourire qui aimait la chose qu’elle venait d’entendre sans même savoir ce que s’était.
Elle ferma les yeux et elle se relmit à tourner sur elle même. Elle dansait devant l'arbre, les cheveux de l'elfe noir se détachèrent et les longs cheveux blancs volèrent autour de l'elfe. Vanyalie était entrain de danser pour l'arbre, elle prononça alors des paroles étranges.

"Toi dont la voix m'a appelée, je suis ici rien que pour toi. Tu m'as appelée moi et personne d'autre. Et je suis là rien que pour toi. Je te libère de cette prison végétal, toi l'être magique de ce lieu."

Une explosion se fit sentir, différentes couleurs apparurent et volèrent en éclats autour de l'elfe qui continuait de danser avec frénésit, une danse magique. Vanyalie tournait encore et encore, elle ne s'arrêtait jamais. D'autres personnes auraient déjà arrêter pour cause de tournis mais pas Vanyalie, elle aimait danser. Une des choses qu'elle ne disait jamais.
Elle regarda en direction de l'arbre mais celui-ci n'était plus. Des yeux intrigués apparurent à la place de ceux de joie de la dragonnière. Elle ne savait pas ce qu'il venait de se passer et Rémat devait se poser les mêmes questions. Mais il ne disait rien, il observait juste la situation.
Vanyalie regarda partout afin de savoir ce qu'il s'était passé, ses longs cheveux blancs lui tombaient dans le dos. Des mèches se placèrent devant ses yeux en lui voilant la vue. La dragonnière regarda alors le sol.
Une chose l'attira dans l'herbe, elle ramaça l'étrange objet. C'était un bracelet. Celui-ci était une chaine en argent avec des symboles dessus. Les doigts de la dragonnière se baladèrent sur les motifs, le toucher de la chef des dragonniers était délicat, doux.
Rémat observait la jeune femme, elle se tourna vers lui. Un sourire était présent sur le visage de la jeune femme. Etrangement, elle semblait heureuse. Le dragon l'observait attentivement, il ne disait rien. Vanyalie se pencha sur l'objet et elle souffla sur le bracelet.
Des grains de poussière s'envolèrent délicatement, la dragonnière continua de nettoyer l'objet. Ses doigts se promenaient sur chaque motifs du bijou. Elle le faisait avec délicatesse, aucun geste brusque. Rien. Juste de la délicatesse. Quand une petite lumière apparut enveloppant le bracelet. La lumière s'intensifia et un homme apparut devant l'elfe noir. Il avait de longs cheveux rouges, un visage assez jeune, des yeux profonds. Il était légèrement plus petit que la dragonnière et aussi plus jeune.
Vanyalie le regardait bizarrement mais son regard était doux. Elle ne piouvait s'énerver dans ce lieu, il l'appaisait donc aucune colère s'emparait du coeur de la jeuen femme. Elle souria alors à l'homme. Un sourire doux comme jamais il y en avait sur le visage de la jeune femme. Elle lui demanda alors.

"Je suis Vanyalie, la chef des dragonniers. Et toi qui es-tu ? Tu m'as appelée pourquoi ?"

Les paroles de Vanyalie étaient calmes et douces. Aucune agressivitée dans ses propos et dans ses gestes.

Elnior avait commencé sa journée tranquillement, il avait un peu traîné au lit avant de prendre son petit déjeuner et d’aller prendre un bain. Elnior était donc dans son bain entrain de chanter une chanson du temps passé quand Vanyalie arriva près du grand arbre dans lequel reposait le bracelet d’Elnior. Elnior lui continuait de chanter sans se douter qu’une main se dirigeait vers le bracelet.
A ce point de la narration il est important de décrire l’objet d’attache d’Elnior. Comme dit plus haut, c’est un bracelet mais c’est en fait une chaîne qui sert de bracelet. Chaque maillon est gravé de symboles ésotériques mystérieux. Rentrons maintenant à l’intérieur du bracelet, chaque maillon de la chaîne constitue une salle à part entière. Chaque salle étant assez grande pour qu’un être de 15cm s’y sente bien, cela est possible car les salles du bracelet sont à la fois dans le bracelet et à la fois en dehors du bracelet. Enfin je vous passe les détails.
Revenons donc à la situation qui nous intéresse. Elnior était donc tranquillement dans son bain quand Vanyalie attrapa le bracelet et le dépoussiéra du bout du doigt. Comme chacun le sait, quand on frotte la lampe d’un génie, le génie apparaît, même chose pour le présent bracelet. Elnior se retrouva donc contraint de sortir de son bain et de son chez lui, il prit quand même la peine de s’habiller avant de sortir et apparut donc devant Vanyalie les cheveux ruisselant d’eau.
Elnior observa celle qui l’avait fait apparaître et qui se présenta comme la chef des dragonniers. Il l’observa de haut en bas, avant de lui adresser la parole.

« La chef des dragonniers ? Voyons voir, Vanyalie c’est bien ça… »

Elnior fit apparaître un petit livre dont il tourna les pages rapidement, fit un Ah ! Quand il trouva la bonne page et la parcoura énonçant le nom de tous les anciens chefs des dragonniers avant de s’arrêter sur l’un d’eux, de refermer le livre et de le faire disparaître.

« Effectivement tu semble être ce que tu prétend être. Moi je suis Elnior, le génie du bracelet et accessoirement ton génie voilà ! »

Elnior finit sa phrase sur un grand sourire avant d’apercevoir un peu plus loin le dragon de Vanyalie à qui il fit un petit coucou de la main.

Vanyalie regarda l'homme qui était apparu devant elle, elle le regarda attentivement. Il se présenta sous le nom d'Elnior et qu'il était un génie. La chef des dragonniers tourna la tête vers Rémat. Le dragon s'avança et se plaça près de la jeune femme, il salua d'un signe de la tête le génie quand il entendit la voix de sa dragonnière lui demander.

"Rémat... c'est quoi un génie ??"

Le dragon d'or se figea sur place et il s'aperçu que cela devait être le cas aussi pour Elnior. Le dragon regarda la femme d'un regard noir mais sous le regard interrogateur de la jeune femme, il finit par répondre en soupirant.

"Un génie... Vany voyons !! C'est une personne qui réalise les souhaits."
"Ah... fit Vanyalie."
"Tu ne connais pas les légendes avec les lampes ??"
"Si mais..."
"Et bien là ce n'est pas une lampe c'est un bracelet. Non mais tu passes pour une idiote. C'ets quoi ce comportement ??"
"Je sais pas... je suis toute calme quand je suis dans ce lieu donc je suis..."
"...folle ; conclu Rémat."

Vanyalie sourie doucement au dragon et celui-ci posa un regard sur le génie. Cela faisait un bon moment que le dragon n'avait pas vu de génie, il s'approcha d'Elnior et le renifla.
Le souffle du dragon étant chaud fit sécher instantanément les cheveux d'Elnior. Il lui adressa alors la parole.

"Tu es donc le génie de Vanyalie... Mais pourquoi elle ??"

Elnior observait le dragon quand Vanyalie posa la question qu'il ne s'imaginé pas entendre un jour: c'est quoi un génie ? Instantanément le petit coeur d'Elnior se brisa, ainsi le monde d'aujourd'hui ignorait ce qu'été un génie...dire qu'autrefois tout le monde connaissait l'existence des génie, même le plus inculte des hommes connaissait leur existence et maintenant même le chef d'un des clan du pays ne savait pas ce qu'ils étaient !!
La colère grondait au plus profond du génie, elle grandissait de plus en plus jusqu'à atteindre le seuil critique...avant de redescendre d'un seul coup quand Elnior perdit son statut de créature commune pour celui de légende, au moins on l'avait pas complètement oublié.

"Et bien, pour te répondre ami dragon, d'après le code des génie, chapitre 1, paragraphe 7, alinéa 3: Les seules personnes pouvant posséder un génie sont celles qui porte sur leurs épaules la lourde tache qui incombe à ceux qui possède le noble titre de chef de clan."

Elnior marqua une courte pause, un large sourire se forma sur son visage.

"Je plaisante, il n'y a jamais eu de code des génies, mais d'après ce que je sais seul les chefs de clan peuvent avoir un génie et ils ne peuvent avoir comme génie, que celui de leur clan. Je suis le génie des dragonniers, tu es la chef de ce clan, je suis donc ton génie. Voilà !"

Vanyalie se sentait idiote d'avoir poser la question de ce qu'était un génie. On ne lui avait jamais rien dit, ni rien appris. Juste ce qu'elle devait savoir, juste l'essentiel. C'est-à-dire qu'elle devait être la chef des dragonniers, qu'elle ne devait obéir qu'à elle même et surtout pas aux Anciens. Bref, la jeune femme ne savait même pas pourquoi elle était la chef puisqu'elle ne savait rien du monde qui l'entoure.
L'elfe noir regarda Rémat puis Elnior. Elle ne s'interposa pas dans la discussion car on lui avait toujours dit que cela ne se faisait pas, qu'elle devait se contenter d'écouter... et encore. Elle baissa les yeux, elle se sentait inutile en cet instant. Elle se sentait idiote.
Elle releva les yeux et elle s'avança près de Rémat. Vanyalie put mieux voir le visage d'Elnior. L'elfe noir ne disait toujours rien, elle observait juste. Elle avait appris ça aussi. Observer en silence.
Vanyalie était la chef des dragonniers, elle peut avoir un génie. Des brides de souvenirs vinrent alors en tête de la jeune femme. Elle s'approcha d'Elnior et elle fit une courbette d'excuse.
Cette attitude surpris Rémat qui n'avait jamais vu Vanyalie dans cet état d'excuse, il allait dire quelque chose quand la voix de la jeune femme se fit entendre. Dans le ton de sa voix on pouvait sentir qu'elle était sincère dans ses propos.

"Je suis navrée génie Elnior d'avoir oser dire devant toi que je ne savais pas ce qu'était un génie. Je sais juste l'essentiel de ce que l'on m'a appris... on ne m'a jamais parlé de génie et autre légende car selon les gens je n'aurais pas besoin de savoir ce genre de chose. Car toujours selon les gens... je ne sert à rien."

Vanyalie se tu puis elle reprit.

"Je m'excuse de t'avoir offenser..."

Vanyalie s'excusait de son ignorance. Cette ignorance qui l'avait poussée à dire des choses impardonnables. Elle s'excusait pour les autres alors que ce devrait être à eux de s'excuser de ne pas lui avoir parler de l'existence même des génies.
L'elfe noir se redressa, elle adressa un doux sourire à Elnior. Un sourire qui n'était jamais apparu sur le visage de la jeune femme. Elle avait un doux regard au fond de ses yeux, pas un de ces regards qui vous glace le sang sur place et qui foudroie en un instant.
La jeune femme dit alors calmement.

"J'espère que cette ignorance ne va pas altérer notre bonne entente ; génie Elnior."

Vanyalie se montrait très polie envers le génie. Car pour elle, les dragons et les génies étaient dorénavant les créatures magiques les plus pures. Et oui, les génies ne tuent pas, ne ressuscitent pas les morts et encore moins font tomber amoureux les gens... enfin toujours selon les légendes. Quand aux dragons, ils ne tuent pas sans raison, ils savent pourquoi ils agissent ainsi et même si leur dragonnier leur ordonne de tuer. Le dragon peut facilement refuser et se retourner contre son dragonnier.

Elnior fut extrêmement surpris de voir sa nouvelle maîtresse s'excuser de son ignorance, il fut peut être plus surpris que le dragon. C'était à lui de s'excuser pas à elle, c'était lui qui devait s'excuser d'avoir cru que tout le monde connaissait encore aujourd'hui l'existence des génies, c'était lui le fautif, pas elle. Elnior se retrouvait donc dans une situation à laquelle il n'était pas préparé et ne savait pas quoi faire. Elnior voulut protester mais les mots se bloquaient dans sa gorge.
Elnior arriva quand même à se ressaisir après un petit moment, sa nouvelle maîtresse s'excusait encore de son offense. Elnior en profita pour regarder plus en détail Vanyalie, la chose qui le surprit fut la présence des représentations de tête de mort, ce n'était pas vraiment le genre de chose qu'il appréciait mais il lui faudrait faire avec. Après l'avoir discrètement examiné, Elnior pris la parole pour rassurer sa maîtresse.

"Vous n'avez pas à vous excuser maîtresse, ce n'est pas à vous de le faire mais à ceux qui pense que vous ne servez à rien."

Elnior sauta alors sur sa maîtresse juste avant de reprendre sa taille miniature et d'atterrir sur l'épaule de sa maîtresse. Il s'approcha de la tête de sa maîtresse, fit un câlin à la tête de sa maîtresse ( ) avant de se décaler un peu et de dire:

"Sans vouloir vous commander si vous pouviez juste m'appeler Elnior je préfèrerais. Et maintenant que fait on ?"

Vanyalie écouta ce que lui dit Elnior. Elle pouvait l’appeler simplement Elnior ? Oula, dure pour elle quand on sait qu’elle a déjà du mal à considérer Rémat comme un ami au lieu d’un dragon. Mais pourquoi ne pas essayer.
Quand elle sentit le petit Elnior faire un câlin à sa tête, Vanyalie sourie. La petite voix du génie l’a fit sourire de plus belle. Elle n’osa pas tourner la tête de peur de bousculer Elnior et de le faire tomber. Une vraie mère poule quand elle s’y met la Vany ^^

Rémat observait les deux avec beaucoup de tendresse. Il aimait voir la dragonnière aussi heureuse et joyeuse. Il détestait quand elle s’énervait, quand elle pleurait ou quand elle voulait tuer tout le monde sur place. Il s’approcha de Vanyalie et lui dit.

« Hé bien oui. Où allons-nous très chère dragonnière ? »
« Arrêtez tous les deux. J’en ai aucune idée à vous de choisir. Elnior il n’y aurait pas un endroit que tu aimerais voir ? »

Vanyalie ne voulait nullement choisir pour le génie. Elle voulait que se soit lui qui choisisse, elle tourna légèrement la tête et sourie doucement. L’elfe noir mit le bracelet autour de son poignet. Elle s’avança vers Rémat en attendant la réponse d’Elnior.

La chef des dragonniers se rappela de suite d'un mot que le génie avait dit : "Maîtresse". Elle n'aimait pas qu'on lui parle de cette manière et elle le dit à Elnior avec beaucoup de gentillesse.

"Elnior appele-moi juste Vanyalie. Certes je suis ta maîtresse mais je n'aime pas que l'on m'appele ainsi. Cela me fait bizarre."

Le câlin une fois fini, Elnior se déplaça quelque peu sur l’épaule de Vanyalie de manière à ce qu’elle puisse tourner la tête sans danger pour elle ainsi que pour lui. Ce n’est pas par peur de faire une chute du haut de son perchoir à cause d’un malheureux coup de tête qu’il se déplaça, non non, c’est plutôt pour que sa nouvelle maîtresse ne s’inquiète pas en le voyant tomber.
Du haut de son nouveau perchoir, Elnior regarda autour de lui et, quand il vit Vanyalie mettre le bracelet autour de son poignet, il explosa, intérieurement, de joie. Ca y est, après de nombreuse année à rester accrocher à son arbre il allait enfin pouvoir explorer le monde à sa guise, dans les moindres recoin, voir toute sortes de créature, comme des Dragons ou même peut être d’autre génie, qui sait. Elnior s’imaginait déjà toute les aventures qu’il pourrait vivre depuis son nouveau perchoir, quand Vanyalie s’adressa à lui : C’était à lui de décider de la direction à prendre…

« Euh…Ben ça fait un moment que je suis accroché à cet arbre donc je ne sais pas vraiment comment est le monde aujourd’hui donc je m’en remet à vous, maitr…euh…Vanyalie »

En plus il ne fallait pas qu’il dise maîtresse mais Vanyalie. Un peu embêtante cette nouvelle maîtresse mais qu’importe il préférait une maîtresse de ce genre à une maîtresse plus tyrannique.

Vanyalie était près de Rémat quand Elnior répondit que cela faisait un moment qu'il était accroché à son arbre et qu'il aimerait voir comment le monde était aujourd'hui. Quoi de plus normal. Quand le génie eut terminé sa phrase et qu'il commençait à dire maîtresse et qu'à la place il dise Vanyalie cela fit sourire la jeune femme.

Elle savait qu'elle lui en demandait beaucoup mais elle préférait qu'on l'appelle par son prénom que part un mot qui montre son statut. Elle détestait cela. La jeune femme monta sur le dos du dragon.

La créature tourna la tête vers ses passagers et déclara d'une voix calme.

« Je vous conduis où très chers passagers… »

Rémat se mit à souffler ce qui signifiait qu’il riait. Cela faisait un moment qu’il voulait dire cette phrase et maintenant qu’il l’avait enfin sorti, il en était fier. Il n’en fallait pas beaucoup pour que Rémat soit heureux, juste que Vanyalie soit heureuse était déjà suffisant pour lui.

Le dragon attendait la réponse de la jeune femme mais celle-ci répondit simplement.

« Je te l’ai déjà dit c’est à Elnior de choisir. »
« Très bien… alors Elnior dans quelle direction. »

Vanyalie s’étira légèrement, elle avait envie de voler mais cette fois elle ne serait pas seule à voler sur le dos de Rémat. L’elfe noir était avec Elnior cette fois sur le dos de Rémat. Mais en attendant la réponse du génie, le dragon déploya ses ailes et décolla.

Sous le souffle de l’impulsion qu’il avait provoqué, les branches des arbres vacillèrent mais elles ne cassèrent pas. L’herbe dansait doucement sur le sol, les oiseaux se turent quelques instant. Le dragon se trouvait à présent au-dessus de la forêt, cette immensité surplombait le Domaine des Dragonniers. C’est alors que Vanyalie déclara calmement.

« Comme tu peux le voir Elnior, la forêt dans laquelle tu étais surplombe le Domaine des Dragonniers. Tu attends depuis combien de temps dans l’arbre pour que je t’explique en long, en large et en travers ce qu’il s’est passé pendant tout ce temps. »

Rémat était en vole stationnaire au-dessus de la forêt, il n’avançait nullement. Il laissait les deux jeunes gens regarder le paysage et appréciait l’air frais de cette journée spéciale. Le dragon en profitait pour respirer cette sérénité qui émanait de sa dragonnière, cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas ressentit de calme de la part de celle-ci. Et cela le rassurait.

Que de joie, que de joie pour le petit Elnior. Lui qui n'avait pas quitté son arbre depuis si longtemps était maintenant sur le dos d'un dragon. Il se sentait si libre maintenant, tellement libre que dans sa tête il se repassait sans cesse ce petit refrain : "il est libre Elnior, y'en a même qui dise qu'il l'on vu voler" ( ). Bon évidement, Elnior n'était pas si libre que ça mais le bonheur de quitter son arbre lui faisait un peu tourner la tête.
Quand un peu de calme réussit à se faire une place dans sa tête, Elnior réalisa qu'on attendait toujours une réponse de lui. Ne voulant pas faire attendre sa maîtresse plus longtemps il tendit le bras dans une direction en rajoutant:

"Vers la mer !!!"

Elnior n'était pas vraiment sûr que la direction qu'il montrait du doigt était bien celle de la mer mais il trouvait ça plus "fun" de faire croire qu'il était sûr de lui. Après, s'il c'était bel et bien trompé, ben il arriverait bien à faire croire que c'était volontaire. (Mouahahaha, qu'il est malin le Elnior quand il s'y met, enfin revenons à nos moutons.)
Elnior remit toute ces pensées à plus tard, pour l'instant l'important c'était de profiter du voyage et pour cela, la meilleure place c'était sûrement la tête du dragon. Elnior sauta donc de l'épaule de sa maîtresse, joua au funambule sur le cou du dragon, arriva sur la tête et s'allongea de tout son long dessus.

"J'espère que je ne te dérange pas."

Elnior tourna ensuite la tête vers Vanyalie et répondit à la question qu'elle venait de lui poser:

"Et bien je ne me souviens plus vraiment du temps que j'ai passé accroché à mon arbre, ça doit être depuis la mort de mon premier maître. Enfin c'est pas grave et puis j'ai réussi à tenir à jour mes informations et ce sait, dans les grandes lignes, ce qu'il c'est passé depuis que je suis sur mon arbre. Par contre s'il y a une chose que je ne sais pas c'est ton histoire..."

Vanyalie et Rémat attendaient la réponse d’Elnior pour savoir dans quelle direction ils devaient partir et le génie finit par répondre en montrant une direction qu’il voulait aller vers la mer. La chef des dragonniers sourit et le dragon grogna légèrement comme quoi il savait ce qu’il lui restait à faire.

Rémat sentit une petite chose aller sur sa tête, il n’était pas habitué à avoir des passagers sur sa tête mais il ne rejeta nullement Elnior. Le dragon répondit simplement au génie.

« Tu ne me déranges nullement. Bon c’est parti. »

Rémat descendit en piquet vers le Domaine des Dragonniers, il avait rabattu ses ailes afin de gagner plus de vitesse. Arriver à quelques mètres du sol, le dragon d’or déploya ses immenses ailes et il remonta légèrement. Sa queue toucha le sol sans ménagement ce qui provoqua de légères fissures dans la roche du sol. Le dragon poussa un long cri de liberté et il prit la direction de la mer.

Elnior avait dit à Vanyalie un peu avant cet évènement qu’il ne connaissait pas l’histoire de la jeune femme. Celle-ci n’avait pas répondu et au lieu de cela elle avait apprécié la descente qu’avait effectué le dragon.

Alors que Rémat volait en direction de la mer, Vanyalie finit par déclarer mélancoliquement.

« Mon histoire… tu n’as pas besoin de la connaître car elle est sans importance… »

L’elfe noir sourit doucement à Elnior, elle n’aimait pas parler de sa vie. Elle n’aime guère parler d’elle. La jeune femme préfère garder les secrets de son existence pour elle et elle seule. L’autre personne à être au courant de son passer est Rémat mais le dragon avait promis à la jeune femme qu’il ne dirait rien sans son autorisation.

Le voyage venait juste de commencer mais pour Elnior c'était déjà incroyable, sentir à nouveau le vent dans ses cheveux lui procurait un plaisir immense.
Bien accroché sur la tête du dragon, et tout en profitant du voyage, le petit Elnior se torturais l'esprit pour imaginer comment c'était la mer en vrai. Ben oui, on avait beau avoir des années et des années derrières soit, quand on les passe enchainé à un arbre, y'a forcément des choses qu'on avait pas vu.
Une autre partie de l'esprit d'Elnior essayait d'annalyser tout ce qui c'était passé depuis qu'il avait rencontré Vanyalie afin de trouver une faille, le point fragile de l'édifice mais il avait beau chercher il n'en trouvait pas mais tétu comme une mule, Elnior continuais sa recherche.
Une quatrième partie de l'esprit d'Elinor cherchait quoi dire afin de rompre le silence qui c'était instauré sur la croisière. Cette quatrième partie trouva quoi dire en se servant de ce que cherchait la deuxième partie de l'esprit d'Elnior.
Elnior se tourna vers Vanyalie et lui posa sa question un peu timidement.

"Dit Vanyalie, c'est comment la mer ?"

PS: bon c'est pas grand mais pas d'inspiration.

Vanyalie était perdue dans ses pensées, elle appréciait le contact du vent sur son visage. Elle appréciait la fraîcheur des cieux. Que s’était bon de se sentir libre et surtout en vie. Dire que quelques heures plus tôt elle allait mourir et là elle vivait. Elle savourait chaque instant de sa nouvelle vie, une vie qui n’allait pas être de tout repos pour la jeune femme. En effet, elle devait reprendre en main le clan des dragonniers, il y avait comment dire du laisser aller dans les agissements des certaines personnes. Et pour y remédier, Vanyalie allait faire d’une sévérité. Quoi que… elle ne se sentait pas encore prête à exiger ci et ça mais en tout cas le domaine avait besoin d’un petit coup de neuf.

Rémat volait doucement dans les cieux du domaine. Vanyalie observait les lieux et vu d’en haut, il y avait beaucoup de travail. Et la première chose qu’elle allait exiger… oui exiger. S’était que l’on redonne de la couleur à tout le domaine, c’est-à-dire peindre les murs des maisons, construire de nouvelles habitations qui remplaceraient les anciennes. Le domaine avait un sacré coup de vieux et il fallait du neuf. Nouveau chef, nouvelle génération d’ordre donc nouveau système de vie et nouveau mode opératoire. Pourquoi tuer les prisonniers pour le plaisir du spectacle ?? Drôle d’idée. Alors Vanyalie avait décidé que se seraient les prisonniers qui redonneraient ce coup de neuf au domaine.

La voix d’Elnior tira l’elfe noire de ses pensées. Elle posa son regard sur le génie, elle lui adressa un doux sourire. Un sourire qui n’était pas commun sur le visage de la jeune femme car elle ne souriait jamais et surtout elle était très froide avec les gens. Vanyalie réfléchit à comment elle pouvait décrire au mieux la mer à Elnior. Elle finit par déclarer avec une voix qui laissait sentir qu’elle composait un poème en même temps qu’elle parlait.

« La mer est une immensité bleutée, regorgeant de vitalité. Source de toute vie, car sans elle le monde ne serait qu’un oubli. Cachant dans ses abysses nombreux secrets, elle est le lieu est inexploré. »

Vanyalie se tu, elle avait fermé les yeux. Elle ressentait au plus profond d’elle-même, l’odeur de l’eau, le sable sous ses pieds. Le son du vent qui souffle dans les cheveux. Elle ressentait chaque sensation qui traversait une personne quand elle regardait la mer ou quand cette personne était au bord de cette immensité bleutée.

L’elfe noir ouvrit les yeux et déclara doucement.

« C’est ainsi que je pourrais décrire la mer. Une immensité encore à découvrir, un lieu fantastique mais aussi dangereux. Des rimes voilà ce qui sort de mes lèvres lorsque je parle de la mer. »

Elle sourie doucement au génie, le vent vient chatouiller les oreilles d’elfe de la jeune femme. Ses pensées l’emportèrent loin très loin dans le vague, dans le plaisir de s’évader des problèmes de la vie. Le vol se passait normalement lorsque la jeune femme finit par déclarer.

« Elnior tu veux savoir mon histoire… et bien… sache qu’avant que je ne vienne te sortir de ton arbre, la mort m’attendait de pied ferme dans son monde. Mais… ne t’inquiète pas, elle ne pas eut et elle ne m’aura pas encore… »

Vanyalie avait baissé la tête, ses cheveux blancs lui tombèrent devant le visage. Ses oreilles se baissèrent tristement. Tout dans l’attitude de la jeune femme laissait voir qu’elle s’en voulait de dévoiler son passé. Un passé qu’elle détestait autant qu’elle-même. Elle voulait l’oublier et c’est ce qu’elle allait faire, elle allait oublier ce passé qui la hantait mais cela allait être dur. Car trop de chose s’était passé par le passé, une voix sortit de la gorge de la jeune femme. Une voix triste, elle n’avait toujours pas relevé la tête pour autant.

« Mon passé je préfère l’oublier que de m’en souvenir… »

Elnior écouta attentivement les rimes de Vanyalie et fit travailler son imagination. Il se mit à imaginer la mer, immense, calme, d’un bleu pur où se reflète nuages et soleil, cachant en son sein plus de merveille que l’on en pourrait l’imaginer et pourtant Elnior tachait d’imaginer de son mieux les merveilles que cette mer pouvait receler.
Elnior se voyait déjà baignant dans ces eaux bleu et mystérieuse qu’il rêvait tant de voir mais malheureusement pour lui, il était encore sur Rémat, volant à travers le ciel. Rapidement l’esprit regagna le corps afin de profiter pleinement de cette liberté relative que lui offrait le dragon. Les cheveux toujours dans le vent il tendit la tête vers le soleil et écouta les propos de Vanyalie sur son passé.

D’un seul coup tout s’arrêta, le soleil cessa d’envoyer sa chaleur et le vent s’estompa, la machinerie mentale du génie se stoppa brusquement. Pour Elnior le temps venait de stopper son court. Vanyalie avait faillit mourir…ce n’était pas sa faute non, pas le moins du monde mais cela réveilla quand même des vieux souvenirs enfoui au plus profond de sa mémoire, des vieux souvenirs qui n’attendait que ce genre d’occasion pour refaire surface.
Petit à petit Elnior reprit conscience du monde autour de lui, le temps reprit son court, le soleil et le vent reprirent aussi tout deux leurs activité. Elnior, lui, ne bougeait plus, les souvenirs de plus en plus douloureux passé et repassé inlassablement dans son esprit. Une larme se forma au coin de son œil droit et glissa lentement le long de sa joue pour finalement tomber sur les écailles du dragon, une autre larme se forma et encore une autre et d’autre encore se formèrent.
D’un seul mouvement Elnior se retourna vers Vanyalie, se jeta sur elle et agrippa un bout de ses vêtements qu’il serra de toutes ses forces, pleurant toute les larmes de son corps.

« Désolé, désolé, ne meurt pas je suis désolé. »

Vanyalie baissait la tête, elle ne pensait à rien. Juste à son passé qui l’avait fais souffrir et qui la faisait encore souffrir. Elle sentit tout à coup Elnior se jeter sur elle et il agrippa un bout de ses vêtements qu’il serra de toutes ses forces. La voix qui sortit de la gorge du génie était triste mais elle était remplie de larme. L’elfe noir resta clouée sur place quand elle entendit les excuses d’Elnior, elle le regarda. Le chef des dragonniers vit un petit génie contre elle qui pleurait, la jeune femme le prit dans la paume de sa main. Le génie se retrouva alors assis dans la paume de la jeune femme.

Vanyalie l’approcha de son visage, ses yeux noirs devinrent doux. Un semblant de blanc passa dans ses yeux, quelque chose de très rares chez elle mais souvent voyant quand elle fait appel à son opposé qui est Solitude. Elnior ne connaissait pas encore Solitude et il valait mieux qu’il la rencontre le plus tard possible. La jeune femme avança son index vers le visage d’Elnior. Elle essaya délicatement les larmes du génie. Un sourire apparu sur son visage, un sourire doux. Une voix douce sortit des lèvres de la jeune femme.

« Pourquoi est-ce que tu t’excuses ?? Tu n’as pas besoin de t’excuser. Ne pleure plus… »

Elle déposa un tout petit baiser sur le front du génie. Vanyalie y allait avec douceur car il valit mieux qu’elle ne l’écrase pas vus sa taille. Et si jamais elle l’écrasait, elle s’en voudrait fortement. L’elfe noir gardait Elnior dans la paume de sa main, elle le regardait doucement.

Vanyalie déclara doucement au bout de quelques secondes de silence.

« Je ne vais pas mourir puisque je suis là. Ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de mourir aussi facilement. Je me battrais jusqu’au bout mais là ne se pose pas la question puisqu’elle n’a nullement besoin d’être poser. Je ne vais pas mourir alors ne pleure plus. »

Vanyalie sourit doucement au génie. Elle lui avait parlé avec beaucoup de douceur, de gentillesse. Comment est-ce qu’un génie pouvait ainsi s’inquiéter pour une personne comme elle. Elle qui n’était rien aux yeux de ses parents et aux yeux des Anciens. L’elfe noir avait donc de l’importance pour certaines personnes… Et ces personnes étaient Rémat, Elnior, son frère et la fiancée de son frère. Mais ces deux dernières personnes n’étaient plus de ce monde.

Vanyalie souriait doucement à Elnior, elle ne voulait plus le voir pleurer. Elle ne voulait pas qu’il souffre à cause d’elle. L’elfe noir faisait preuve tout à coup d’une immense gentillesse et douceur qui n’étaient rarement visible de la part de la jeune femme.

Assis dans la main de sa gentille maîtresse, Elnior commença à se calmer. Les larmes qui coulaient abondamment quelques minutes plus tôt se firent de plus en plus rare jusqu’à ce qu’une ultime dernière larme se forma au coin de l’œil droit d’Elnior et commença sa rapide descente vers le sol, glissant tranquillement sur la joue du génie, encore légèrement humide après le passage des autres larmes, avant de quitter la dite joue pour finalement atterrir sur l’un des rares endroits encore secs de la veste du génie.
Tête baissé, Elnior se leva tranquillement et s’approcha du bord de la main de sa maîtresse regarda au loin, vers l’horizon, vers cette ligne bleu, cette séparation brillante entre la mer et le ciel. Il la voyait enfin, elle était devant lui, cette mer dont il avait souvent rêvé. Cette immensité bleue sans limite s’étendant à perte de vue, il l’avait enfin devant ses yeux mais sa tristesse encore présente ne lui faisait voir dans cette immensité bleue qu’un océan de larme, la réserve visible de toutes les larmes versé. Il lui fallait remplacer cette tristesse par de la joie et il n’y avait pas de joie comparable à celle de voler, pour le génie en tout cas.
Levant les bras et relevant la tête Elnior sauta de la main de sa maîtresse et se retrouva en chute libre, frôlant les écailles du dragons, Elnior replia les bras et accentua la vitesse de la chute. Des étincelles jaillirent alors du sommet de son crâne puis se fut un feu ardant qui embrasa complètement le corps du petit génie qui étendit subitement deux ailes de flammes qui stoppèrent net sa chute et le ramena au niveau du l’œil gauche du dragon. Œil gauche qui vit une forme d’abord indistinct puis de plus en plus distincte se former au cœur du brasier pour finalement devenir un petit dragon de flamme qui passa au dessus de la tête de Rémat pour rejoindre Vanyalie. Petit à petit les flammes s’éteignirent laissant au deux spectateurs tout le loisir de voir un petit dragon aux écailles du même rouge sombre que les cheveux d’Elnior et aux yeux couleur d’or.
Le petit dragon roula sur lui-même, poussa un rugissement et alla se poser sur l’épaule de Vanyalie, prenant grand soin de ne pas la blesser avec ses griffes et lui murmura au creux de l’oreille de la même voix que celle du génie un petit merci avant de quitter l’épaule de sa maîtresse pour faire quelques acrobatie dans les airs.

[Ca fait un long moment que j'avais pas posté, désolé]

----> L'île de la Tortue

[changement de décor et redémarrage de RP avec Vany... ça va être dur... alors pardon pour le rattage complet je pense Un petit génie 127

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» Pour une fois le génie ne brille pas u_u
» Petit passage...
» Boire un petit verre, et d'autres
» un petit verre pour commencer...
» Un petit coffre plein de babioles